Systematically archiving data from health research and large-scale surveys and ensuring access to databases offer economic benefits and can improve the accountability, efficiency and quality of scientific research. Recently, interest in data archiving and sharing has grown and, in developed countries, research funders and institutions are increasingly adopting data-sharing policies. In developing countries, however, there is a lack of awareness of the benefits of data archiving and little discussion of policy. Many databases, even those of large-scale surveys, are not preserved systematically and access for secondary use is limited, which reduces the return on research investment. Several obstacles exist: organizational responsibility is unclear; infrastructure and personnel with appropriate data management and analysis skills are scarce; and researchers may be reluctant to share. This article considers recent progress in data sharing and the strategies and models used to encourage and facilitate it, with a focus on the World Health Organization Western Pacific Region. A case study from the Philippines demonstrates the benefits of data sharing by comparing the number and type of publications associated with two large-scale surveys with different approaches to sharing. Advocacy and leadership are needed at both national and regional levels to increase awareness. A step-by-step approach may be the most effective: initially large national databases could be made available to develop the methods and skills needed and to foster a data-sharing culture. Duplication of costs and effort could be avoided by collaboration between countries. In developing countries, interventions are required to build capacity in data management and analysis.
Almacenar de forma sistemática los datos de investigaciones sanitarias y encuestas a gran escala, así como asegurar el acceso a las bases de datos presentan ventajas económicas y pueden mejorar la responsabilidad financiera, la eficiencia y la calidad de las investigaciones en salud. El interés en el almacenamiento e intercambio de datos ha crecido recientemente y, en los países desarrollados, los proveedores de fondos para la investigación y las instituciones están adoptando cada vez más estrategias de intercambio de datos. En los países en desarrollo, sin embargo, se desconocen las ventajas del almacenamiento de datos y no hay apenas debates acerca de las estrategias. Muchas bases de datos, incluso las de encuestas a gran escala, no están sujetas a un mantenimiento sistemático y el acceso para el uso secundario es limitado, lo que reduce la rentabilidad de las inversiones en investigación. Existen numerosos obstáculos: la responsabilidad en las organizaciones no es clara, la infraestructura y el personal con las capacidades adecuadas de análisis y gestión de datos son escasos, así como una posible reticencia de los investigadores a compartir los datos. Este artículo considera los progresos recientes en el intercambio de datos y las estrategias y modelos empleados para fomentarlos y facilitarlos, enfocados a la Oficina Regional para el Pacífico Occidental de la Organización Mundial de la Salud. Un estudio de caso de Filipinas demuestra las ventajas del intercambio de datos al comparar el número y tipo de las publicaciones asociadas con dos encuestas a gran escala con diferentes enfoques para compartir. Se necesita apoyo y liderazgo tanto a nivel nacional como regional para aumentar la conciencia. Un enfoque paso a paso podría ser el más efectivo: en una etapa inicial, podrían ponerse a disposición grandes bases de datos nacionales a fin de desarrollar los métodos y las habilidades necesarias y para promover una cultura de intercambio de datos. A través de la colaboración entre países podría evitarse la duplicación de costes y esfuerzos. En los países en desarrollo, son necesarias intervenciones a fin de desarrollar la capacidad de análisis y gestión de datos.
Archiver systématiquement les données de la recherche sanitaire, ainsi que les enquêtes à grande échelle, et assurer l'accès aux bases de données offre des avantages économiques et peut améliorer la transparence, l'efficacité et la qualité de la recherche scientifique. Récemment, l'intérêt pour l'archivage et le partage des données s'est accru et, dans les pays développés, les organisations qui financent la recherche et les institutions adoptent de plus en plus de politiques de partage des données. En revanche, dans les pays en voie de développement, il y a un manque de prise de conscience des avantages liés à l'archivage des données et peu de discussions sur la politique de partage. De nombreuses bases de données, y compris celles des enquêtes à grande échelle, ne sont pas conservées de manière systématique, et leur accès pour une utilisation ultérieure est limité, ce qui réduit le retour sur investissement de la recherche. Plusieurs obstacles existent: la responsabilité organisationnelle n'est pas claire, l'infrastructure est limitée, tout comme le personnel disposant des compétences adéquates en matière d'analyse et de gestion des données, et les chercheurs peuvent être réticents à partager leurs résultats. Cet article examine les progrès récents réalisés dans le partage des données, ainsi que les stratégies et les modèles utilisés pour l'encourager et le faciliter, en mettant l'accent sur la région du Pacifique occidental de l'Organisation mondiale de la Santé. Une étude de cas aux Philippines démontre les avantages du partage de données en comparant le nombre et le type des publications associées à deux enquêtes à grande échelle, avec différentes approches du partage de données. La défense du partage de données et une direction efficace sont nécessaires, aux niveaux national et régional afin d'accroître la sensibilisation. Une approche étape par étape peut être la plus efficace: de grandes bases de données nationales pourraient d'abord être mises à disposition pour développer les méthodes et les compétences nécessaires, et favoriser une culture du partage de données. La duplication des coûts et des efforts pourrait être évitée grâce à la collaboration entre les pays. Dans les pays en voie de développement, des interventions sont nécessaires pour renforcer les capacités de gestion et d'analyse des données.