OBJECTIVE: To describe the epidemiology of respiratory syncytial virus (RSV) infection in a developing country. METHODS: The work was carried out in three hospitals for primary cases and in the community for secondary cases in the western region of the Gambia, West Africa. RSV infection was diagnosed by immunofluorescence of nasopharyngeal aspirate samples in children younger than two years admitted to hospital with acute lower respiratory infection (ALRI). Routine records of all children with ALRI were analysed, and the incidence rates of ALRI, severe RSV-associated respiratory illness and hypoxaemic RSV infections were compared. A community-based study was undertaken to identify secondary cases and to obtain information about spread of the virus. FINDINGS: 4799 children with ALRI who were younger than two years and lived in the study area were admitted to the study hospitals: 421 had severe RSV-associated respiratory illness; 55 of these were hypoxaemic. Between 1994 and 1996, the observed incidence rate for ALRI in 100 children younger than one year living close to hospital was 9.6 cases per year; for severe RSV-associated respiratory illness 0.83; and for hypoxaemic RSV-associated respiratory illness 0.089. The proportion of all ALRI admissions due to RSV was 19%. Overall, 41% of children younger than five years in compounds in which cases lived and 42% in control compounds had evidence of RSV infection during the surveillance period. CONCLUSION: RSV is an important cause of ALRI leading to hospital admission in the Gambia. Morbidity is considerable and efforts at prevention are worthwhile.
OBJETIVO: Describir la epidemiología de la infección por el virus respiratorio sincitial en un país en desarrollo. MÉTODOS: El trabajo se llevó a cabo en tres hospitales para los casos primarios y en la comunidad para los casos secundarios, en la región occidental de Gambia, África occidental. Los casos de infección por el VRS fueron diagnosticados mediante inmunofluorescencia de muestras del aspirado nasofaríngeo en los niños menores de dos años ingresados en el hospital con infección aguda de las vías respiratorias inferiores (IAVRI). Se analizaron los registros ordinarios de todos los niños con IAVRI, comparándose las tasas de incidencia de IAVRI, enfermedad respiratoria grave asociada al VRS e infecciones hipoxémicas por el VRS. Se emprendió un estudio comunitario para identificar los casos secundarios y obtener información sobre la propagación del virus. RESULTADOS: En los hospitales en cuestión ingresaron 4799 menores de dos años con IAVRI que vivían en la zona estudiada: 421 sufrían trastornos respiratorios graves asociados al VRS, y de ellos 55 presentaban hipoxemia. Entre 1994 y 1996, la tasa de incidencia observada para las IAVRI en 100 niños menores de un año que vivían cerca del hospital fue de 9,6 casos anuales, para la enfermedad respiratoria grave asociada al VRS fue de 0,83, y para la enfermedad respiratoria hipoxémica asociada al VRS, de 0,089. La proporción de ingresos por IAVRI debidos al VRS fue del 19%. Globalmente, el 41% de los menores de cinco años de los complejos de viviendas en que habitaban los casos y el 42% de los complejos de control mostraron signos de infección por el VRS durante el periodo de vigilancia. CONCLUSIÓN: El VRS es una causa importante de los casos de IAVRI que acaban siendo hospitalizados en Gambia. Dada esa considerable morbilidad, las actividades de prevención están justificadas.
OBJECTIF: Décrire l'épidémiologie de l'infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) dans un pays en développement. MÉTHODES: L'étude a été réalisée dans trois hôpitaux pour les cas primaires et dans la communauté pour les cas secondaires dans la partie occidentale de la Gambie, en Afrique de l'Ouest. L'infection à VRS a été diagnostiquée par immunofluorescence sur des échantillons rhinopharyngés prélevés par aspiration chez des enfants de moins de 2 ans hospitalisés pour une infection aiguë des voies respiratoires inférieures. Les dossiers de tous les enfants atteints d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures ont été analysés et les taux d'incidence de ces infections, des maladies respiratoires graves associées au VRS et des infections à VRS avec hypoxémie ont été comparés. Une étude dans la communauté a été réalisée pour identifier les cas secondaires et obtenir des informations sur la propagation du virus. RÉSULTATS: Parmi les enfants de moins de 2 ans résidant dans la zone d'étude, 4799 ont été admis dans les hôpitaux de l'étude pour une infection aiguë des voies respiratoires inférieures : 421 présentaient une maladie respiratoire grave associée au VRS, avec hypoxémie pour 55 d'entre eux. Entre 1994 et 1996, le taux d'incidence observé des infections aiguës des voies respiratoires inférieures chez 100 enfants de moins d'un an résidant à proximité de l'hôpital était de 9,6 cas par an ; il était de 0,83 pour les maladies respiratoires graves associées au VRS et de 0,089 pour les maladies respiratoires associées au VRS avec hypoxémie. Par rapport à l'ensemble des cas d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures, ceux dus au VRS représentaient 19 %. Au total, 41 % des enfants de moins de 5 ans résidant dans le même quartier que les cas et 42 % de ceux des quartiers témoins ont présenté des signes d'infection à VRS pendant la période faisant l'objet de la surveillance. CONCLUSION: Le VRS est une cause importante d'infections aiguës des voies respiratoires inférieures conduisant à une hospitalisation en Gambie. Il entraîne une morbidité considérable et les efforts de prévention sont justifiés.