A 7-valent pneumococcal polysaccharide-protein conjugate vaccine (PCV7) was licensed in the United States of America in 2000, but no comprehensive postmarketing review of safety has been carried out. We conducted a systematic review of the safety of PCV7 and other pneumococcal conjugate vaccines. A total of 42 studies were included in the review. Reactogenicity data from some randomized trials suggest that PCV7 may result in more local reactions and fever than certain comparison vaccines. However, the reactions were mild and self-limited, and PCV7 did not carry an increased risk of severe injection-site reactions or high fever. Some, although not all, of the randomized trials in children found that mild local and systemic reactions associated with PCV7 may increase with the number of doses, at least over the three-dose primary series. In addition, PCV7 and other pneumococcal conjugate vaccines were found to have tolerable reactogenicity in Native American and African populations and in medically high-risk groups for which pneumococcal vaccination is recommended. Two of the largest studies of PCVs, one involving PCV7 and the other, PCV9, found a statistically significant increased risk of hospitalization for reactive airway disease, including asthma. Another large trial of PCV9, however, did not find an increased risk of asthma. In conclusion, this review of the evidence did not identify any major safety problems with PCV7 or any other pneumococcal conjugate vaccine, with the possible exception of reactive airway disease, which may bear further scrutiny as additional data become available.
En 2000 se autorizó en los Estados Unidos de América una vacuna antineumocócica conjugada heptavalente de polisacáridos y proteínas (PCV7), pero no se ha llevado a cabo un análisis poscomercialización exhaustivo de su seguridad. Realizamos una revisión sistemática de la seguridad de la vacuna PCV7 y de otras vacunas antineumocócicas conjugadas, que abarcó en total 42 estudios. Los datos de reactogenicidad de algunos ensayos aleatorizados parecen indicar que la PCV7 puede provocar más reacciones locales y fiebre que algunas de las vacunas de comparación. Sin embargo, las reacciones fueron leves y de resolución espontánea, y la PCV7 no se asoció a un mayor riesgo de fiebre alta o de reacciones graves en el punto de inyección. En algunos, aunque no todos, de los ensayos aleatorizados realizados con niños se observó que las reacciones locales y sistémicas leves asociadas a la PCV7 tienden aparentemente a aumentar con el número de dosis, al menos en la serie primaria de tres dosis. Se observó además que la PCV7 y otras vacunas antineumocócicas conjugadas presentaban una reactogenicidad tolerable en las poblaciones africanas y de indios estadounidenses, así como en grupos de alto riesgo médico a los que se recomienda la vacunación antineumocócica. En dos de los mayores estudios realizados sobre las PCV, uno sobre la PCV7 y otro sobre la PCV9, se observó un aumento estadísticamente significativo del riesgo de hospitalización por enfermedades reactivas de las vías respiratorias, asma incluido. En otro importante ensayo sobre la PCV9, sin embargo, no se detectó un mayor riesgo de asma. En conclusión, en esta revisión de la evidencia disponible no se detectaron problemas relevantes relacionados con la seguridad ni con la PCV7 ni con otras vacunas antineumocócicas conjugadas, exceptuando quizá las enfermedades reactivas de las vías respiratorias, que pueden ser objeto de ulteriores investigaciones a medida que se obtengan nuevos datos.
Le vaccin antipneumocccique conjugué protéine/polyoside heptavalent (PCV7) a été autorisé aux Etats-Unis d'Amérique en 2000, mais aucune étude d'innocuité postcommercialisation complète n'a été effectuée. Nous avons mené une revue systématique concernant l'innocuité du PCV7 et d'autres vaccins antipneumococciques conjugués. Au total, 42 études ont été incluses dans la revue. Les données de réactogénicité de certains essais randomisés laissent à penser que le PCV7 peut entraîner davantage de réactions locales et de fièvre que certains des vaccins auquel il est comparé. Néanmoins, ces réactions sont bénignes et spontanément résolutives et le PCV7 ne présente pas de risque accru de réaction grave au site d'injection ou de forte fièvre. Certains des essais randomisés menés chez l'enfant, mais pas tous, ont observé que les réactions locales ou systémiques bénignes associées au PCV7 pouvaient augmenter avec le nombre de doses administrées, tout au moins sur la série de trois doses primaires. En outre, il a été constaté que le PCV7 et d'autres vaccins antipneumococciques conjugués présentaient une réactogénicité tolérable pour les populations amérindiennes et africaines et pour les groupes à haut risque médical, chez lesquels la vaccination antipneumococcique est recommandée. Deux études de grande ampleur sur les PCV, l'une consacrée au PCV7 et l'autre au PCV9, ont relevé une augmentation statistiquement significative du risque d'hospitalisation pour maladie réactive des voies aériennes, notamment pour une crise d'asthme. Un autre essai de grande ampleur sur le PCV9 n'a cependant pas constaté d'augmentation du risque d'asthme. En conclusion, cette revue des données n'a identifié aucun problème majeur de sécurité avec le PCV7, ni avec un autre vaccin antipneumococcique, à l'exception peut être des maladies réactives des voies aériennes, qui pourraient faire l'objet d'un examen plus approfondi lorsque des données supplémentaires seront disponibles.