The clinical safety of measles and measles-mumps-rubella vaccines has been questioned in recent reports that propose a possible link between measles virus or measles vaccines and the occurrence of juvenile Crohn disease and autism. This article reviews the outcomes of several laboratory investigations which were carried out independently to identify the presence or absence of measles virus in the intestinal tissues derived from cases of inflammatory bowel disease. One research group reported the presence of measles virus particles and genomic RNA in inflammatory bowel disease tissues, but this could not be confirmed by other groups, despite use of techniques that are highly specific and sensitive for the detection of measles virus nucleic acid in clinical specimens down to the molecular level. Based on the published data reviewed here, it can be concluded that there is no direct association between measles virus or measles vaccines and the development of Crohn disease, a conclusion which is supported by most epidemiological findings.
En los últimos tiempos se ha expresado preocupación por la seguridad clínica de las vacunas SPR en informes que sugieren una posible relación entre el virus del sarampión o las vacunas antisarampionosas y la incidencia de la enfermedad de Crohn juvenil y el autismo. En este artículo se analizan los resultados de varias investigaciones de laboratorio independientes realizadas para detectar el virus del sarampión en muestras de tejido intestinal de casos de enfermedad intestinal inflamatoria. La presencia del virus del sarampión en dichos tejidos ha sido notificada por un grupo que utilizó métodos convencionales, pero no ha podido ser confirmada por otros. También se facilita información sobre los componentes víricos de las vacunas SPR y las pruebas de control realizadas antes de su autorización para uso humano. En la actualidad quedan por identificar los dominios genéticos que podrían utilizarse como marcadores moleculares para confirmar si la población de virus presente en las preparaciones comerciales de las vacunas SPR está efectivamente atenuada. Estos dominios se han cartografiado y caracterizado a nivel molecular para el poliovirus, y su análisis proporciona indicadores fiables de la posible neurovirulencia de los lotes de vacunas antes de su autorización para uso humano. Las actuales prescripciones reglamentarias para la elaboración de vacunas SPR exigen una detallada evaluación del material de siembra de las vacunas experimentales para garantizar la seguridad virológica, serológica y clínica de las mismas, incluidas pruebas de la ausencia de neurovirulencia en animales susceptibles. La simiente que supera los requisitos normativos se utiliza como inóculo para generar lotes de producción de vacunas conforme a condiciones de fabricación normalizadas. La calidad del producto se mantiene asegurando la uniformidad de los lotes de vacuna elaborados a partir de la misma simiente. En el Reino Unido se examinan sistemáticamente la potencia, la termoestabilidad y los componentes víricos de todos los lotes de vacuna SPR antes de su autorización mediante diversos análisis virológicos y serológicos, y se realizan exámenes periódicos de los registros del producto. Sólo se autorizan para fines de inmunización los lotes que cumplen las condiciones exigidas. Actualmente las vacunas SPR autorizadas en el Reino Unido satisfacen todas las prescripciones reglamentarias y de control esenciales para demostrar su eficacia y seguridad clínica en los receptores de las vacunas. Sin embargo, hay antecedentes de notificación de la aparición de meningitis aséptica postinmunización SPR en algunos niños, especialmente en los que recibieron la vacuna que contenía la cepa Urabe del virus de la parotiditis. El resto de las vacunas antiparotidíticas autorizadas son clínicamente seguras. Las vacunas contra la rubéola elaboradas actualmente por los principales fabricantes de vacunas contienen la cepa vacunal RA27/3, que es suficientemente inmunógena, pero menos reactógena que las anteriores cepas vacunales HPV77 o Cendlehill. La vacuna antirrubeólica es bien tolerada en la mayoría de los casos, pero algunos informes sugieren una relación causal entre la inmunización contra la rubéola y la artritis aguda en algunas mujeres adultas; sin embargo, la incidencia es considerablemente inferior a la observada tras la infección natural por el virus de la rubéola. El tema principal de esta revisión es la aplicación de la tecnología de la reacción en cadena de la polimerasa (RCP) para determinar la presencia o ausencia de partículas del virus del sarampión en tejidos procedentes de enfermos de Crohn, colitis ulcerosa o colitis de origen indeterminado y en otras muestras clínicas. Ninguno de los estudios basados en la RCP han revelado la persistencia de partículas del virus del sarampión en tejidos afectados por la enfermedad intestinal inflamatoria. Según los datos publicados analizados en este artículo, cabe concluir que no existe una relación directa entre el virus del sarampión o las vacunas antisarampionosas y el desarrollo de la enfermedad de Crohn, conclusión corroborada por la mayoría de los estudios epidemiológicos.
