Public discussion on ethnic minorities in Colombia it began again recent through the important juridical and political evolution traced by the new Colombian Constitutional Law of 1991. With the recognition of multi-ethnic and cultural diversity character of the Colombian society, and the multiculturalism institutionalization in the citizenship formation, Colombia, like many others Latin-American countries, is looking for to change the space and the condition of Indians and Afro-American populations into the mestizo society. In this context, this work highlights the importance of the migratory factor and the Afro-Colombian population's massive urbanization, in the process of construction of new "ethnic identities" and the citizenship demand, and its differentiation according to regional and local contexts. Taking advantage of two statistics sources - the 1993 census, of the Pacific region, and a demographics research held up in Cali on 1998 -, in which were analyzed by logistics regressions, so as social anthropologic qualitative data, it was done the sociologically interpretation of the reciprocal determinations among territorial, economics and social contexts, in which can be found this population, and the many levels and modalities of self-affirmation of an "Afro-Colombian identity". The main conclusion is that identity affirmation forms are radically different to the Pacific region population and Cali's population. The first case is about an ethnic-territorial demand, whereas the second one what is at stake is the equality of opportunities to residential and labor markets, and the fight against social-racial discrimination. Considering these results, the problem of accommodating the forensic mark of Law 70 to the needs and aspirations of the citizen's integration of the Afro-Colombian population, is in new terms, particularly in the urban society.
El debate público en torno de las minorías étnicas en Colombia se reanudó recientemente a partir de la evolución jurídica y política importante marcada por la nueva Carta Magna del país (1991). Con el reconocimiento del carácter pluriétnico y cultural de la sociedad y la institucionalización del multiculturalismo en la constitución de la ciudadanía, Colombia, como muchos otros países latinoamericanos, intenta redefinir por completo el espacio y la condición de las poblaciones indígenas y afroamericanas en la sociedad mestiza.. En este contexto, el presente trabajo pone en evidencia la importancia del factor migratorio y de la urbanización masiva de la población afrocolombiana, en las dinámicas de construcción de nuevas 'identidades étnicas' y de reivindicación ciudadana, y en su diferenciación según los contextos locales y regionales. Aprovechando dos fuentes estadísticas -el censo de 1993, para la región del Pacífico, y una encuesta demográfica realizado en Cali en 1998-, las cuales se analizaron por medio de regresiones logísticas, así como datos cualitativos socioantropológicos, se llevó a cabo la interpretación sociológica de las determinaciones recíprocas entre el contexto territorial, económico y social en el cual se encuentra esta población, y los niveles y modalidades de la auto afirmación de una 'identidad afrocolombiana'. La conclusión principal es que las formas de afirmación de identidad son radicalmente diferentes para la población de la región pacífica y la población de Cali. Se trata en el primer caso de una reivindicación étnico territorial, mientras en el segundo, lo que está en juego es el acceso en igualdad de oportunidades a los mercados residenciales y laborales, y la denuncia de la discriminación socioracial. A la luz de estos resultados, el problema de la adecuación del marco jurídico de la Ley 70 con las necesidades y aspiraciones a la integración ciudadana de la población afrocolombiana, se coloca en nuevos términos, particularmente en la sociedad urbana.
Le débat public autour des minorités ethniques en la Colombie il y a recommencé récemment dû à l'évolution juridique et politique très important repéré par la nouveau Carte Constitutionnelle de la Colombie (1991). Avec le reconnaissance du caractère pluriethnique et multiculturelle de la société, et l'institutionnalisation du multiculturalisme dû la constitution de la citoyenneté, la Colombie, comme autres pays de l'Amérique latine, cherche une redéfinition du espace et la condition des populations indiennes et afro-colombiennes dans la société métisse. D'accord au contexte antérieur, cet article met en relief l'importance du facteur migratoire et de l'urbanisation massive de la population afro-colombienne, dans la dynamique de la construction de nouvelles "identités ethniques" et de revendication de la citoyenneté, par rapport à ses différentes formes, selon qu'il s'agit du contexte local ou régional. À partir de deux types des données statistiques - celles du recensement de 1993, pour la région du Pacifique, et celles d'une recherche démographique qu'il y a été effectuée à Cali, en 1998 - on il y fait ici des analyses à travers des régressions logistiques -, aussi bien que sur des données qualitatives socio-antrophologiques. Cela il y a permis d'arriver à l'interprétation sociologique des interpénétrations entre le contexte territorial, économique et social où se trouve cette population, et des niveaux et des modalités de l'auto affirmation d'une identité afro-colombienne. Alors, il est possible constater que les formes d'affirmation de l'identité entre la population du sud Pacifique et celle de Cali sont radicalement opposées. Dans le premier cas, il s'agit d'une revendication ethnique-territoriale; dans le second, ce qui est en cause est l'accès aux marchés du logement et du travail, à parts égales, ainsi que la dénonciation de la discrimination socio-raciale. Sous l'éclairage de ces résultats, le problème de l'adéquation entre le point de repère juridique de la Loi nº 70 et les besoins, les aspirations à l'intégration à la ville de la population afro-colombienne est placé sous un nouveau approach, tout particulièrement dans la société urbaine.