OBJECTIVE: To estimate the impact of global strategies, such as pooled procurement arrangements, third-party price negotiation and differential pricing, on reducing the price of antiretrovirals (ARVs), which currently hinders universal access to HIV/AIDS treatment. METHODS: We estimated the impact of global strategies to reduce ARV prices using data on 7253 procurement transactions (July 2002-October 2007) from databases hosted by WHO and the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria. FINDINGS: For 19 of 24 ARV dosage forms, we detected no association between price and volume purchased. For the other five ARVs, high-volume purchases were 4-21% less expensive than medium- or low-volume purchases. Nine of 13 generic ARVs were priced 6-36% lower when purchased under the Clinton Foundation HIV/AIDS Initiative (CHAI). Fifteen of 18 branded ARVs were priced 23-498% higher for differentially priced purchases compared with non-CHAI generic purchases. However, two branded, differentially priced ARVs were priced 63% and 73% lower, respectively, than generic non-CHAI equivalents. CONCLUSION: Large purchase volumes did not necessarily result in lower ARV prices. Although current plans for pooled procurement will further increase purchase volumes, savings are uncertain and should be balanced against programmatic costs. Third-party negotiation by CHAI resulted in lower generic ARV prices. Generics were less expensive than differentially priced branded ARVs, except where little generic competition exists. Alternative strategies for reducing ARV prices, such as streamlining financial management systems, improving demand forecasting and removing barriers to generics, should be explored.
OBJETIVO: Estimar el impacto de estrategias mundiales como los arreglos de compras conjuntas, la negociación de precios a través de terceros y la fijación de precios diferenciales en lo relativo a reducir el precio de los antirretrovirales (ARV), factor que está obstaculizando el acceso universal al tratamiento de la infección por VIH/SIDA. MÉTODOS: Estimamos la repercusión de las estrategias mundiales tendentes a reducir el precio de los ARV a partir de los datos sobre 7253 operaciones de compra (julio de 2002 a octubre de 2007) extraídos de bases de datos de la OMS y del Fondo Mundial de Lucha contra el SIDA, la Tuberculosis y la Malaria. RESULTADOS: En 19 de las 24 formas farmacéuticas de ARV consideradas no detectamos ninguna relación entre el precio y la cantidad adquirida. Respecto a los otros cinco antirretrovirales, las compras de grandes cantidades fueron un 4%-21% más baratas que las compras de cantidades medias o bajas. Nueve de los 13 ARV genéricos se obtuvieron a precios entre un 6% y un 36% más bajos cuando se compraron a través de la Iniciativa VIH/SIDA de la Fundación Clinton (CHAI). Para quince de los 18 antirretrovirales de marca se fijó un precio un 23%-498% mayor en las compras con precios diferenciales que en las compras de genéricos no mediadas por la CHAI. Sin embargo, dos ARV de marca para los que se fijaron precios diferenciales se obtuvieron un 63% y un 73% más baratos que sus equivalentes genéricos no mediados por la CHAI. CONCLUSIÓN: La compra de grandes cantidades de ARV no siempre se tradujo en un abaratamiento de los mismos. Aunque los planes actuales de compras conjuntas harán que aumente el volumen de las adquisiciones, es dudoso que se consiga ahorrar dinero, y en todo caso esas economías deberían sopesarse considerando los costos programáticos. La negociación a través de terceros, por conducto de la CHAI, permitió abaratar los ARV genéricos. Los medicamentos genéricos fueron menos costosos que los ARV de marca sometidos a precios diferenciales, salvo cuando la competencia entre genéricos era escasa. Es preciso estudiar estrategias alternativas para reducir los precios de los ARV, como por ejemplo simplificar los sistemas de gestión financiera, mejorar las previsiones de la demanda y eliminar los obstáculos a la obtención de genéricos.
OBJECTIF: Estimer l'impact de stratégies mondiales, telles que l'organisation d'achats groupés, la négociation des prix avec l'aide d'un tiers et la tarification différentielle, en termes de baisse des prix des antirétroviraux (ARV), lesquels prix sont actuellement un obstacle à l'accès universel au traitement contre le VIH/sida. MÉTHODES: Nous avons estimé l'impact des stratégies mondiales pour réduire les prix des ARV à partir des données de 7253 transactions d'achat (juillet 2002-octobre 2007), tirées de bases de données hébergées par l'OMS et le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. RÉSULTATS: Pour 19 des 24 formes posologiques d'antirétroviraux, nous n'avons mis en évidence aucune association entre le prix et le volume acheté. Pour les cinq autres formes posologiques, les achats de gros volumes étaient facturés 4 à 21 % moins chers que les achats de volumes faibles à moyens. Neuf des 13 ARV génériques ont été facturés 6 à 36 % de moins lorsqu'ils étaient acquis sous l'égide de l'Initiative contre le VIH/sida de la Fondation Clinton (CHAI). Quinze des 18 ARV de marque ont été facturés 23 à 498 % plus chers dans le cadre d'achats à prix différentiel que les génériques achetés sans la médiation de la CHAI. Néanmoins, deux ARV de marque, bénéficiant de la tarification différentielle, ont été facturés 63 et 73 % moins chers respectivement que des équivalents génériques acquis sans la médiation de la CHAI. CONCLUSION: L'achat de gros volumes d'ARV ne s'accompagnait pas nécessairement d'une diminution du prix de ces médicaments. Même si les achats groupés actuellement prévus devraient accroître encore les volumes d'achat, les économies qui en découleront sont incertaines et doivent être mises en balance avec les coûts programmatiques. Les négociations avec la médiation de la tierce partie CHAI ont permis d'obtenir une baisse des prix pour les ARV génériques. Ces génériques étaient moins coûteux que les ARV de marque bénéficiant d'une facturation différentielle, sauf dans les cas où il existait peu de concurrence entre les génériques. Il convient d'explorer d'autres stratégies pour réduire les prix des ARV, telles que la rationalisation des systèmes de gestion financière, l'amélioration de la prévision de la demande et l'élimination des obstacles à l'utilisation des génériques.