OBJECTIVE: To investigate whether the outpatient, syndrome-based approach of the Integrated Management of Childhood Illness (IMCI) protocol could be extended to the inpatient arena to give clear and simple minimum standards of care for poorly resourced facilities. METHODS: A prospective, one-year admission cohort retrospectively compared hypothetical performance of syndrome-based management with paediatrician-defined final diagnosis. Admission syndrome definitions were based on local adaptations to the IMCI protocol that encompassed 20 clinical features, measurement of oxygen saturation, and malaria microscopy. FINDINGS: After 315 children with clinically obvious diagnoses (e.g. sickle cell disease and burns) were excluded, 3705 admission episodes were studied. Of these, 2334 (63%) met criteria for at least one severe syndrome (mortality 8% vs <1% for "non-severe" cases), and half of these had features of two or more severe syndromes. No cases of measles were seen. Syndrome-based treatment would have been appropriate (sensitivity >95%) for severe pneumonia, severe malaria, and diarrhoea with severe dehydration, and probably for severe malnutrition (sensitivity 71%). Syndrome-directed treatment suggested the use of broad-spectrum antibiotics in 75/133 (56% sensitivity) children with bacteraemic and 63/71 (89% sensitivity) children with meningitis. CONCLUSIONS: Twenty clinical features, oxygen saturation measurements, and results of malaria blood slides could be used for inpatient, syndrome-based management of acute paediatric admissions. The addition of microscopy of the cerebrospinal fluid and haemoglobin measurements would improve syndrome-directed treatment considerably. This approach might rationalize admission policy and standardize inpatient paediatric care in resource-poor countries, although the clinical detection of bacteraemia remains a problem.
OBJETIVO: Investigar si el enfoque sindrómico aplicado a los pacientes ambulatorios en el protocolo de la Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI) podría extenderse a los pacientes hospitalizados, a fin de proporcionar unas normas mínimas, claras y sencillas, para los centros con pocos recursos. MÉTODOS: Se hizo un estudio prospectivo con una cohorte de ingresados a lo largo de un año a fin de comparar de forma retrospectiva los resultados hipotéticos del manejo sindrómico y el diagnóstico final de los pediatras. Las definiciones de los síndromes de ingreso se basaron en adaptaciones locales del protocolo de la AIEPI que abarcaban 20 características clínicas, la saturación de oxígeno y la microscopía del paludismo. RESULTADOS: Tras excluir a 315 niños con diagnósticos clínicos obvios (p. ej., anemia de células falciformes o quemaduras), se estudiaron 3705 episodios causantes de ingreso. De ellos, 2334 (63%) satisficieron los criterios definitorios de por lo menos un síndrome grave (mortalidad del 8%, frente a < 1% para los casos "no graves"), y en la mitad de éstos coincidían características de dos o más síndromes graves. No se observaron casos de sarampión. El tratamiento sindrómico habría sido apropiado (sensibilidad > 95%) para la neumonía grave, el paludismo grave y la diarrea con deshidratación severa, y probablemente para la malnutrición grave (sensibilidad del 71%). El tratamiento centrado en los síndromes proponía usar antibióticos de amplio espectro en 75/133 (sensibilidad del 56%) niños con bacteriemia y 63/71 (sensibilidad del 89%) niños con meningitis. CONCLUSIÓN: Las veinte características clínicas utilizadas, las mediciones de la saturación de oxígeno y tres pruebas sencillas de laboratorio podrían emplearse para el manejo sindrómico de los niños hospitalizados con problemas agudos de pediatría. El uso adicional de la microscopía del líquido cefalorraquídeo y de las concentraciones de hemoglobina mejoraría considerablemente el tratamiento centrado en los síndromes. Este enfoque permitiría racionalizar la política de ingresos y normalizar la atención pediátrica de los enfermos hospitalizados en los países con pocos recursos, si bien la detección clínica de la bacteriemia sigue planteando dificultades.
OBJECTIF: Rechercher si l'approche syndromique adoptée pour les soins en ambulatoire dans le cadre du protocole de prise en charge intégrée des maladies de l'enfant (PCIME) peut être étendue aux cas hospitalisés en vue de définir des normes minimales de soins simples et claires pour les établissements pauvres en ressources. MÉTHODES: Une étude prospective d'un an portant sur une cohorte de cas hospitalisés a permis de comparer rétrospectivement la performance hypothétique de la prise en charge syndromique avec le diagnostic final établi par un pédiatre. La définition des syndromes observés à l'admission était basée sur une adaptation locale du protocole PCIME et comportait 20 critères cliniques, la mesure de la saturation en oxygène et l'examen microscopique à la recherche des parasites du paludisme. RÉSULTATS: Après exclusion de 315 enfants pour lesquels le diagnostic clinique était évident (par exemple drépanocytose ou brûlures), 3705 épisodes ayant conduit à une hospitalisation ont été étudiés. Parmi ces cas, 2334 (63 %) répondaient aux critères définissant au moins un syndrome grave (mortalité de 8 % contre moins de 1 % pour les cas "non graves"), et la moitié d'entre eux aux critères définissant deux syndromes graves ou plus. Aucun cas de rougeole n'a été observé. Le traitement syndromique aurait été approprié (sensibilité >95 %) pour les cas de pneumonie grave, paludisme grave et diarrhée avec forte déshydratation, et l'aurait probablement été pour les cas de malnutrition grave (sensibilité 71 %). Le traitement selon cette approche préconisait l'utilisation d'antibiotiques à large spectre chez 75 enfants présentant une bactériémie sur 133 (sensibilité 56 %) et 63 enfants atteints de méningite sur 71 (sensibilité 89 %). CONCLUSION: Il est possible d'utiliser 20 critères cliniques, la mesure de la saturation en oxygène et les résultats de l'examen de frottis sanguins pour la recherche du paludisme en vue de la prise en charge syndromique des enfants hospitalisés pour une affection pédiatrique aiguë. L'addition d'un examen microscopique du liquide céphalo-rachidien et d'une mesure de l'hémoglobine améliorerait considérablement le traitement. L'approche syndromique permettrait de rationaliser les politiques d'hospitalisation et de normaliser les soins aux enfants hospitalisés dans les pays pauvres en ressources, même si la détection clinique de la bactériémie reste problématique.