OBJECTIVE: To collect accurate data on disease- and microbial-specific causes and avoidable factors in child deaths in a developing country. METHODS: A systematic prospective audit of deaths of children seen at Goroka Hospital in the highlands of Papua New Guinea was carried out. Over a 24-month period, we studied 353 consecutive deaths of children: 126 neonates, 186 children aged 1-59 months, and 41 children aged 5-12 years. FINDINGS: The most frequent age-specific clinical diagnoses were as follows: for neonates - very low birth weight, septicaemia, birth asphyxia and congenital syphilis; for children aged 1-59 months - pneumonia, septicaemia, marasmus and meningitis; and for children aged 5-12 years - malignancies and septicaemia. At least one microbial cause of death was identified for 179 (50.7%) children and two or more were identified for 37 (10.5%). Nine microbial pathogens accounted for 41% of all childhood deaths and 76% of all deaths that had any infective component. Potentially avoidable factors were identified for 177 (50%) of deaths. The most frequently occurring factors were as follows: no antenatal care in high-risk pregnancies (8.8% of all deaths), very delayed presentation (7.9%), vaccine-preventable diseases (7.9%), informal adoption or child abandonment leading to severe malnutrition (5.7%), and lack of screening for maternal syphilis (5.4%). Sepsis due to enteric Gram-negative bacilli occurred in 87 (24.6%). The strongest associations with death from Gram- negative sepsis were adoption/abandonment leading to severe malnutrition, village births, and prolonged hospital stay. CONCLUSIONS: Reductions in child mortality will depend on addressing the commonest causes of death, which include disease states, microbial pathogens, adverse social circumstances and health service failures. Systematic mortality audits in selected regions where child mortality is high may be useful for setting priorities, estimating the potential benefit of specific and non-specific interventions, and providing continuous feedback on the quality of care provided and the outcome of health reforms.
OBJETIVO: Reunir datos precisos sobre las causas específicas - enfermedades y agentes microbianos - y los factores evitables implicados en la mortalidad infantil en un país en desarrollo. MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio prospectivo sistemático de las defunciones infantiles en el Hospital de Goroka, en las tierras altas de Papua Nueva Guinea. A lo largo de un periodo de 24 meses, analizamos las circunstancias de 353 defunciones infantiles consecutivas: 126 recién nacidos, 186 niños de entre 1 y 59 meses, y 41 niños de 5-12 años. RESULTADOS: Los diagnósticos clínicos por edades más frecuentes fueron los siguientes: entre los recién nacidos de muy bajo peso al nacer, septicemia, asfixia durante el parto y sífilis congénita; entre los niños de 1-59 meses, neumonía, septicemia, marasmo y meningitis. Y entre los niños de 5 a 12 años, procesos malignos y septicemias. Se descubrió como mínimo una causa microbiana de defunción en 179 (50,7%) niños, y dos o más en 37 (10,5%). Nueve patógenos microbianos causaron el 41% de todas las muertes infantiles, y el 76% de todas las muertes en que concurrió un proceso infeccioso. Se identificaron factores potencialmente evitables en 177 (50%) defunciones. Los factores más frecuentes fueron los siguientes: falta de atención prenatal en embarazos de alto riesgo (8,8% de todas las defunciones), presentación muy tardía (7,9%), adopción informal o abandono del niño, con resultado de malnutrición grave (5,7%), y ausencia de cribado de la sífilis materna (5,4%). En 87 casos (24,6%) hubo septicemia por bacilos entéricos gramnegativos. Los factores más estrechamente asociados a las muertes debidas a sepsis por gramnegativos fueron las adopciones/abandonos con resultado de malnutrición grave, los partos rurales y las estancias hospitalarias prolongadas. CONCLUSIÓN: El grado de reducción de la mortalidad infantil dependerá de la capacidad para abordar las causas más frecuentes de defunción, lo que comprende problemas de salud, agentes patógenos, circunstancias sociales adversas y fallos de los servicios de salud. La realización de estudios sistemáticos de la mortalidad en determinadas regiones de mortalidad infantil elevada puede ser de gran ayuda para establecer prioridades, estimar los beneficios potenciales de intervenciones específicas e inespecíficas, y proporcionar retroinformación continua sobre los resultados de las reformas sanitarias.
OBJECTIF: Recueillir des données exactes sur les causes (classées par maladies et par étiologies microbiennes) et les facteurs évitables de décès chez l'enfant dans un pays en développement. MÉTHODES: Une enquête prospective systématique sur les décès d'enfants enregistrés à l'Hôpital de Goroka, dans les régions montagneuses de Papouasie-Nouvelle-Guinée, a été réalisée. Sur une période de 24 mois, nous avons étudié une série consécutive de 353 décès d'enfants : 126 nouveau-nés, 186 enfants de 1 à 59 mois et 41 enfants de 5 à 12 ans. RÉSULTATS: Les diagnostics les plus fréquents, par âge, étaient les suivants : chez les nouveau-nés de très faible poids de naissance, septicémie, hypoxie à la naissance et syphilis congénitale ; chez les enfants de 1 à 59 mois, pneumonie, septicémie, marasme et méningite ; chez les enfants de 5 à 12 ans, affections malignes et septicémie. Au moins une cause microbienne de décès a été identifiée chez 179 enfants (50,7 %) et deux ou plus chez 37 enfants (10,5 %). Neuf agents pathogènes microbiens étaient à l'origine de 41 % de l'ensemble des décès d'enfants et de 76 % des décès dus à une cause infectieuse. Des facteurs potentiellement évitables ont été identifiés pour 177 décès (50 %). Parmi les plus fréquents figuraient : absence de soins anténatals lors de grossesses à haut risque (8,8 % de l'ensemble des décès), consultation très tardive (7,9 %), maladie évitable par la vaccination (7,9 %), adoption informelle ou abandon d'enfant conduisant à une malnutrition sévère (5,7 %), et absence de dépistage de la syphilis maternelle (5,4 %). Un état infectieux dû à des entérobactéries à Gram négatif était à l'origine de 87 décès (24,6 %). Les facteurs les plus fortement associés aux décès dus à des bactéries à Gram négatif étaient l'adoption ou l'abandon conduisant à une malnutrition sévère, la naissance dans un village et un séjour prolongé à l'hôpital. CONCLUSION: La réduction de la mortalité chez l'enfant passera par la lutte contre les causes les plus fréquentes de décès : maladies, agents pathogènes microbiens, conditions sociales défavorables et insuffisance des services de santé. Des enquêtes systématiques sur la mortalité dans des régions où la mortalité chez l'enfant est élevée peuvent être utiles pour fixer les priorités, évaluer l'intérêt potentiel d'interventions spécifiques ou non, et assurer le retour permanent d'information sur les résultats des réformes du secteur de la santé.