European Union (EU) Member States are interested in using health impact assessment (HIA) as a means of safeguarding their obligations to protect human health under the 1997 Treaty of Amsterdam. However, several have encountered difficulties institutionalizing HIA with the policy-making process. As a consequence, the World Health Organization (WHO) Regional Office for Europe has suggested coupling HIA with strategic environmental assessment (SEA). Traditionally, the incorporation of HIA into other forms of impact assessment has been resisted, for fear of losing its focus on health issues to environmental concerns, and compromising its social model of health with the introduction of biophysical indicators. But can these fears be substantiated? In this paper, we investigate the grounds for such concerns by reviewing the relevant policy documents and departmental guidelines of four non-European countries that have considered the use of integrated assessment. We found that the case for associating HIA with SEA in Europe is strong, and offers potential solutions to problems of screening, theoretical framework, causal pathways and ready entry to the policy process. Coupling HIA with SEA may thus be the next step forward in a longer journey towards institutionalizing HIA as an independent policy-linked device.
Los Estados Miembros de la Unión Europea (UE) están interesados en emplear la evaluación del impacto sanitario (EIA) para cumplir su función de proteger la salud humana conforme al Tratado de Amsterdam de 1997. Sin embargo, varios de ellos han tropezado con dificultades a la hora de institucionalizar la EIA en el marco del proceso de formulación de políticas. En consecuencia, la Oficina Regional para Europa de la Organización Mundial de la Salud (OMS) ha sugerido que la EIA se vincule a la evaluación ambiental estratégica (EAE). Tradicionalmente la incorporación de la EIA a otras formas de evaluación del impacto ha encontrado resistencia, por temor a que las inquietudes medioambientales desviaran el interés de los temas sanitarios, y a que la introducción de indicadores biofísicos pusiera en peligro su modelo social de salud. Ahora bien, ¿están fundamentados tales temores? A fin de investigar si hay razones que justifiquen esa preocupación, en este artículo examinamos los documentos de política y las directrices ministeriales pertinentes de cuatro países no europeos que han optado por la evaluación integrada. Nuestra conclusión es que hay muchas razones para asociar la EIA a la EAE en Europa, y que eso ofrece posibles soluciones para los problemas de cribado, un marco teórico, vías causales y una fácil integración en el proceso de formulación y adopción de políticas. Así pues, vincular la EIA y la EAE podría ser el próximo paso adelante en el camino hacia la institucionalización de la EIA como instrumento independiente vinculado a las políticas.
Les États Membres de l'Union européenne (UE) s'intéressent à l'utilisation de l'évaluation d'impact sanitaire (EIS) comme moyen de préserver leurs obligations relatives à la protection de la santé humaine au titre du Traité d'Amsterdam de 1997. Cependant, plusieurs d'entre eux ont rencontré des difficultés pour intégrer l'EIS dans les processus décisionnels. En conséquence, le Bureau régional pour l'Europe de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a suggéré de coupler l'EIS avec l'évaluation environnementale stratégique (EES). Jusqu'à présent, l'incorporation de l'EIS à d'autres formes d'évaluation d'impact se heurtait à des résistances, motivées par la crainte que cette évaluation cesse d'être centrée sur les questions sanitaires pour se réorienter vers des préoccupations environnementales et que le modèle social de santé qui la sous-tend ne soit remis en cause par l'introduction d'indicateurs biophysiques. Ces craintes sont-elles toutefois justifiées ? Le présent article analyse les raisons de ces préoccupations à partir des documents d'orientation pertinents et des recommandations ministérielles de quatre pays n'appartenant pas à l'Union européenne, qui ont envisagé d'utiliser une évaluation intégrée. Il constate qu'il existe des arguments puissants en faveur de l'intégration de l'EIS et de l'EES en Europe et que cette association pourrait apporter des solutions aux problèmes de détection des conséquences sanitaires, de cadre théorique, d'enchaînement de causalité et de facilité d'introduction dans les processus de décision politique. Le couplage de l'EIS avec l'EES pourrait ainsi être considéré comme l'étape suivante dans le long cheminement vers l'officialisation de l'EIS en tant que dispositif indépendant participant à la prise de décision.