This paper examines the policy options for the regulation of dual job holding by medical professionals in highly resource-constrained settings. Such activity is generally driven by a lack of resources in the public sector and low pay, and has been associated with the unauthorized use of public resources and corruption. It is also typically poorly regulated; regulations are either lacking, or when they exist, are vague or poorly implemented because of low regulatory capacity. This paper draws on the limited evidence available on this topic to assess a number of regulatory options in relation to the objectives of quality of care and access to services, as well as some of the policy constraints that can undermine implementation in resource-poor settings. The approach taken in highlighting these broader social objectives seeks to avoid the value judgements regarding dual working and some of its associated forms of behaviour that have tended to characterize previous analyses. Dual practice is viewed as a possible system solution to issues such as limited public sector resources (and incomes), low regulatory capacity and the interplay between market forces and human resources. This paper therefore offers some support for policies that allow for the official recognition of such activity and embrace a degree of professional self-regulation. In providing clearer policy guidance, future research in this area needs to adopt a more evaluative approach than that which has been used to date.
En este artículo se examinan las opciones de política para la regulación de la doble práctica profesional entre el personal médico en los entornos con recursos muy limitados. Tal actividad se debe en general a la falta de recursos del sector público y a las bajas remuneraciones y se ha asociado al uso no autorizado de recursos públicos y a problemas de corrupción. Es también un ámbito tradicionalmente mal regulado; las normas al respecto son inexistentes, y cuando existen son vagas o se aplican mal debido a la escasa capacidad reguladora. En el presente artículo se utiliza la escasa evidencia disponible sobre este tema para evaluar varias opciones normativas en relación con los objetivos de calidad de la atención y acceso a los servicios, así como algunas de las limitaciones de política que pueden socavar la aplicación en los entornos con pocos recursos. En la perspectiva adoptada para destacar estos objetivos sociales amplios se ha procurado evitar los juicios de valor, frecuentes en análisis anteriores, respecto a la doble práctica y algunos de los comportamientos asociados. La doble práctica se considera una posible solución de los sistemas ante problemas tales como unos recursos (y unos ingresos) públicos limitados, una escasa capacidad reguladora y la interacción entre las fuerzas del mercado y los recursos humanos. En consecuencia, en este artículo se tiende a apoyar las políticas que permiten reconocer oficialmente esas actividades y se aboga por un cierto grado de autorregulación profesional. Para proporcionar una orientación normativa más precisa, las futuras investigaciones en este terreno deberán adoptar un enfoque más evaluativo que el utilizado hasta la fecha.
Le présent article étudie les options possibles dans la réglementation de l'exercice d'un double métier par les membres des professions médicales des pays à ressources très limitées. La deuxième activité est généralement motivée par le manque de ressources et le faible niveau de rémunération dans le secteur public. Une relation a été établie entre l'exercice d'une deuxième activité et le détournement de fonds publics et la corruption. Cette activité est habituellement peu réglementée : il n'existe souvent pas de réglementations ou celles en vigueur sont vagues ou rarement appliquées, en raison de la faible compétence de réglementation. L'article s'appuie sur les éléments limités disponibles à ce sujet pour évaluer un certain nombre d'options, en tenant compte des objectifs de qualité des soins et d'accessibilité des services, ainsi que de certaines contraintes politiques susceptibles de compromettre l'application de ces réglementations dans les pays à ressources limitées. L'approche adoptée pour dégager des objectifs sociaux plus larges s'efforce d'éviter les jugements de valeurs portés sur l'exercice d'un double métier et sur certaines des formes de comportement pouvant lui être associées, jugements qui tendaient à caractériser les analyses antérieures. La pratique d'un double métier est considérée comme une solution organisationnelle possible à des problèmes tels que le manque de ressources (et de revenus) du secteur public, la faible compétence de réglementation et l'interaction entre les forces du marché et les ressources humaines. Le présent article propose donc un document d'appui pour l'élaboration de politiques autorisant la reconnaissance officielle d'un tel double métier et prévoyant un certain degré d'autoréglementation de la profession. Les futurs travaux de recherche dans ce domaine devront adopter une démarche plus évaluative que celles appliquées jusqu'à présent, ce qui fournira des éléments d'orientation plus éclairants.