PROBLEM: India has the world's largest number of maternal deaths estimated at 117 000 per year. Past efforts to provide skilled birth attendants and emergency obstetric care in rural areas have not succeeded because obstetricians are not willing to be posted in government hospitals at subdistrict level. APPROACH: We have documented an innovative public-private partnership scheme between the Government of Gujarat, in India, and private obstetricians practising in rural areas to provide delivery care to poor women. LOCAL SETTING: In April 2007, the majority of poor women delivered their babies at home without skilled care. RELEVANT CHANGES: More than 800 obstetricians joined the scheme and more than 176 000 poor women delivered in private facilities. We estimate that the coverage of deliveries among poor women under the scheme increased from 27% to 53% between April and October 2007. The programme is considered very successful and shows that these types of social health insurance programmes can be managed by the state health department without help from any insurance company or international donor. LESSONS LEARNED: At least in some areas of India, it is possible to develop large-scale partnerships with the private sector to provide skilled birth attendants and emergency obstetric care to poor women at a relatively small cost. Poor women will take up the benefit of skilled delivery care rapidly, if they do not have to pay for it.
PROBLEMA: La India es el país con mayor número de defunciones maternas, estimadas en 117 000 al año. Los esfuerzos desplegados hasta ahora para dotar de parteras cualificadas y atención obstétrica de urgencia a las zonas rurales no han tenido éxito porque los obstetras no están dispuestos a trabajar en hospitales públicos a nivel subdistrital. ENFOQUE: Hemos documentado una innovadora fórmula de colaboración publicoprivada acordada entre el gobierno de Gujarat, India, y obstetras privados que ejercen en zonas rurales para proporcionar atención obstétrica a las mujeres pobres. CONTEXTO LOCAL: En abril de 2007, la mayoría de las mujeres pobres dieron a luz en el hogar sin atención cualificada. CAMBIOS DESTACABLES: Más de 800 obstetras participaron en ese sistema, y más de 176 000 mujeres pobres dieron a luz en centros privados. Estimamos que la cobertura de partos asistidos entre las mujeres pobres en el marco de ese sistema aumentó del 27% al 53% entre abril y octubre de 2007. El programa, que se considera que ha tenido gran éxito, muestra que este tipo de iniciativas de seguro social de enfermedad pueden ser administradas por el ministerio de salud sin ayuda de ningún donante internacional o aseguradora. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: Al menos en algunas zonas de la India, es posible forjar alianzas en gran escala con el sector privado al objeto de proporcionar parteras cualificadas y atención obstétrica de urgencia para las mujeres pobres a un costo relativamente bajo. Si saben que pueden obtenerla gratuitamente, las mujeres pobres no tardan en recurrir a la atención obstétrica de urgencia.
PROBLÉMATIQUE: L'Inde est le pays du monde subissant la plus forte mortalité maternelle, estimée à 117 000 décès par an. Les efforts consentis dans le passé pour fournir une assistance à la naissance par du personnel qualifié et des soins obstétricaux d'urgence dans les zones rurales n'ont pas abouti car les obstétriciens étaient peu disposés à être affectés dans des hôpitaux publics de niveau inférieur au district. DÉMARCHE: Nous avons réuni des informations sur un partenariat public/privé innovant entre le Gouvernement du Gujarat en Inde et des obstétriciens privés exerçant dans des zones rurales, ayant pour objectif de proposer des soins à l'accouchement aux femmes pauvres. CONTEXTE LOCAL: En avril 2007, la majorité des femmes pauvres accouchaient à domicile, sans recevoir de soins qualifiés. MODIFICATIONS PERTINENTES: Plus de 800 obstétriciens ont accepté de participer au schéma et plus de 176 000 femmes pauvres ont accouché dans des établissements privés. Nous estimons que la couverture par l'assistance à l'accouchement dans le cadre du schéma chez les femmes pauvres est passée de 27 % à 53 % entre avril et octobre 2007. Ce programme est considéré comme très fructueux et montre que les programmes sociaux d'assurance santé de ce type peuvent être gérés par le Ministère de la santé, sans l'aide d'une compagnie d'assurance ou d'un donateur international. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Dans certaines zones de l'Inde au moins, il est possible de développer des partenariats à grande échelle avec le secteur privé pour offrir une assistance à la naissance par du personnel qualifié et des soins obstétricaux d'urgence aux femmes pauvres, à un coût relativement faible. Les femmes pauvres seront rapidement demandeuses de soins à l'accouchement qualifiés si elles n'ont pas à les payer.