Based on articles found on the PubMed and Popline databases on the provision of first-trimester abortion by mid-level providers, this article describes policies on type of abortion provider, comparative studies of different types of abortion provider, provider perspectives, and programmatic experience in Bangladesh, Cambodia, France, Mozambique, South Africa, Sweden, the United States of America and Viet Nam. It shows that it is safe and beneficial for suitably trained mid-level health-care providers, including nurses, midwives and other non-physician clinicians, to provide first-trimester vacuum aspiration and medical abortions. Moreover, it finds that projects in Kenya, Myanmar and Uganda have successfully trained nurse-midwives to provide post-abortion care for incomplete abortion with manual vacuum aspiration, and that studies in Ethiopia and India have recommended that providers such as auxiliary nurse-midwives should be trained in abortion service delivery to ensure that they provide safe abortions for low-income women. The paper recommends the authorization of all qualified mid-level health-care providers to carry out first-trimester abortions, and it also recommends the integration of training in providing first-trimester abortion care into basic education and clinical training for all mid-level providers and medical students interested in obstetrics and gynaecology. Finally, it calls for documentation of the role of mid-level providers in managing second-trimester medical abortions to further inform policy and practice.
A partir de artículos hallados en las bases de datos PubMed y Popline en relación con la práctica de abortos durante el primer trimestre de embarazo por personal de nivel medio, se describen aquí las políticas existentes sobre el tipo de personal encargado de realizarlos, diversos estudios comparativos sobre los diferentes tipos de proveedores de esa intervención, las perspectivas de los proveedores y la experiencia de programas emprendidos en Bangladesh, Camboya, Francia, los Estados Unidos de América, Mozambique, Sudáfrica, Suecia y Viet Nam. Se muestra que la práctica de abortos mediante aspiración por vacío y abortos farmacológicos en el primer trimestre es una opción segura y provechosa para el personal de nivel medio debidamente capacitado, incluidas enfermeras, parteras y demás personal clínico no médico. Se informa además de proyectos emprendidos en Kenya, Myanmar y Uganda en los que se ha adiestrado satisfactoriamente a enfermeras-parteras para que proporcionen atención postaborto en los casos de aborto incompleto con aspiración por vacío manual, así como de estudios realizados en Etiopía y la India en los que se recomienda que se capacite a personal como enfermeras auxiliares y parteras en la práctica de abortos para garantizar que ofrezcan abortos seguros a las mujeres de ingresos bajos. En el artículo se recomienda que se autorice a todo el personal sanitario de nivel medio cualificado a practicar abortos durante el primer trimestre, y que la capacitación para la realización de abortos en ese intervalo se integre en la formación básica y clínica destinada a todos los proveedores de nivel medio y estudiantes de medicina interesados en la obstetricia y la ginecología. Por último, se pide que se aporte documentación sobre la función del personal de nivel medio en el manejo de los abortos farmacológicos en el segundo trimestre para fundamentar así mejor las políticas y las prácticas.
D'après des articles trouvés dans les bases de données PubMed et Popline sur la pratique de l'avortement pendant le premier trimestre de grossesse par des prestateurs de niveau intermédiaire, le présent article présente les politiques relatives au type de prestateur de services d'avortement, des études comparatives sur les différents types de prestateurs, les perspectives pour ces prestateurs et l'expérience programmatique acquise en Afrique du Sud, au Bangladesh, au Cambodge, aux Etats-Unis d'Amérique, en France, au Mozambique, en Suède et au Viet Nam. Il montre que des prestateurs de soins de niveau intermédiaire correctement formés, notamment des infirmières, des sages-femmes et d'autres cliniciens non médecins, peuvent pratiquer des aspirations pendant le premier trimestre et des avortements médicaux de manière sûre et bénéfique. En outre, il constate que des projets menés au Kenya, au Myanmar et en Ouganda ont formé avec succès des infirmières obstétriciennes à la dispensation de soins post-avortement en cas d'avortement incomplet par aspiration manuelle et que des études réalisées en Ethiopie et en Inde recommandent la formation de prestateurs tels que des infirmières obstétriciennes auxiliaires aux services d'avortement pour s'assurer qu'elles pratiquent des avortements sans risque chez les femmes à faible revenu. L'article recommande d'autoriser tous les prestateurs de niveau intermédiaire disposant des qualifications nécessaires à pratiquer des avortements pendant le premier trimestre de grossesse et d'intégrer la formation aux soins liés à ces avortements dans l'enseignement de base et la formation clinique destinés à tous les prestateurs de niveau intermédiaire et étudiants du domaine médical, intéressés par l'obstétrique et la gynécologie. Enfin, il lance un appel à documents sur le rôle des prestateurs de niveau intermédiaire dans la prise en charge des avortements médicaux du second trimestre, en vue d'étayer davantage les politiques et les pratiques.