OBJECTIVE: To highlight the complications involved in interpreting laboratory tests of measles immunoglobulin M (IgM) for confirmation of infection during a measles outbreak in a highly vaccinated population after conducting a mass immunization campaign as a control measure. METHODS: This case study was undertaken in the Republic of the Marshall Islands during a measles outbreak in 2003, when response immunization was conducted. A measles case was defined as fever and rash and one or more of cough, coryza or conjunctivitis. Between 13 July and 7 November 2003, serum samples were obtained from suspected measles cases for serologic testing and nasopharyngeal swabs were taken for viral isolation by reverse transcriptase polymerase chain reaction (RT-PCR). FINDINGS: Specimens were collected from 201 suspected measles cases (19% of total): of the ones that satisfied the clinical case definition, 45% were IgM positive (IgM+) and, of these, 24% had received measles vaccination within the previous 45 days (up to 45 days after vaccination an IgM+ result could be due to either vaccination or wild-type measles infection). The proportion of IgM+ results varied with clinical presentation, the timing of specimen collection and vaccination status. Positive results on RT-PCR occurred in specimens from eight IgM-negative and four IgM+ individuals who had recently been vaccinated. CONCLUSION: During measles outbreaks, limiting IgM testing to individuals who meet the clinical case definition and have not been recently vaccinated allows for measles to be confirmed while conserving resources.
OBJETIVO: Poner de relieve la complejidad de la interpretación de las pruebas de laboratorio de determinación de la inmunoglobulina M (IgM) del sarampión como confirmación de la infección en el contexto de un brote de esa enfermedad en una población altamente vacunada tras llevar a cabo una campaña de inmunización masiva como medida de control. MÉTODOS: El estudio se llevó a cabo en la República de las Islas Marshall durante un brote de sarampión registrado en 2003, año en que se emprendieron actividades de inmunización de respuesta. Se consideró definitorio de los casos de sarampión la presencia de fiebre, exantema y uno o más de los tres signos siguientes: tos, catarro o conjuntivitis. Entre el 13 julio y el 7 de noviembre de 2003 se obtuvieron muestras de suero de casos sospechosos de sarampión para realizar pruebas serológicas y se practicaron frotis nasofaríngeos para aislar el virus mediante la reacción en cadena de la polimerasa con transcriptasa inversa (RT-PCR). RESULTADOS: Se obtuvieron muestras de 201 casos sospechosos de sarampión (19% del total): entre los que satisfacían la definición de caso clínico, el 45% fueron IgM-positivos (IgM+), y de éstos el 24% habían recibido vacunación antisarampionosa en los últimos 45 días (hasta 45 días después de la vacunación la IgM puede ser positiva como consecuencia ya sea de la vacunación o de una infección por el virus salvaje del sarampión). La proporción de resultados IgM+ varió según las manifestaciones clínicas iniciales, el momento de obtención de la muestra y el estado de vacunación. La RT-PCR dio resultados positivos en las muestras de ocho personas IgM-negativas y cuatro IgM-positivas que habían sido vacunadas recientemente. CONCLUSIÓN: Durante los brotes de sarampión es posible confirmar los casos de la enfermedad y ahorrar recursos si las pruebas de IgM se restringen a las personas que cumplen la definición de caso clínico y no han sido vacunadas recientemente.
OBJECTIF: Mettre en lumière la complexité de l'interprétation des dosages en laboratoire de l'immunoglobuline M (IgM), en vue de confirmer les cas d'infection rougeoleuse, dans le cadre d'une flambée de rougeole touchant une population hautement vaccinée, qui a été soumise à une campagne de vaccination de masse en tant que mesure de lutte contre cette maladie. MÉTHODES: L'étude a été menée dans la République des Iles Marshall pendant une flambée de rougeole survenue en 2003, lors de l'organisation d'une campagne de vaccination de riposte. Un cas de rougeole était défini comme la présence de fièvre et d'une éruption cutanée, plus un ou plusieurs des symptômes suivants : toux, coryza et conjonctivite. Entre le 13 juillet et le 7 novembre 2003, des échantillons de sérum ont été prélevés chez des cas suspects de rougeole afin de pratiquer des tests sérologiques et des écouvillonnages nasopharyngés ont été effectués en vue d'isoler le virus par rétro-transcription PCR. RÉSULTATS: On a recueilli des échantillons chez 201 cas suspects de rougeole (19 % au total) : sur l'ensemble de ceux correspondant à la définition de cas clinique, 45 % étaient positifs pour les IgM (IgM+) et, parmi ces derniers cas, 24 % avaient été vaccinés contre la rougeole au cours des 45 derniers jours (jusqu'à 45 jours après la vaccination, un résultat IgM+ peut être dû soit à la vaccination, soit à une infection par une souche rougeoleuse de type sauvage). La proportion de résultats IgM+ variait en fonction du tableau clinique, du moment où avait été prélevé l'échantillon et du statut vaccinal. La RT-PCR a donné des résultats positifs sur les échantillons provenant de huit individus négatifs pour les IgM et de quatre individus IgM+ récemment vaccinés. CONCLUSION: Pendant les flambées de rougeole, le fait de restreindre le dosage des IgM aux individus satisfaisant la définition clinique de cas et n'ayant pas été vaccinés récemment permet de confirmer les cas de rougeole tout en préservant les ressources.