OBJECTIVE: To investigate the problems, benefits, feasibility, and sustainability of implementation of WHO guidelines on management of severe malnutrition. METHODS: A postal survey invited staff from 12 African hospitals to participate in the study. Five hospitals were evaluated and two were selected to take part in the study: a district hospital in South Africa and a mission hospital in Ghana. At an initial visit, an experienced paediatrician reviewed the situation in the hospitals and introduced the principles of the guidelines through a participatory approach. During a second visit about six months later, the paediatrician reviewed the feasibility and sustainability of the introduced changes and helped find solutions to problems. At a final visit after one year, the paediatrician reassessed the overall situation. FINDINGS: Malnutrition management practices improved at both hospitals. Measures against hypoglycaemia, hypothermia, and infection were strengthened. Early, frequent feeding was established as a routine practice. Some micronutrients for inclusion in the diet were not locally available and needed to be imported. Problems were encountered with monitoring of weight gain and introducing a rehydration solution for malnutrition. CONCLUSION: Implementation of the main principles of the WHO guidelines on severe malnutrition was feasible, affordable, and sustainable at two African hospitals. The guidelines could be improved by including suggestions on how to adapt specific recommendations to local situations. The guidelines are well supported by experience and published reports, but more information is needed about some components and their impact on mortality.
OBJETIVO: Investigar los problemas, los beneficios, la viabilidad y la sostenibilidad de la aplicación de las directrices de la OMS sobre el manejo de la malnutrición grave. MÉTODOS: Mediante una encuesta postal se invitó a participar en el estudio a personal de 12 hospitales africanos. Se evaluaron cinco hospitales, entre los cuales se seleccionó a dos: un hospital de distrito de Sudáfrica y un hospital de misión de Ghana. En la visita inicial, un pediatra experimentado examinó la situación en los hospitales e introdujo los principios de las directrices mediante un enfoque participativo. En la segunda visita, efectuada unos seis meses más tarde, el pediatra examinó la viabilidad y la sostenibilidad de los cambios introducidos y ayudó a encontrar soluciones a los problemas. En la última visita, pasado un año, el pediatra reevaluó la situación general. RESULTADOS: Las prácticas de manejo de la malnutrición mejoraron en los dos hospitales. Se fortalecieron las medidas contra la hipoglucemia, la hipotermia y las infecciones. La administración pronta y frecuente de alimentos se convirtió en una práctica sistemática. Algunos micronutrientes a incluir en la dieta no se podían conseguir localmente y tenían que ser importados. Surgieron problemas en relación con la vigilancia del aumento de peso y con la introducción de una solución de rehidratación para la malnutrición. CONCLUSIÓN: Los principios básicos de las directrices de la OMS sobre la malnutrición grave se pudieron aplicar de manera viable, asequible y sostenible en dos hospitales africanos. Las directrices podrían mejorarse incluyendo sugerencias respecto a la forma de adaptar recomendaciones concretas a las situaciones locales. Aunque están satisfactoriamente respaldadas por la experiencia y por diversos informes publicados, se necesita más información sobre algunos componentes y sobre su impacto en la mortalidad.
OBJECTIF: Examiner les difficultés, les avantages, la faisabilité et la viabilité de la mise en œuvre des directives OMS sur la prise en charge de la malnutrition sévère. MÉTHODES: Lors d'une enquête réalisée par voie postale, le personnel de 12 hôpitaux africains a été invité à participer à l'étude. Cinq hôpitaux ont été évalués et deux ont été sélectionnés, un hôpital de district en Afrique du Sud et un hôpital de mission au Ghana. Lors d'une première visite, un pédiatre expérimenté a examiné la situation dans les deux hôpitaux et a présenté les principes des directives selon une approche participative. Lors d'une deuxième visite environ six mois plus tard, il a examiné la faisabilité et la viabilité des changements apportés et a aidé le personnel à trouver des solutions aux problèmes. Lors de sa visite finale au bout d'un an, il a réévalué la situation générale. RÉSULTATS: Les pratiques de prise en charge de la malnutrition se sont améliorées dans les deux hôpitaux. Les mesures destinées à combattre l'hypoglycémie, l'hypothermie et l'infection ont été renforcées. La réalimentation précoce avec des prises fréquentes a été adoptée comme pratique courante. Certains micronutriments devant être incorporés à l'alimentation n'étaient pas disponibles sur place et ont dû être importés. Des difficultés ont été rencontrées au niveau de la surveillance de la prise de poids et de l'introduction d'une solution de réhydratation contre la malnutrition. CONCLUSION: La mise en œuvre des principes généraux des directives OMS sur la malnutrition sévère était réalisable techniquement et financièrement et s'est révélée viable dans deux hôpitaux africains. Les directives pourraient être améliorées par des suggestions sur la manière d'adapter certaines recommandations à la situation locale. Elles sont bien étayées par les données d'expérience et les rapports publiés, mais il faudra recueillir davantage d'informations sur certains de leurs éléments ainsi que sur leur impact sur la mortalité.