OBJECTIVE: To examine the relationship between specific types of child mental health problems and severe physical punishment, in combination with other important known risk factors. METHODS: We conducted a cross-sectional study in Embu, São Paulo, Brazil, as the Brazilian component of a multicountry survey on abuse in the family environment. From a probabilistic sample of clusters that included all eligible households (women aged 15-49 years with a son or daughter < 18 years of age), we randomly selected one mother-child pair per household (n = 813; attrition rate: 17.6%). This study focused on children aged 6-17 years (n = 480). Child Behaviour Checklist CBCL/6-18 was used to identify children with internalizing problems only, externalizing problems only, and both internalizing and externalizing problems (comorbidity). Severe physical punishment was defined as being hit with an object, being kicked, choked, smothered, burnt, scalded, branded, beaten or threatened with a weapon. We examined other potential correlates from four domains: child (gender, age, ever witnessing marital violence); mother (education, unemployment, anxiety or depression, marital violence); father (absence, drunkenness); and family (socioeconomic status). The WHO Self-Reporting Questionnaire (SRQ-20) was used to identify maternal anxiety or depression (score > 7). Backward logistic regression analysis identified independent correlates and significant interactions. FINDINGS: Multivariate modelling showed that severe punishment was an independent correlate of comorbid internalizing and externalizing problems but was not associated with internalizing problems only. It increased the risk of externalizing problems alone only for children and adolescents not exposed to maternal anxiety or depression. Maternal anxiety or depression increased the risk only for children or adolescents not exposed to severe punishment. CONCLUSION: Severe punishment may be related to child mental health problems, with the mechanism depending on the type of problem. Its influence persists in the presence of family stressors such as the father's absence and maternal anxiety or depression.
OBJETIVO: Examinar la relación existente entre tipos concretos de problemas de salud mental infantil y los castigos físicos severos, teniendo en cuenta otros factores de riesgo importantes. MÉTODOS: Realizamos un estudio transversal en Embu (São Paulo, Brasil)como parte de una encuesta multipaís sobre el maltrato en el entorno familiar. A partir de una muestra probabilística de conglomerados que incluyó a todos los hogares elegibles (mujeres de 15 a 49 años con hijos menores de 18 años), seleccionamos aleatoriamente a una pareja madre-hijo por hogar (n = 813; tasa de abandonos: 17,6%). El presente estudio se centró en los niños de 6 a 17 años (n = 480). Para identificar a los niños con problemas únicamente de internalización, únicamente de externalización o simultáneamente de internalización y externalización (comorbilidad) se utilizó la Lista de Comportamientos Infantiles (CBCL/6-18). El castigo físico severo se definió como golpes con objetos, patadas, estrangulación, asfixia, quemaduras, escaldaduras, marcas, palizas o amenazas con armas. Además, examinamos otros correlatos pertenecientes a cuatro dominios: características del niño (sexo, edad, haber sido testigo de violencia conyugal), la madre (nivel educativo, desempleo, ansiedad o depresión, violencia conyugal), el padre (ausencia, embriaguez) y la familia (nivel socioeconómico). Para identificar la ansiedad y la depresión maternas (puntuación > 7) se utilizó el Cuestionario de Autoinformación de la OMS (SRQ-20). Los correlatos independientes y las interacciones significativas se identificaron mediante análisis de regresión logística retrógrada. RESULTADOS: Los modelos multivariados revelaron que el castigo severo se correlacionó de forma independiente con problemas comórbidos de internalización y externalización, pero no con problemas únicamente de internalización. Asimismo, aumentó el riesgo de problemas únicamente de externalización, pero sólo en niños y adolescentes no expuestos a ansiedad ni depresión maternas. La ansiedad o depresión maternas aumentaron el riesgo sólo en niños o adolescentes no expuestos a castigos severos. CONCLUSIÓN: Los castigos severos pueden estar relacionados con problemas de salud mental infantil, y el mecanismo depende del tipo de problema. Su influencia es persistente en presencia de factores causantes de estrés familiar, tales como ausencia del padre y la depresión o ansiedad de la madre.
OBJECTIF: Examiner la relation entre certains types de troubles mentaux chez l'enfant et les châtiments corporels sévères, en association avec d'autres facteurs de risque importants connus. MÉTHODES: Nous avons mené une étude transversale à Embu dans l'Etat de São Paulo au Brésil, en tant que composante brésilienne d'une enquête multipays sur les mauvais traitements dans le cadre familial. A partir d'un échantillonnage probabiliste en grappes couvrant tous les foyers admissibles dans l'étude (femmes de 15 à 49 ans ayant un fils ou une fille de moins de 18 ans), nous avons sélectionné au hasard un couple mère-enfant par foyer (n = 813 ; taux d'attrition : 17,6 %). L'étude s'est focalisée sur les enfants de 6 à 17 ans (n = 480). La Child Behaviour Checklist (CBCL/6-18) a été utilisée pour identifier les enfants présentant des troubles internalisés seulement, des troubles externalisés seulement ou à la fois des troubles internalisés et externalisés (comorbidité). A été défini comme un châtiment corporel sévère infligé à un enfant le fait de le frapper avec un objet, de lui donner des coups de pied, de l'étrangler, de l'étouffer, de le brûler, de l'ébouillanter, de le marquer avec un objet brûlant, de le battre ou de le menacer avec une arme. Nous avons examiné d'autres possibilités de corrélations dans les quatre domaines suivants : l'enfant (sexe, âge, témoin régulier de violences conjugales) ; la mère (éducation, chômage, anxiété ou dépression, violence conjugale), le père (absence, ébriété) et la famille (statut socioéconomique). Le Self-Reporting Questionnaire de l'OMS (SRQ-20) a été utilisé pour reconnaître l'anxiété ou la dépression chez la mère (score > 7). Une analyse par régression logistique rétrograde a permis d'identifier les corrélats indépendants et les interactions significatives. RÉSULTATS: Une modélisation multivariée a montré que les châtiments sévères étaient un corrélat indépendant de la comorbidité troubles internalisés/troubles externalisés, mais ne présentaient pas d'association avec les troubles internalisés seuls. Ces châtiments n'augmentaient le risque de troubles externalisés seuls que chez les enfants et les adolescents non exposés à l'anxiété ou à la dépression maternelle. La présence d'une anxiété ou d'une dépression chez la mère ne majorait ce risque que chez les enfants et les adolescents ne subissant pas des châtiments sévères. CONCLUSION: Il peut exister une relation entre châtiments sévères et troubles mentaux chez l'enfant, le mécanisme impliqué dépendant du type de trouble. Cette influence persiste en présence de stresseurs familiaux comme l'absence du père ou l'anxiété ou la dépression maternelle.