This paper reviews the evidence for beneficial effects of malaria chemoprophylaxis on haematological responses, morbidity, mortality, health service utilization and rebound immunity in children. As anaemia may play an important role in childhood mortality, it is important to assess evidence from controlled trials of the potential of chemoprophylaxis to reduce childhood anaemia. An analysis of trials found good evidence that malaria chemoprophylaxis improves mean haemoglobin levels and reduces severe anaemia, clinical malaria attacks, parasite and spleen rates. Significant reductions in outpatient attendance and hospital admissions have been achieved, and substantial evidence from Gambian studies shows reductions in mortality. Chemoprophylaxis in children does not seem to produce any sustained impairment of immunity to malaria, although rebound effects may be greater in children who receive prophylaxis during infancy. Short periods of targeted prophylaxis are likely to be preferable to continuous drug administration. Evidence of the protective efficacy of malaria chemoprophylaxis in children shows that this strategy could be considered within integrated health programmes for specific time periods. Intermittent routine combination therapy early in childhood may be appropriate for those living under holoendemic conditions. Large-scale studies over a number of years are needed to address this issue and the impact of this approach on health service utilization, mortality, and the emergence of drug-resistant parasites.
En este artículo se analiza la evidencia disponible respecto a los efectos beneficiosos de la quimioprofilaxis del paludismo en las respuestas hematológicas, la morbilidad, la mortalidad, la utilización de los servicios de salud y el fenómeno de rebote en relación con la situación inmunitaria en los niños. Dado que la anemia puede contribuir en gran medida a la mortalidad infantil, es importante evaluar los datos aportados por los ensayos controlados sobre el potencial de la quimioprofilaxis para reducir la anemia infantil. En un análisis de los ensayos realizados se hallaron pruebas concluyentes de que la quimioprofilaxis del paludismo mejora los niveles medios de hemoglobina y reduce la anemia grave, las crisis clínicas de paludismo, el índice parasitario y el índice esplénico. Se han logrado reducciones significativas de las consultas ambulatorias y los ingresos hospitalarios, y estudios realizados en Gambia han aportado pruebas sólidas de que la mortalidad disminuye. La administración de quimioprofilaxis a los niños no parece alterar de forma sostenida la inmunidad contra el paludismo, pero los efectos de rebote pueden ser mayores en los niños que reciben profilaxis durante la lactancia. Los periodos breves de profilaxis dirigida son probablemente preferibles a la administración continua de medicamentos. La evidencia respecto a la eficacia protectora de la quimioprofilaxis antipalúdica en los niños muestra que esta estrategia podría formar parte de programas de salud integrales durante determinados periodos. La instauración temprana en la infancia de una terapia combinada sistemática intermitente podría ser una medida idónea para quienes viven en entornos de holoendemicidad. Es necesario emprender estudios en gran escala durante varios años para analizar esta cuestión y el impacto de este enfoque en la utilización de los servicios de salud, la mortalidad y la aparición de parásitos farmacorresistentes.
Le présent article examine les données montrant les effets bénéfiques de la chimioprophylaxie du paludisme sur la réponse hématologique, la morbidité, la mortalité, l'utilisation des services de santé, les phénomènes de rebond et l'état immunitaire chez l'enfant. Comme l'anémie peut jouer un grand rôle dans la mortalité chez l'enfant, il importe d'évaluer les données d'essais contrôlés sur la capacité de la chimioprophylaxie à réduire l'anémie chez l'enfant. Une analyse des résultats de tels essais a montré que la chimioprophylaxie du paludisme améliore les taux moyens d'hémoglobine et réduit l'anémie sévère, les accès de paludisme, l'indice plasmodique et l'indice splénique. Une baisse significative des consultations ambulatoires et des hospitalisations a été observée, et de nombreuses données d'études réalisées en Gambie font apparaître une réduction de la mortalité. La chimioprophylaxie chez l'enfant ne semble pas affecter durablement l'immunité antipaludique bien que l'effet rebond puisse être plus marqué chez les sujets ayant reçu une chimioprophylaxie pendant la première enfance. De brèves périodes de prophylaxie bien ciblée sont probablement préférables à un traitement continu. Les preuves de l'efficacité protectrice de la chimioprophylaxie du paludisme chez l'enfant montrent que cette stratégie pourrait être envisagée pour des périodes déterminées dans le cadre de programmes de santé intégrés. Une chimioprophylaxie associée intermittente, administrée en routine dès le plus jeune âge, peut convenir pour les enfants vivant dans des zones d'holoendémie. Des études à grande échelle s'étendant sur plusieurs années sont nécessaires pour répondre à ces questions et déterminer l'impact de cette approche sur l'utilisation des services de santé, la mortalité et l'émergence de parasites chimiorésistants.