Objective To assess the effects on hospital utilization rates of a major health system reform – a family physician programme and a social protection scheme – undertaken in rural areas of the Islamic Republic of Iran in 2005. Methods A “tracer” province that was not a patient referral hub was selected for the collection of monthly hospitalization data over a period of about 10 years, beginning two years before the rural health system reform (the “intervention”) began. An interrupted time series analysis was conducted and segmented regression analysis was used to assess the immediate and gradual effects of the intervention on hospitalization rates in an intervention group composed of rural residents and a comparison group composed of urban residents primarily. Findings Before the intervention, the hospitalization rate in the rural population was significantly lower than in the comparison group. Although there was no significant increase or decline in hospitalization rates in the intervention or comparison group before the intervention, after the intervention a significant increase in the hospitalization rate – of 4.6 hospitalizations per 100 000 insured persons per month on average – was noted in the intervention group (P < 0.001). The monthly increase in the hospitalization rate continued for over a year and stabilized thereafter. No increase in the hospitalization rate was observed in the comparison group. Conclusion The primary health-care programme instituted as part of the health system reform process has increased access to hospital care in a population that formerly underutilized hospital services. It has not reduced hospitalizations or hospitalization-related expenditure.
Resumen Objetivo Evaluar los efectos sobre las tasas de utilización hospitalaria tras una importante reforma del sistema sanitario (un programa de médicos de familia y un esquema de protección social) realizada en las zonas rurales de la República Islámica del Irán en 2005. Métodos Se seleccionó una provincia «indicadora», que no era un centro de referencia de pacientes, para recabar los datos mensuales de hospitalización durante un periodo de 10 años aproximadamente, el cual comenzó dos años antes de que empezara la reforma del sistema de salud rural (la «intervención»). Se llevó a cabo el análisis de una serie cronológica interrumpida y se empleó un análisis de regresión segmentada para evaluar los efectos inmediatos y graduales de la intervención en las tasas de hospitalización en un grupo de intervención compuesto por residentes rurales y un grupo de comparación formado principalmente por residentes urbanos. Resultados Antes de la intervención, la tasa de hospitalización de la población rural era considerablemente inferior que la del grupo de comparación. Aunque no hubo un aumento o disminución relevante en las tasas de hospitalización del grupo de intervención o de comparación antes de la intervención, se observó un aumento significativo de la tasa de hospitalización en el grupo de intervención tras la misma. En concreto, un aumento medio de 4,6 hospitalizaciones por cada 100 000 personas aseguradas por mes (P < 0,001). El incremento mensual en la tasa de hospitalización continuó durante más de un año y posteriormente se estabilizó. Respecto al grupo de comparación, no se observó aumento alguno en la tasa de hospitalización. Conclusión El programa de salud de atención primaria instituido como parte del proceso de reforma del sistema sanitario ha aumentado el acceso a la atención hospitalaria en una población que anteriormente no utilizaba los servicios hospitalarios de forma suficiente. Por otro lado, no ha reducido las hospitalizaciones ni los gastos relacionados con las mismas.
Résumé Objectif Évaluer les effets d'une réforme importante du système de santé sur les taux d'utilisation des hôpitaux – un programme introduisant un médecin de famille et un régime de protection sociale – engagée dans les zones rurales de la République islamique d'Iran en 2005. Méthodes Une province «traceur», qui n'était pas un centre d'aiguillage des patients, a été sélectionnée pour recueillir les données mensuelles d'hospitalisation pendant une période d'environ 10 ans; cette collecte a débuté deux ans avant le début de la réforme du système de santé en zone rurale («l'intervention»). Une analyse de la série chronologique interrompue a été menée et une analyse de régression segmentée a été utilisée pour évaluer les effets immédiats et progressifs de l'intervention sur les taux d'hospitalisation dans un groupe d'intervention composé d'habitants des zones rurales et d'un groupe témoin composé principalement d'habitants des zones urbaines. Résultats Avant l'intervention, le taux d'hospitalisation dans la population rurale était significativement inférieur à celui du groupe témoin. Bien qu'il n'y ait eu ni d'augmentation ni de baisse significatives des taux d'hospitalisation dans le groupe d'intervention ou le groupe témoin avant l'intervention, une hausse significative du taux d'hospitalisation – de 4,6 hospitalisations pour 100 000 personnes assurées en moyenne par mois – a été observée dans le groupe d'intervention après l'intervention (P < 0,001). L'augmentation mensuelle du taux d'hospitalisation s'est poursuivie pendant plus d'un an, puis elle s'est stabilisée par la suite. Aucune augmentation du taux d'hospitalisation n'a été constatée dans le groupe témoin. Conclusion Le programme de soins de santé primaires établi dans le cadre du processus de réforme du système de santé a amélioré l'accès aux soins hospitaliers au sein d'une population qui, auparavant, utilisait insuffisamment les services hospitaliers. Il n'a pas diminué les hospitalisations ou les dépenses liées aux hospitalisations.