OBJECTIVE: To investigate the effect of immigration on life expectancy in Australia for the period from 1981 to 2003, and to compare life expectancy of the Australian-born population with that of other countries in the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD). METHODS: Standard life-table methods using age-specific all-cause mortality and population data from 1981 to 2003 were used to calculate life expectancy at birth (e0) for the total Australian population (including migrants) and for people born in Australia (excluding migrants). Mean differences in life expectancy for each sex were compared using paired t-tests. Rankings of life expectancy among OECD countries were reassessed, and rank changes measured using the Wilcoxon signed rank test. FINDINGS: Life expectancy of males and females was significantly lower in the Australian-born group than in the total Australian population. During 1981 to 2003, there was a mean difference in life expectancy of 0.41 years (95% confidence interval, CI: 0.37-0.44; t17 = 27.0; P < 0.0001) in males and 0.29 years (95% CI: 0.26-0.31; t17 = 27.6; P < 0.0001) in females between the Australian-born and the total population. After excluding migrant groups, Australia no longer ranked among the top five OECD countries with the highest life expectancy in the two most recent years examined. CONCLUSION: While Australia has one of the highest life expectancies in the industrialized world, this is partly attributable to immigration of populations with low rates of mortality. This effect needs to be considered in international comparative assessments of mortality levels.
OBJETIVO: Investigar el efecto de la inmigración en la esperanza de vida en Australia durante el periodo de 1981 a 2003, y comparar la esperanza de vida de la población nacida en Australia con la de otros países de la Organización de Cooperación y Desarrollo Económicos (OCDE). MÉTODOS: Se emplearon métodos estándar de las tablas de vida en los que se usaron la mortalidad por todas las causas por edades y datos demográficos de 1981 a 2003 para calcular la esperanza de vida al nacer (e0) en la población australiana global (migrantes incluidos) y en la población nacida en Australia (migrantes excluidos). Las diferencias medias en la esperanza de vida para cada sexo se compararon mediante pruebas t pareadas. Se reevaluó la esperanza de vida en los países de la OCDE, reordenándolos por ese criterio, y se aplicó la prueba de ordenamiento con signo de Wilcoxon para medir los cambios de rango. RESULTADOS: La esperanza de vida de hombres y mujeres fue significativamente inferior en el grupo nacido en Australia que en la población australiana global. Entre 1981 y 2003, se detectó una diferencia media de la esperanza de vida de 0,41 años (intervalo de confianza (IC) del 95%: 0,37-0,44; t17 = 27,0; P < 0,0001) en los hombres y de 0,29 años (IC95%: 0,26-0,31; t17 = 27,6; P < 0,0001) en las mujeres entre los nacidos en Australia y la población total. Tras excluir a los grupos migrantes, Australia dejó de figurar entre los cinco países de la OCDE con mayor esperanza de vida en los dos años más recientes examinados. CONCLUSIÓN: Aunque Australia presenta una de las esperanzas de vida más altas del mundo industrializado, ello se debe en parte a la inmigración de poblaciones con tasas bajas de mortalidad. Este efecto debería tenerse en cuenta en las evaluaciones comparativas internacionales de la mortalidad.
OBJETIF: Etudier l’effet de l’immigration sur l’espérance de vie en Australie sur la période 1981-2003 et comparer l’espérance de vie pour les habitants de ce pays nés Australiens avec celle des habitants des autres pays de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). MÉTHODES: On a appliqué des méthodes classiques d’étude des courbes de survie à des données de mortalité par âge toutes causes confondues et à des données démographiques pour la période 1981-2003 afin de calculer l’espérance de vie à la naissance (En) de la population australienne totale (y compris les immigrés) et de la population née Australienne (sans les immigrés). On a comparé les espérances de vie moyennes pour chaque sexe au moyen de tests t appariés. On a réévalué le classement par espérance de vie des pays de l’OCDE et on a mesuré les changements de classement par le test de rangs de Wilcoxon. RÉSULTATS: Les espérances de vie des hommes et des femmes appartenant à la fraction de la population née en Australie étaient significativement inférieures à celles des membres masculins et féminins de la population totale. Pour la période allant de 1981 à 2003, on a relevé une différence moyenne entre le groupe de population né en Australie et la population totale de 0,41 an [intervalle de confiance à 95 % (IC) : 0,37-0,44 ; t17 = 27,0, p < 0,0001] pour les hommes et de 0,29 an [intervalle de confiance à 95 % (IC) : 0,26-0,31 ; t17 = 27,6 ; p < 0,0001] pour les femmes. Après exclusion des groupes de population immigrée, l’Australie ne fait plus partie des cinq premiers pays de l’OCDE les mieux placés pour l’espérance de vie pour les deux années étudiées les plus récentes. CONCLUSION: Si l’espérance de vie calculée pour l’Australie est parmi les plus élevées du monde industrialisé, cette situation est en partie imputable à la présence de populations immigrées à faible taux de mortalité. Cet effet doit être pris en compte dans les évaluations comparatives à l’échelle internationale des taux de mortalité.