Recent advances in child survival have often been at the expense of increasing inequity. Successive interventions are applied to the same population sectors, while the same children in other sectors consistently miss out, leading to a trend towards increasing inequity in child survival. This is particularly important in the case of pneumonia, the leading cause of child death, which is closely linked to poverty and malnutrition, and for which effective community-based case management is more difficult to achieve than for other causes of child death. The key strategies for the prevention of childhood pneumonia are case management, mainly through Integrated Management of Childhood Illness (IMCI), and immunization, particularly the newer vaccines against Haemophilus influenzae type b (Hib) and pneumococcus. There is a tendency to introduce both interventions into communities that already have access to basic health care and preventive services, thereby increasing the relative disadvantage experienced by those children without such access. Both strategies can be implemented in such a way as to decrease rather than increase inequity. It is important to monitor equity when introducing child-survival interventions. Economic poverty, as measured by analyses based on wealth quintiles, is an important determinant of inequity in health outcomes but in some settings other factors may be of greater importance. Geography and ethnicity can both lead to failed access to health care, and therefore inequity in child survival. Poorly functioning health facilities are also of major importance. Countries need to be aware of the main determinants of inequity in their communities so that measures can be taken to ensure that IMCI, new vaccine implementation and other child-survival strategies are introduced in an equitable manner.
Los recientes progresos en materia de supervivencia infantil se han conseguido a menudo a expensas de un aumento de la inequidad. Las sucesivas intervenciones se centran en los mismos sectores de la población, mientras en otros sectores los niños son ignorados sistemáticamente, lo que se refleja en una tendencia al aumento de la inequidad en lo referente a la supervivencia infantil. Esa tendencia es harto patente en el caso de la neumonía, que constituye la principal causa de mortalidad en la niñez, está estrechamente asociada a la pobreza y la malnutrición, y plantea más dificultades que cualquier otra causa de mortalidad en la niñez para lograr un manejo de casos comunitario eficaz. Las estrategias clave para la prevención de la neumonía en la niñez son el manejo de casos, principalmente mediante la Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI), y la inmunización, en particular con las nuevas vacunas contra Haemophilus influenzae tipo b (Hib) y contra el neumococo. Se tiende a emprender ambas intervenciones en comunidades que ya tienen acceso a los servicios de atención básica y preventiva, lo que acentúa la desventaja relativa que padecen los niños que carecen de ese acceso. Sin embargo, ambas estrategias pueden aplicarse de manera que reduzcan la inequidad, en lugar de aumentarla. Es importante vigilar la equidad cuando se llevan a cabo intervenciones de fomento de la supervivencia infantil. La pobreza económica, determinada mediante análisis basados en los quintiles de riqueza, es un determinante importante de la inequidad en los resultados sanitarios, pero en algunos entornos hay otros factores que pueden ser más relevantes. La geografía y el grupo étnico pueden ambos entorpecer el acceso a la atención de salud, y favorecer por consiguiente la inequidad en materia de supervivencia infantil. El mal funcionamiento de los centros de salud es también un factor de gran importancia. Los países deben saber cuáles son los principales factores determinantes de la inequidad en sus comunidades a fin de poder adoptar medidas que garanticen que la aplicación de la AIEPI, de la inmunización con nuevas vacunas y de otras estrategias de supervivencia infantil se realice de forma equitativa.
Les récents progrès dans la survie des enfants ont souvent été obtenus au prix d'une inéquité grandissante. Des interventions successives ont été appliquées aux mêmes secteurs démographiques sans jamais bénéficier à certains enfants d'autres secteurs et ont généré une tendance de plus en plus forte à l'inéquité dans la survie des enfants. Ce phénomène est particulièrement notable dans le cas de la pneumonie, principale cause de mortalité de l'enfant et fortement liée à la pauvreté et à la malnutrition, pour laquelle une prise en charge communautaire des cas est plus difficile à obtenir que pour d'autres causes de mortalité infanto-juvénile. Pour prévenir la pneumonie chez l'enfant, les principales stratégies sont la prise en charge des cas, principalement par le biais de la Prise en charge intégrée des maladies de l'enfance (PCIME), et la vaccination, notamment par les nouveaux vaccins contre Haemophilus influenzae type b (Hib) et pneumococcus. Il existe une tendance à introduire l'une et l'autre interventions dans des communautés ayant déjà accès aux soins de santé de base et à des services de prévention, d'où un désavantage relatif accru pour les enfants sans accès à ces prestations. Il est pourtant possible de mettre en œuvre ces deux stratégies de façon à diminuer plutôt qu'à augmenter l'inéquité. Il importe de surveiller l'aspect équité lorsqu'on introduit des interventions en faveur de la survie des enfants. La pauvreté économique, telle que mesurée par des analyses reposant sur les quintiles de richesse, est un déterminant important de l'inéquité dans les événements sanitaires, mais dans certains pays, d'autres facteurs peuvent revêtir une importance plus grande encore. Les conditions géographiques et l'appartenance ethnique peuvent aussi empêcher d'accéder aux soins et donc conduire à des inéquités dans la survie des enfants. Le mauvais fonctionnement des établissements de soins joue aussi un rôle majeur. Les pays doivent connaître les principaux déterminants de l'inéquité dans leurs communautés de manière à pouvoir prendre des mesures pour garantir une introduction équitable de la PCIME, des nouveaux vaccins et d'autres stratégies en faveur de la survie des enfants.