Des rapports ont récemment fait état de préoccupations relatives à l’innocuité clinique du vaccin antirougeoleux et du vaccin antirougeoleux/antiourlien/antirubéoleux (ROR), rapports qui évoquent un lien éventuel entre le virus rougeoleux ou les vaccins antirougeoleux et la survenue d’une maladie de Crohn et d’un autisme juvéniles. Cet article passe en revue les résultats de plusieurs études de laboratoire effectuées indépendamment afin de rechercher la présence ou l’absence du virus rougeoleux dans les tissus intestinaux provenant de cas d’infection inflammatoire du tube digestif (« inflammatory bowel disease (IBD) » des Anglo-Saxons). La présence du virus rougeoleux dans ces tissus a été signalée par un groupe ayant utilisé des méthodes conventionnelles, mais n’a pas pu être confirmée par les autres. On y trouve également des informations sur les constituants virologiques des vaccins ROR et sur les tests de contrôle effectués avant leur mise en circulation pour un usage médical. A l’heure actuelle, les domaines génétiques qui pourraient être utilisés comme marqueurs moléculaires servant à confirmer si la population virale présente dans les formulations commerciales des vaccins ROR est efficacement atténuée ou non ne sont toujours pas identifiés. Ces domaines ont été cartographiés et caractérisés à l’échelle moléculaire pour le poliovivus et leur analyse fournit de bons indicateurs du potentiel de neurovirulence des lots de vaccins avant qu’ils soient mis en circulation pour un usage chez l’homme. Dans la réglementation actuelle, les normes de production du vaccin ROR exigent une évaluation complète de tous les matériels de semence des vaccins candidats, dont l’innocuité virologique, sérologique et clinique doit être attestée et qui doivent faire la preuve de l’absence de neurovirulence chez des animaux sensibles. Le virus de la semence qui satisfait aux normes est ensuite utilisé comme inoculum pour produire des lots de vaccins selon des normes de fabrication standard. La qualité des produits est assurée par l’uniformité des lots de vaccin issus d’un même lot de semence. Au Royaume-Uni, chaque lot de vaccin ROR - avant sa mise en circulation - est soumis en routine à des tests d’activité, de thermostabilité et d’identité du constituant viral au moyen de plusieurs dosages virologiques et sérologiques, et les dossiers du produit sont périodiquement examinés. Seuls les lots de vaccin qui satisfont aux normes peuvent être mis en circulation pour la vaccination. Les vaccins ROR actuellement autorisés sur le marché au Royaume-Uni satisfont à toutes les normes réglementaires et de contrôle indispensables pour attester leur efficacité et leur sécurité cliniques chez les receveurs. Cependant, on a signalé dans le passé des cas de méningite à liquide clair faisant suite à une vaccination par le ROR chez certains enfants, en particulier chez ceux qui avaient reçu le vaccin contenant la souche Urabe du virus ourlien. Tous les autres vaccins antiourliens ayant reçu une autorisation de mise sur le marché sont cliniquement sûrs. Les vaccins antirubéoleux actuellement produits par tous les grands fabricants de vaccins contiennent la souche vaccinale RA27/3, qui est suffisamment immunogène mais moins réactogène que les souches HPV77 ou Cendlehill utilisées auparavant. Le vaccin antirubéoleux est bien toléré par la plupart des sujets, mais on a signalé chez certaines femmes adultes des cas où il pourrait y avoir un lien de cause à effet entre la vaccination antirubéoleuse et une arthrite aiguë; cependant, leur incidence est sensiblement inférieure à celle observée après une infection naturelle par le virus de la rubéole. Le principal sujet évoqué dans cette analyse est l’application de la PCR (« polymerase chain reaction ») pour rechercher la présence ou l’absence de particules du virus rougeoleux dans les tissus cliniques provenant de cas de maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, de colite indéterminée et autres échantillons cliniques. Aucune des études menées avec la PCR n’a montré la persistance de particules du virus rougeoleux dans les tissus malades. D’après les données publiées examinées dans cet article, on peut en conclure qu’il n’y a pas d’association directe entre le virus rougeoleux ou les vaccins antirougeoleux et la survenue d’une maladie de Crohn, conclusion que viennent appuyer la plupart des résultats épidémiologiques.