The Purchase price report released in August 2004 by the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis, and Malaria (Global Fund) was the first publication of a significant amount of real transaction purchase data for antiretrovirals (ARVs). We did an observational study of the ARV transaction data in the Purchase price report to examine the procurement behaviour of principal recipients of Global Fund grants in developing countries. We found that, with a few exceptions for specific products (e.g. lamivudine) and regions (e.g. eastern Europe), prices in low-income countries were broadly consistent or lower than the lowest differential prices quoted by the research and development sector of the pharmaceutical industry. In lower middle-income countries, prices were more varied and in several instances (lopinavir/ritonavir, didanosine, and zidovudine/lamivudine) were very high compared with the per capita income of the country. In all low- and lower middle-income countries, ARV prices were still significantly high given limited local purchasing power and economic strength, thus reaffirming the need for donor support to achieve rapid scale-up of antiretroviral therapy. However, the price of ARVs will have to decrease to render scale-up financially sustainable for donors and eventually for governments themselves. An important first step in reducing prices will be to make available in the public domain as much ARV transaction data as possible to provide a factual basis for discussions on pricing. The price of ARVs has considerable implications for the sustainability of human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome (HIV/AIDS) treatment in the developing world.
El Informe sobre precios de adquisición publicado en agosto de 2004 por el Fondo Mundial de Lucha contra el SIDA, la Tuberculosis y la Malaria (Fondo Mundial) fue la primera publicación en la que se presentó un conjunto relevante de datos de compras de antirretrovirales (ARV) correspondientes a transacciones reales. Llevamos a cabo un estudio observacional de los datos de transacción de ARV que figuran en el Informe sobre precios de adquisición a fin de examinar el comportamiento de adquisición de los principales beneficiarios de las subvenciones del Fondo Mundial en los países en desarrollo. Descubrimos que, exceptuando sólo algunos productos (como la lamivudina) y regiones (por ejemplo Europa oriental), los precios en los países de bajos ingresos eran en general similares o inferiores a los precios diferenciales más bajos citados por el sector de investigación y desarrollo de la industria farmacéutica. En los países de ingresos medianos bajos, los precios eran más variados y en algunos casos (lopinavir/ritonavir, didanosina y zidovudina/lamivudina) eran muy altos en comparación con los ingresos por habitante del país. En todos los países de ingresos bajos o medianos bajos, los precios de los ARV eran todavía significativamente altos, considerando el nivel económico y el limitado poder adquisitivo local, lo que confirma la necesidad de conseguir apoyo de donantes para expandir rápidamente el tratamiento antirretroviral. Sin embargo, el precio de los ARV tendrá que disminuir si se quiere que la expansión sea económicamente sostenible para los donantes y, en definitiva, para los propios gobiernos. Un primer e importante paso para reducir los precios consistirá en hacer de dominio público todos los datos posibles sobre transacciones de ARV, proporcionando así una base objetiva para las discusiones sobre la fijación de precios. Del precio de los ARV depende en gran medida la sostenibilidad de la terapia contra el virus de la inmunodeficiencia humana/síndrome de inmunodeficiencia adquirida (VIH/SIDA) en el mundo en desarrollo.
Le Purchase price report, publié en août 2004 par le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), a été la première publication à contenir une quantité importante de données de transaction réelles concernant les antirétroviraux (ARV). Une étude d'observation a été réalisée sur les données de ce rapport en vue d'analyser les comportements d'achat des principaux bénéficiaires des subventions du Fonds mondial parmi les pays en développement. D'après les résultats de cette étude, mises à part quelques exceptions concernant des produits (lamivudine, par exemple) ou des régions spécifiques (Europe de l'Est, par exemple), les prix payés par les pays à faible revenu étaient à peu près du même ordre, voire plus faibles, que les prix différentiels les plus bas cités par le secteur recherche et développement de l'industrie pharmaceutique. Dans les pays à revenu faible à modéré, les prix présentaient de plus fortes variations et, dans certains cas (lopinavir/ritonavir, didanosine et zidovudine/lamivudine) étaient même très hauts en comparaison du revenu par habitant national. Pour l'ensemble de ces pays, les prix des ARV restaient considérablement élevés en regard du pouvoir d'achat et de la puissance économique limités de ces pays, ce qui conduit à réaffirmer la nécessité d'un soutien sous forme de dons pour obtenir un élargissement rapide de l'accès au traitement antirétroviral. Il faudra toutefois que les prix de revient des ARV baissent pour rendre cet élargissement supportable sur le plan financier pour les donateurs et ultérieurement pour les gouvernements eux-mêmes. Une étape importante dans la réduction des prix consistera à rendre publiques, dans la mesure du possible, les données de transaction relatives aux ARV, en vue de fournir une base factuelle aux négociations concernant les prix de ces médicaments. Ces prix ont des conséquences majeures sur les possibilités de maintenir l'accès au traitement du VIH/SIDA dans le monde en développement.