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OBJECTIF: Examiner les facteurs de risque d'une infection à Mycobacterium tuberculosis (MTI) parmi les enfants groenlandais afin d'identifier ceux qui présentent le risque d'infection le plus élevé. MÉTHODES: Entre 2005 et 2007, 1797 écoliers groenlandais de cinq régions différentes ont été testés pour le dépistage de l'infection à MTI au moyen d'un test de détection de l'interféron gamma (IGRA) et d'un test cutané à la tuberculine (TST). Une enquête a été proposée aux parents ou aux tuteurs à l'aide d'un auto-questionnaire standardisé en vue d'obtenir des données sur la composition des ménages, le niveau d'éducation des parents et l'état de santé de l'enfant. Des données démographiques relatives à chaque enfant - à savoir le lieu de naissance des parents, le nombre de frères et sœurs, la différence d'âge entre les frères et sœurs (suivant et précédent), l'ordre de naissance et l'âge de la mère à la naissance de l'enfant - ont également été extraites d'un registre public. Le principe de régression logistique a été appliqué pour vérifier les éventuelles associations entre ces variables et l'infection à MTI. Tous les résultats étaient exprimés en odds-ratios (OR) et en intervalle de confiance à 95% (IC). Les enfants étaient considérés comme atteints de MTI si le test IGRA et le TST étaient tous les deux positifs. RÉSULTATS: La prévalence globale de l'infection à MTI était de 8,5% (152/1797). On a diagnostiqué une infection à MTI chez 26,7% des enfants ayant été en contact de façon avérée avec une personne atteinte de tuberculose, pour 6,4% d'enfants n'ayant pas eu un tel contact. Globalement, le taux d'infection à MTI était plus élevé chez les enfants inuits (OR: 4,22; IC à 95%: de 1,55 à 11,5) et chez les enfants nés moins d'un an après la naissance de l'enfant précédent (OR: 2,48; IC à 95%: de 1,33 à 4,63). Un contact déclaré avec une personne tuberculeuse modifiait le profil, ainsi qu'un nombre élevé de personnes au foyer et une éducation peu élevée de la mère. Les enfants ayant un frère ou une sœur plus âgé atteint d'une infection à MTI risquaient davantage d'avoir eux-mêmes un résultat positif au dépistage de MTI (OR: 14,2; IC à 95%: de 5,75 à 35.0) que les enfants n'ayant ni frère ni sœur infecté. CONCLUSION: L'ethnicité, les relations avec les frères et sœurs, le nombre de personnes vivant au foyer et le niveau d'éducation maternelle sont des facteurs associés au risque d'infection par la tuberculose parmi les enfants du Groenland. La forte concentration de l'infection à MTI dans les foyers indique que les sources familiales d'exposition sont importantes.
OBJECTIVE: To examine the risk factors for Mycobacterium tuberculosis infection (MTI) among Greenlandic children for the purpose of identifying those at highest risk of infection. METHODS: Between 2005 and 2007, 1797 Greenlandic schoolchildren in five different areas were tested for MTI with an interferon gamma release assay (IGRA) and a tuberculin skin test (TST). Parents or guardians were surveyed using a standardized self-administered questionnaire to obtain data on crowding in the household, parents' educational level and the child's health status. Demographic data for each child - i.e. parents' place of birth, number of siblings, distance between siblings (next younger and next older), birth order and mother's age when the child was born - were also extracted from a public registry. Logistic regression was used to check for associations between these variables and MTI, and all results were expressed as odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs). Children were considered to have MTI if they tested positive on both the IGRA assay and the TST. FINDINGS: The overall prevalence of MTI was 8.5% (152/1797). MTI was diagnosed in 26.7% of the children with a known TB contact, as opposed to 6.4% of the children without such contact. Overall, the MTI rate was higher among Inuit children (OR:4.22; 95% CI: 1.55-11.5) and among children born less than one year after the birth of the next older sibling (OR:2.48; 95% CI: 1.33-4.63). Self-reported TB contact modified the profile to include household crowding and low mother's education. Children who had an older MTI-positive sibling were much more likely to test positive for MTI themselves (OR:14.2; 95% CI: 5.75-35.0) than children without an infected older sibling. CONCLUSION: Ethnicity, sibling relations, number of household residents and maternal level of education are factors associated with the risk of TB infection among children in Greenland. The strong household clustering of MTI suggests that family sources of exposure are important.
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OBJETIVO: Examinar los factores de riesgo de la infección por Mycobacterium tuberculosis (IMT) en niños groenlandeses con el fin de identificar a aquellos están expuestos a un mayor riesgo. MÉTODOS: Entre 2005 y 2007, se analizó a 1797 niños en edad escolar de Groenlandia en cinco zonas diferentes para detectar la presencia de la IMT mediante un análisis de liberación de interferón gamma (IGRA, por sus siglas en inglés) y una prueba cutánea de tuberculina (PCT). Los padres o tutores respondieron a un cuestionario autoadministrado y normalizado para obtener datos sobre el número de habitantes del hogar, el nivel educativo de los padres y el estado de salud del niño. También se extrajeron datos demográficos de cada niño de un registro público (es decir, el lugar de nacimiento de los padres, el número de hermanos, la diferencia entre hermanos (entre el que le sigue y el que le precede), el orden de nacimiento y la edad de la madre cuando nació el niño). Se utilizó una regresión logística para comprobar las asociaciones entre estas variables y la IMT. Asimismo, todos los resultados se expresaron como cocientes de probabilidades (CP) e intervalos de confianza (IC) del 95%. Se estableció que los niños tenían la IMT en caso de resultado positivo tanto del análisis IGRA como de la PCT. RESULTADOS: La prevalencia global de la IMT fue del 8,5% (152/1797). Se diagnosticó la IMT en el 26,7% de los niños de los que se tenía constancia de un contacto con la tuberculosis, en contraposición con el 6,4% de estos niños que no habían tenido dicho contacto. En general, la tasa de la IMT resultó ser más elevada en niños inuit (CP: 4,22; IC del 95%: 1,55-11,5) y entre niños nacidos menos de un año después del nacimiento del hermano que les precede (CP: 2,48; IC del 95%: 1,33-4,63). La notificación de un contacto con la tuberculosis modificaba el perfil para incluir el número de habitantes del hogar y el bajo nivel educativo de la madre. Los niños que tenían un hermano mayor cuya prueba de IMT fue positiva tenían muchas más probabilidades de que su prueba también ofreciese un resultado positivo (CP: 14,2; IC del 95%: 5,75-35,0) en comparación con los niños que no tenían un hermano mayor infectado. CONCLUSIÓN: La etnia, las relaciones fraternales, el número de habitantes del hogar y el nivel de educación materno son factores asociados al riesgo de sufrir una infección de tuberculosis en niños de Groenlandia. La gran concentración en el hogar de la IMT sugiere que las fuentes familiares de exposición son importantes.