The World Health Organization has promoted health impact assessment (HIA) for over 20 years. At the 2012 United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20), HIA was discussed as a critical method for linking health to "green economy" and "institutional framework" strategies for sustainable development. In countries having a high human development index (HDI), HIA has been added to the overall assessment suite that typically includes potential environmental and social impacts, but it is rarely required as part of the environmental and social impact assessment for large development projects. When they are performed, project-driven HIAs are governed by a combination of project proponent and multilateral lender performance standards rather than host country requirements. Not surprisingly, in low-HDI countries HIA is missing from the programme and policy arena in the absence of an external project driver. Major drivers of global change (e.g. population growth and urbanization, growing pressure on natural resources and climate change) inordinately affect low- and medium-HDI countries; however, in such countries HIA is conspicuously absent. If the cloak of HIA invisibility is to be removed, it must be shown that HIA is useful and beneficial and, hence, an essential component of the 21st century's sustainable development agenda. We analyse where and how HIA can become fully integrated into the impact assessment suite and argue that the impact of HIA must not remain obscure.
La Organización Mundial de la Salud ha promovido la evaluación del impacto sanitario (EIS) a lo largo de más de 20 años. En la Conferencia de las Naciones Unidas sobre el Desarrollo Sostenible (Río+20) celebrada en el año 2012, se debatió sobre la EIS como método fundamental para vincular la salud con estrategias para promover una «economía ecológica» y un «marco institucional» para el desarrollo sostenible. En los países con un índice de desarrollo humano (IDH) elevado, la EIS se ha agregado a la evaluación global que normalmente incluye los impactos medioambientales y sociales, pero raramente se requiere como parte de la evaluación del impacto medioambiental y social de proyectos de desarrollo de grandes dimensiones. Cuando estos se llevan a cabo, las EIS impulsadas por proyectos se rigen más por una combinación de los estándares del defensor del proyecto y la función multilateral del prestamista que por los requerimientos del país anfitrión. No sorprende que, en países con un IDH bajo, la EIS no se incluya en los programas y en las estrategias debido a la ausencia de un conductor externo de los proyectos. Los principales factores del cambio global (por ejemplo, el crecimiento demográfico y la urbanización, la creciente presión sobre los recursos naturales y el cambio climático) afectan excesivamente a los países con IDH bajos y medios; sin embargo, en esos países la EIS brilla por su ausencia. Si se desea eliminar la capa de invisibilidad de la EIS, es necesario demostrar que esta última es útil y beneficiosa y, por tanto, un punto esencial de la agenda para el desarrollo sostenible del siglo XXI. Analizamos dónde y cómo podría integrarse plenamente la EIS dentro de las evaluaciones de impactos y opinamos que el impacto de la EIS no debe permanecer oculto.
L'Organisation mondiale de la Santé encourage l'évaluation de l'impact sanitaire (EIS) depuis plus de 20 ans. Lors de la Conférence des Nations Unies de 2012 sur le développement durable (Rio+20), l'EIS a été discutée comme une méthode essentielle pour lier la santé à «l'économie verte» et aux stratégies du «cadre institutionnel» pour le développement durable. Dans les pays présentant un indice de développement humain élevé (IDH), l'EIS a été ajoutée à la suite de l'évaluation globale qui inclut généralement les impacts environnementaux et sociaux, mais qui est rarement nécessaire dans le cadre de l'évaluation de l'impact environnemental et social des grands projets de développement. Quand elles sont effectuées, les EIS axées sur les projets sont régies par une combinaison de normes de performances multilatérales du prêteur et du promoteur du projet, plutôt que par les exigences du pays d'accueil. Il n'est pas surprenant de constater que, dans les pays à faible IDH, l'EIS ne fait pas partie du programme et de la scène politique en l'absence d'un pilote externe du projet. Les principaux facteurs du changement mondial (comme la croissance démographique et l'urbanisation, la pression croissante sur les ressources naturelles et le changement climatique) affectent démesurément les pays à faible et à moyen IDH. Toutefois, dans ces pays, l'EIS est ostensiblement absente. Si la cape d'invisibilité de l'EIS doit être retirée, on doit prouver que l'EIS est utile et bénéfique, et que c'est donc une composante essentielle du programme du XXIe siècle en matière de développement durable. Nous analysons où et comment l'EIS peut être pleinement intégrée dans la suite de l'évaluation de l'impact et soutenons que l'impact de l'EIS ne doit pas rester dans l'ombre.