PROBLEM: Many resource-poor countries have started scaling up antiretroviral therapy (ART). While reports from individual clinics point to successful implementation, there is limited information about progress in government institutions at a national level. APPROACH: Malawi started national ART scale-up in 2004 using a structured approach. There is a focus on one generic, fixed-dose combination treatment with stavudine, lamivudine and nevirapine. Treatment is delivered free of charge to eligible patients with HIV and there is a standardized system for recruiting patients, monthly follow-up, registration, monitoring and reporting of cases and outcomes. All treatment sites receive quarterly supervision and evaluation. LOCAL SETTING: In January 2004, there were nine public sector facilities delivering ART to an estimated 4 000 patients. By December 2005, there were 60 public sector facilities providing free ART to 37 840 patients using national standardized systems. Analysis of quarterly cohort treatment outcomes at 12 months showed 80% of patients were alive, 10% dead, 9% lost to follow-up and 1% had stopped treatment. LESSONS LEARNED: Achievements were the result of clear national ART guidelines, implementing partners working together, an intensive training schedule focused on clinical officers and nurses, a structured system of accrediting facilities for ART delivery, quarterly supervision and monitoring, and no stock-outs of antiretroviral drugs. The main challenges are to increase the numbers of children, pregnant women and patients with tuberculosis being started on ART, and to avert high early mortality and losses to follow-up. The capacity of the health sector to cope with escalating case loads and to scale up prevention alongside treatment will determine the future success of ART delivery in Malawi.
PROBLEMA: Muchos países con escasos recursos han iniciado una expansión del tratamiento antirretrovírico (TAR). Aunque los informes de algunas clínicas señalan el éxito de la iniciativa, hay escasa información sobre los progresos realizados en las instituciones gubernamentales a nivel nacional. ESTRATEGIA: Malawi comenzó en 2004 la expansión nacional del TAR con una estrategia estructurada, centrada en el tratamiento con un genérico consistente en la combinación de estavudina, lamivudina y nevirapina a dosis fijas. El tratamiento es ofrecido gratuitamente a los pacientes infectados por VIH que cumplen los criterios, y hay un sistema normalizado de reclutamiento de los pacientes, seguimiento mensual, registro, y monitorización y notificación de los casos y los resultados. Todos los lugares donde se dispensa el tratamiento son supervisados y evaluados trimestralmente. ENTORNO LOCAL: En enero de 2004 había nueve centros del sector público que proporcionaban TAR a unos 4 000 pacientes. En diciembre de 2005 había 60 centros del sector público que proporcionaban TAR gratuito a 37 840 pacientes en el marco de los sistemas nacionales normalizados. El análisis de los resultados trimestrales del tratamiento de las cohortes a los 12 meses reveló que el 80% de los pacientes estaban vivos y el 10% muertos, mientras que en el 9% se había interrumpido el seguimiento y en el 1% se había detenido el tratamiento. ENSEÑANZAS: Los logros se debieron a la existencia de directrices nacionales claras sobre el TAR, al trabajo en colaboración con los asociados, a un plan intensivo de formación centrado en los ayudantes clínicos y las enfermeras, a un sistema estructurado de acreditación de los centros dispensadores de TAR, a la supervisión y monitorización trimestrales, y al hecho de que nunca se agotaran las existencias de antirretrovíricos. Los principales retos consisten en aumentar el número de niños, embarazadas y pacientes tuberculosos que reciben TAR, y evitar la elevada mortalidad inicial y las interrupciones del seguimiento. La capacidad del sector de la salud para hacer frente al aumento del número de casos y la ampliación de la prevención a la par del tratamiento serán determinantes del éxito futuro del TAR en Malawi.
PROBLÉMATIQUE: De nombreux pays pauvres en ressources ont entamé l'extension du traitement antirétroviral (ART). Si les informations provenant des différents établissements font état d'une mise en æuvre satisfaisante, les données restent limitées quant aux progrès accomplis par les services publics au niveau national. DÉMARCHE: Le Malawi a commencé l'extension du traitement antirétroviral au niveau national en 2004 au moyen d'une approche structurée utilisant principalement une association fixe de type générique, associant stavudine, lamivudine et néviparine. Le traitement est fourni gratuitement aux sujets porteurs du VIH et remplissant les critères d'inclusion et un système normalisé est appliqué pour le recrutement des malades, le suivi mensuel, l'enregistrement et la surveillance, ainsi que pour la notification des cas et des issues du traitement. Une supervision et une évaluation trimestrielles sont assurées dans tous les centres de traitement. SITUATION LOCALE: En janvier 2004, un traitement antirétroviral était fourni à quelque 4000 malades dans neuf centres relevant du secteur public. En décembre 2005, 60 de ces centres délivraient gratuitement des antirétroviraux à 37 840 malades par l'intermédiaire de systèmes nationaux normalisés. L'analyse des résultats trimestriels du traitement pour les cohortes a montré qu'au bout de 12 mois 80 % des sujets étaient en vie, 10 % étaient décédés, alors qu'on avait perdu la trace de 9 % d'entre eux et qu'on enregistrait 1 % d'abandons du traitement. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Les résultats ont pu être obtenus grâce à des directives nationales claires sur le traitement antirétroviral, à la collaboration entre les partenaires chargés de la mise en æuvre, à une formation intensive des cliniciens et des infirmières, à un système structuré d'accréditation des centres appelés à délivrer le traitement, à une supervision et une surveillance trimestrielles, ainsi qu'à un approvisionnement continu en antirétroviraux. Les principaux défis consistent à améliorer le nombre - limité au demeurant - d'enfants, de femmes enceintes et de malades souffrant de la tuberculose et entamant un traitement ARV et à réduire la forte mortalité précoce et le nombre de sujets perdus de vue. L'aptitude du secteur de la santé à faire face au nombre sans cesse plus élevé de cas et à étendre les activités de prévention en plus du traitement est aussi une source de préoccupations. C'est la capacité à relever ces défis qui conditionnera le succès du traitement antirétroviral au Malawi.