Problem Long-lasting insecticidal nets (LLINs) are important tools in malaria control. South Sudan, like many other endemic countries, has struggled to improve LLIN coverage and utilization. Approach In 2006, Southern Sudan – known as South Sudan after independence in 2011 – initiated a strategic plan to increase LLIN coverage so that at least 60% of households had at least one LLIN each. By 2008, the target coverage was 80% of households and the Global Fund had financed a phased scale-up of LLIN distribution in the region. Local setting South Sudan’s entire population is considered to be at risk of malaria. Poor control of the vectors and the large-scale movements of returnees, internally displaced people and refugees have exacerbated the problem. Relevant changes By 2012, approximately 8.0 million LLINs had been distributed in South Sudan. Between 2006 and 2009, the percentage of households possessing at least one LLIN increased from about 12% to 53% and LLIN utilization rates increased from 5 to 25% among children younger than 5 years and from 5 to 36% among pregnant women. The number of recorded malaria cases increased from 71 948 in 2008 to 1 198 357 in 2012. Lessons learnt In post-conflict settings, a phased programme for the national scale-up of LLIN coverage may not have a substantial impact. A nationwide campaign that is centrally coordinated and based on sound guidelines may offer greater benefits. A strong partnership base and effective channels for the timely and supplementary deployment of LLINs may be essential for universal coverage.
Resumen Situación Los mosquiteros insecticidas de larga duración (LLIN, por sus singlas en inglés) son herramientas importantes para el control de la malaria. Sudán del Sur, como muchos otros países endémicos, ha luchado por mejorar el uso y la cobertura de los LLIN. Enfoque En 2006, Sudán meridional, conocido como Sudán del Sur desde su independencia en 2011, inició un plan estratégico para aumentar la cobertura de los LLIN a fin de que como mínimo el 60 % de los hogares dispusieran de al menos un LLIN. En 2008, la cobertura objetivo era un 80 % de los hogares y el Fondo Mundial había financiado un plan de ampliación por fases de distribución de LLIN en la región. Marco regional Se considera que toda la población de Sudán del Sur está en riesgo de contraer la malaria. Además, el control deficiente de los vectores y los movimientos a gran escala de los repatriados, los desplazados internos y los refugiados han exacerbado el problema. Cambios importantes En 2012 se habían distribuido unos 8 millones de LLIN en Sudán del Sur. Entre 2006 y 2009, el porcentaje de hogares que poseían al menos un LLIN aumentó de alrededor del 12 % al 53 % y las tasas de uso de LLIN aumentaron del 5 al 25 % entre los niños menores de 5 años y del 5 al 36 % entre las mujeres embarazadas. El número de casos registrados de malaria aumentó de 71 948 en 2008 a 1 198 357 en 2012. Lecciones aprendidas En los contextos posteriores a un conflicto, es posible que un programa gradual para la ampliación de la cobertura nacional de LLIN no tenga un efecto sustancial. Una campaña nacional que esté coordinada de forma central y se base en directrices sólidas puede ofrecer mayores beneficios. Por otro lado, una base de colaboración fuerte y canales eficaces para el despliegue oportuno y complementario de LLIN pueden ser esenciales para la cobertura universal.
Résumé Problème Les moustiquaires imprégnées d'insecticide longue durée (MILD) sont des outils importants dans la lutte contre le paludisme. Le Soudan du Sud, comme beaucoup d'autres pays endémiques, s'efforce d'améliorer la couverture et l'utilisation des MILD. Approche En 2006, le sud du Soudan - appelé Soudan du Sud après son indépendance en 2011 - a lancé un plan stratégique visant à augmenter la couverture des MILD, de sorte qu'au moins 60% des ménages disposent d'une moustiquaire au moins. En 2008, l'objectif de couverture était de 80% des ménages et le Fonds mondial a financé un élargissement progressif de la distribution des MILD dans la région. Environnement local L’ensemble de la population du Soudan du Sud est considérée comme exposée au paludisme. Un contrôle médiocre des vecteurs et la forte ampleur des mouvements de rapatriés, de déplacés internes et de réfugiés ont exacerbé le problème. Changements significatifs En 2012, environ 8 millions de MILD ont été distribuées au Soudan du Sud. Entre 2006 et 2009, le pourcentage de ménages possédant au moins une MILD est passé d'environ 12% à 53%, et le taux d'utilisation des MILD est passé de 5% à 25% chez les enfants de moins de 5 ans et de 5% à 36% chez les femmes enceintes. Le nombre de cas de paludisme enregistrés est passé de 71 948 en 2008 à 1 198 357 en 2012. Leçons apprises Dans des contextes post-conflictuels, un programme échelonné pour l'élargissement au niveau national de la couverture des MILD peut ne pas avoir d'impact important. Une campagne nationale coordonnée de manière centrale et basée sur des directives judicieuses peut offrir de plus grands avantages. Une base de partenariat solide et des moyens efficaces pour le déploiement rapide et complémentaire de MILD peuvent être essentiels à une couverture universelle.