OBJECTIVES: The present study was carried out in seven maternity hospitals to determine the prevalence of maternal syphilis at the time of delivery and the associated risk factors, to conduct a pilot project of rapid syphilis testing in hospital laboratories, to assure the quality of syphilis testing, and to determine the rate of congenital syphilis in infants born to women with syphilis at the time of delivery - all of which would provide baseline data for a national prevention programme in Bolivia. METHODS: All women delivering either live-born or stillborn infants in the seven participating hospitals in and around La Paz, El Alto, and Cochabamba between June and November 1996 were eligible for enrolment in the study. FINDINGS: A total of 61 out of 1428 mothers (4.3%) of live-born infants and 11 out of 43 mothers (26%) of stillborn infants were found to have syphilis at delivery. Multivariate analysis showed that women with live-born infants who had less than secondary-level education, who did not watch television during the week before delivery (this was used as an indicator of socioeconomic status), who had a previous history of syphilis, or who had more than one partner during the pregnancy were at increased risk of syphilis. While 76% of the study population had received prenatal care, only 17% had syphilis testing carried out during the pregnancy; 91% of serum samples that were reactive to rapid plasma reagin (RPR) tests were also reactive to fluorescent treponemal antibody-absorption (FTA-ABS) testing. There was 96% agreement between the results from local hospital laboratories and national reference laboratories in their testing of RPR reactivity of serum samples. Congenital syphilis infection was confirmed by laboratory tests in 15% of 66 infants born to women with positive RPR and FTA-ABS testing. CONCLUSION: These results indicate that a congenital syphilis prevention programme in Bolivia could substantially reduce adverse infant outcomes due to this disease.
OBJETIVO: El presente estudio se llevó a cabo en siete maternidades con miras a determinar la prevalencia de sífilis materna en el momento del parto y los factores de riesgo asociados, evaluar un proyecto piloto de prueba rápida para la sífilis en los laboratorios de hospitales, asegurar la calidad de las pruebas de la sífilis, y determinar la tasa de sífilis congénita entre los lactantes nacidos de mujeres con sífilis, todo lo cual había de proporcionar datos basales para un programa nacional de prevención de la enfermedad en Bolivia. MÉTODOS: Se decidió utilizar como muestra de partida para el estudio a todas las mujeres que dieran a luz (incluidos mortinatos) en los siete hospitales participantes, situados en o cerca de La Paz, El Alto y Cochabamba, entre junio y noviembre de 1996. RESULTADOS: Se detectó sífilis en el momento del parto en 61 de 1428 madres (4,3%) de niños nacidos vivos, y en 11 de 43 madres (26%) de mortinatos. El análisis multifactorial reveló que, entre las primeras, presentaban más riesgo de sífilis aquellas que no habían llegado a recibir educación secundaria, que no habían dispuesto de televisión durante la semana anterior al parto (indicador de la situación socioeconómica) y que tenían antecedentes de sífilis o se habían relacionado con más de una pareja durante el embarazo. Si bien un 76% de la población estudiada había recibido atención prenatal, sólo un 17% se había sometido a la prueba de la sífilis durante el embarazo; el 91% de las muestras de suero que dieron positivo en la RPR (prueba rápida de reaginas) también fueron positivas en la prueba FTA-ABS (detección por fluorescencia de anticuerpos antitreponema absorbidos). Se registró una concordancia del 96% entre los resultados de los laboratorios de los hospitales locales y los laboratorios de referencia nacionales en lo que respecta a la prueba RPR con muestras séricas. La sífilis congénita se vio confirmada por los análisis de laboratorio en un 15% de los 66 niños nacidos de mujeres con resultados positivos en las pruebas RPR y FTA-ABS. CONCLUSIÓN: Estos resultados indican que la aplicación de un programa de prevención de la sífilis congénita en Bolivia podría reducir sustancialmente los pronósticos negativos por esa causa entre los lactantes.
OBJECTIF: La présente étude a été réalisée dans sept maternités en vue de déterminer la prévalence de la syphilis maternelle au moment de l’accouchement et les facteurs de risque associés, d’entreprendre un projet pilote de dépistage rapide de la syphilis dans les laboratoires hospitaliers, d’assurer la qualité des tests sérologiques et de déterminer le taux de syphilis congénitale chez les nourrissons dont la mère était atteinte de syphilis au moment de l’accouchement, tous éléments qui constitueront les données de base d’un programme national de prévention en Bolivie. MÉTHODES: Toutes les femmes ayant mis au monde un enfant vivant ou mort-né dans les sept hôpitaux participants à La Paz, El Alto et Cochabamba, ou àproximité, entre juin et novembre 1996 répondaient aux critères de recrutement de l’étude. RÉSULTATS: Au total, 61 mères sur 1428 (4,3 %) ayant donné naissance à un enfant vivant et 11 mères sur 43 (26 %) ayant eu un enfant mort-né étaient atteintes de syphilis au moment de l’accouchement. Une analyse multivariée a montré que parmi les femmes ayant donné naissance à un enfant vivant, celles qui n’avaient suivi qu’une scolarité primaire et qui n’avaient pas regardé la télévision pendant la semaine précé dant l’accouchement (facteur utilisé comme indicateur du niveau socio- économique) et celles qui avaient des antécédents de syphilis ou qui avaient eu plus d’un partenaire pendant la grossesse avaient un risque plus élevé de syphilis. Alors que 76% des femmes participant à l’étude avaient reçu des soins prénatals, seules 17% avaient fait l’objet d’un dépistage sérologique de la syphilis pendant la grossesse ; 91% des échantillons de sérum positifs pour le test RPR (test rapide à la réagine) étaient également positifs pour le test FTA-ABS (détection des anticorps spécifiques de tréponème par immunofluorescence indirecte). Les résultats des tests RPR effectués sur les échantillons de sérum dans les laboratoires hospitaliers et les laboratoires nationaux de référence étaient concordants à 96%. La présence d’une syphilis congénitale a été confirmée par les tests de laboratoire chez 15%des 66 nourrissons dont la mère avait un RPR et un FTA-ABS positifs. CONCLUSION: Ces résultats indiquent qu’un programme de prévention de la syphilis congénitale en Bolivie pourrait réduire sensiblement les graves conséquences de cette maladie chez le nourrisson.