OBJECTIVE: To examine associations between exposure to physical violence (PV) or sexual violence (SV) and adverse health behaviours among a sample of children in five African countries. METHODS: In a cross-sectional analysis of data from Namibia, Swaziland, Uganda, Zambia and Zimbabwe - countries that participated in the Global School-based Student Health Survey in 2003 or 2004 - we compared the relative frequency of several adverse health behaviours among children (primarily students 13-15 years of age) who did and who did not report exposure to PV or SV. We estimated odds ratios (ORs) for such behaviours and their 95% confidence intervals (CIs) after adjusting for age and sex. FINDINGS: Exposure to PV during the 12 months preceding the survey was reported by 27-50% (average: 42%) of the children studied in the five countries, and lifetime exposure to SV was reported by 9-33% (average: 23%). Moderate to strong associations were observed between exposure to PV or SV and measures of mental health, suicidal ideation, current cigarette use, current alcohol use, lifetime drug use, multiple sex partners and a history of sexually transmitted infection (P < 0.05 for all associations). For example, the odds of being a current cigarette smoker were higher in children involved in one fight (OR: 2.20; 95% CI: 1.77-2.75), 2-5 fights (OR: 3.43; 95% CI: 2.54-4.63), or 6 fights or more (OR: 5.95; 95% CI: 4.37-8.11) (P for trend < 0.001) during the 12 months preceding the survey than in children unexposed to PV. CONCLUSION: Childhood exposure to PV and SV is common among African children in some countries and is associated with multiple adverse health behaviours. In developing countries, increased awareness of the frequency of exposure to violence among children and its potential health consequences may lead to heightened attention to the need for health promotion and preventive programmes that address the problem.
OBJETIVO: Examinar la relación entre la exposición a violencia física (VF) o violencia sexual (VS) y los comportamientos de salud adversos en una muestra de niños de cinco países africanos. MÉTODOS: Mediante un análisis transversal de datos de Namibia, Swazilandia, Uganda, Zambia y Zimbabwe -países que participaron en el Estudio mundial de la salud de los alumnos en las escuelas en 2003 o 2004- procedimos a comparar la frecuencia relativa de varios comportamientos de salud adversos entre los niños (principalmente escolares de 13 a 15 años), según hubieran declarado o no que habían estado expuestos a VF o VS. Se estimaron las razones de posibilidades (OR) para tales comportamientos y sus intervalos de confianza (IC) del 95% después de ajustar los datos en función de la edad y el sexo. RESULTADOS: Entre el 27% y el 50% (promedio: 42%) de los niños estudiados en los cinco países declararon haber estado expuestos a VF durante los 12 meses previos a la encuesta, y un 9%-33% (promedio: 23%) declaró haber estado expuesto a VS en algún momento de su vida. Se observó una relación entre moderada y fuerte entre la exposición a VF o VS y la adopción de medidas de salud mental, las ideas suicidas, el consumo de cigarrillos del momento, el consumo de alcohol del momento, el uso de drogas a lo largo de la vida, la relación con varias parejas sexuales y la existencia de antecedentes de infección de transmisión sexual (p < 0,05 en todos los casos). Por ejemplo, la probabilidad de que el niño fumara cigarrillos a la sazón fue mayor entre los que se habían visto implicados en una pelea (OR: 2,20; IC95%: 1,77-2,75), 2-5 peleas (OR: 3,43; IC95%: 2,54-4,63) o 6 peleas o más (OR: 5,95; IC95%: 4,37-8,11) (p de la tendencia < 0,001) en los 12 meses previos al estudio que en los niños no expuestos a VF. CONCLUSIÓN: La exposición a VF y VS es común entre los niños africanos en algunos países y se asocia a numerosos comportamientos de salud adversos. En los países en desarrollo, una mayor sensibilización sobre la frecuencia de la exposición de los niños a la violencia y sus posibles consecuencias sanitarias puede resaltar la necesidad de emprender programas de prevención y de promoción de la salud que aborden ese problema.
OBJECTIF: Examiner les associations entre exposition à des violences physiques (VP) ou à des violences sexuelles (VS) et comportements préjudiciables à la santé parmi un échantillon d'enfants de cinq pays africains. MÉTHODES: Dans le cadre d'une analyse transversale des données provenant de Namibie, du Swaziland, d'Ouganda, de Zambie et du Zimbabwe - pays ayant participé à l'Enquête mondiale sur les comportements de santé des enfants d'âge scolaire en 2003 et 2004 - , nous avons comparé les fréquences de plusieurs comportements préjudiciables à la santé chez les enfants (principalement les enfants scolarisés de 13 à 15 ans) ayant rapporté ou n'ayant pas rapporté une exposition à des VP ou des VS. Nous avons estimé les Odds Ratios (OR) pour ces comportements et les intervalles de confiance à 95 % correspondants (IC), après ajustement pour l'âge et le sexe. RÉSULTATS: 27 à 50 % (42 % en moyenne) des enfants étudiés dans les cinq pays ont signalé avoir été exposés à des VP pendant les 12 mois précédant l'enquête et 9 à 33 % (23 % en moyenne) ont rapporté avoir été exposés à des VS leur vie durant. On a observé des associations modérées à forte entre l'exposition à des VP ou à des VS et des mesures de la santé mentale, les idées de suicide, le tabagisme actuel (cigarettes), la consommation d'alcool actuelle, l'usage de drogues sur la durée de vie, la multiplication des partenaires sexuels et les antécédents d'infection sexuellement transmissible (p < 0,05 pour l'ensemble des associations). Par exemple, l'Odds ratio associé au tabagisme actuel (cigarettes) était plus élevé chez les enfants ayant participé à une bagarre (OR : 2,20 ; IC à 95 % : 1,77-2,75), à 2-5 bagarres (OR : 3,43 ; IC à 95 % : 2,54-4,63) et à 6 bagarres ou plus (OR : 5,95 ; IC à 95 % : 4,37-8,11) (p de tendance < 0,001) pendant les 12 mois précédant l'enquête, que chez les enfants non exposés à des VP. CONCLUSION: L'exposition à des VP ou à des VS est courante chez les enfants de certains pays d'Afrique et on relève des associations entre cette exposition et plusieurs comportements préjudiciables à la santé. Dans les pays en développement, la prise de conscience grandissante de la fréquence des expositions à la violence chez les enfants et de leurs conséquences potentielles sur la santé pourrait rendre les responsables plus attentifs aux besoins en matière programmes de promotion de la santé et de prévention pour faire face à ce problème.