Although the introduction of tissue culture vaccines for rabies has dramatically improved the immunogenicity and safety of rabies vaccines, they are often prohibitively expensive for developing countries. To examine whether smaller doses of these vaccines could be used, we tested the safety and immunogenicity of purified chick embryo cell vaccine (PCECV) on 211 patients in Thailand with World Health Organization (WHO) category II and III exposures to rabies. The patients presented at two Thai hospitals and were randomized into three groups. Patients in Group 1 received 0.1 ml PCECV intradermally at two sites on days 0, 3, 7, and at one site on days 30 and 90. Group 2 was treated similarly, except that purified Vero cell rabies vaccine (PVRV) was used instead of PCECV. Group 3 received 1.0 ml PCECV intramuscularly on days 0, 3, 7, 14, 30 and 90. After 0, 3, 7, 14, 30 and 90 days serum was collected from the subjects and the geometric mean titres (GMTs) of rabies virus neutralizing antibody determined. After 14 days the GMT of 59 patients vaccinated intradermally with PCECV was equivalent to that of patients who received PVRV. Adverse reactions were more frequent in patients who received vaccines intradermally, indicating the reactions were associated with the route of injection, rather than the vaccine per se. We conclude that PCECV is a safe and highly immunogenic vaccine for postexposure rabies vaccination when administered intradermally in 0.1-ml doses using the two-site method (‘‘2,2,2,0,1,1’’) recommended by WHO.
Las vacunas basadas en cultivos tisulares han mejorado espectacularmente la inmunogenicidad e inocuidad de la vacunación antirrábica, pero son a menudo prohibitivamente caras en los países en desarrollo. A fin de determinar si se podía reducir el costo de la vacunación antirrábica postexposición usando dosis más pequeñas de vacuna, analizamos la inocuidad y la inmunogenicidad de una alícuota de 0,1 ml de vacuna purificada obtenida mediante células embrionarias de pollo (VPCEP) administrada intracutáneamente a pacientes que podían haber estado expuestos al virus de la rabia. El estudio abarcó a 211 pacientes que acudieron a dos hospitales de Tailandia con exposiciones a la rabia clasificables en las categorías II y III de la OMS. Se administró inmunoglobulina humana contra la rabia a 125 de los pacientes, y a continuación se asignó aleatoriamente a todos ellos a alguno de los tres grupos establecidos. A los pacientes del grupo 1 se les vacunó intracutáneamente con 0,1 ml de VPCEP en dos puntos del cuerpo los días 0, 3 y 7, y en un punto los días 30 y 90. El grupo 2 fue sometido a ese mismo régimen de vacunación intracutánea, pero en lugar de VPCEP recibió 0,1 ml de vacuna antirrábica purificada obtenida mediante células Vero (VPCV). El grupo 3 fue vacunado intramuscularmente en un punto con 1,0 ml de VPCEP los días 0, 3, 7, 14, 30 y 90. La inoculación se practicó en la parte superior del músculo deltoides o bien en la parte superior del muslo. Se obtuvieron muestras de sangre los días 0, 3, 7, 14, 30 y 90, analizándose el suero en busca de anticuerpos neutralizadores del virus de la rabia. El día 14, los pacientes vacunados intracutáneamnete ya fuera con VPCEP o con VPCV presentaban los mismos títulos de anticuerpos neutralizadores del virus de la rabia. Aunque las reacciones adversas fueron más frecuentes en los pacientes sometidos a inoculación intracutánea, dichas reacciones estaban asociadas a la vía de inyección; no se observó una diferencia importante en el número de reacciones adversas entre los pacientes que habían recibido VPCEP por vía intracutánea y los que habían recibido VPCV por esa misma vía. Nuestra conclusión es que la VPCEP es una vacuna inocua y altamente inmunogénica para la vacunación antirrábica postexposición cuando se administra en dosis de 0,1 ml empleando el método de inyección intracutánea en dos puntos («2,2,2,0,1,1») recomendado por la Organización Mundial de la Salud.
L’introduction de vaccins préparés sur cultures tissulaires a permis d’améliorer considérablement l’immunogénicité et l’innocuité de la vaccination antirabique, mais ces vaccins sont souvent d’un coût prohibitif pour les pays en développement. Afin d’examiner la possibilité de réduire le coût de la vaccination antirabique de post-exposition en utilisant de plus petites doses de vaccin, nous avons étudié l’innocuité et l’immunogénicité de doses de 0,1 ml de vaccin purifié préparé sur cellules d ’embryon de poulet (PCECV), administrées par voie intradermique à des patients potentiellement exposés au virus rabique. L’étude portait sur 211 patients admis dans deux hôpitaux de Thaïlande pour une exposition à la rage de catégorie II et III selon la classification de l’OMS. Des immunoglobulines antirabiques humaines ont été administrées à 125 d’entre eux, puis les 211 patients ont été répartis par tirage au sort dans trois groupes de traitement. Le groupe 1 était vacciné par voie intradermique avec 0,1 ml de PCECV en deux sites les jours 0, 3 et 7 et en un site les jours 30 et 90. Le même schéma de vaccination par voie intradermique a été appliqué au groupe 2, mais avec le vaccin antirabique purifié préparé sur cellules Vero (PVRV). Le groupe 3 était vacciné par voie intramusculaire en un site avec 0,1 ml de PCECV les jours 0, 3, 7, 14, 30 et 90. Les injections étaient pratiquées soit dans le deltoïde soit dans la partie antérolatérale de la cuisse. Des échantillons de sang ont été prélevés les jours 0, 3, 7, 14, 30 et 90 et on a recherché dans le sérum la présence d’anticorps neutralisants dirigés contre le virus rabique. Le jour 14, les patients vaccinés par voie intradermique avec le PCECV et le PVRV présentaient les mêmes titres d’anticorps neutralisants. Bien que les réactions indésirables aient été plus fréquemment rapportées chez les patients vaccinés par voie intradermique, elles étaient associées à la voie d’administration et il n’y avait pas de différence significative du nombre de réactions indésirables rapportées chez les patients ayant reçu le vaccin PCECV et chez ceux ayant reçu le vaccin PVRV par cette même voie. Nous concluons que le PCECV est un vaccin sans danger et hautement immunogène pour la vaccination de post-exposition lorsqu’il est administré en doses de 0,1 ml selon la méthode d’injection intradermique en deux sites (« 2,2,2,0, 1,1 ») recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé.