La lenteur est un trait inhérent ou imposé au mouvement propre à l'univers habité par des rythmes multiples ; l'émancipation historique humaine est passée d'une forte attache au naturel à son artificialité, ce qui implique des altérations rythmiques, aujourd'hui dominées tout particulièrement par la vitesse des technologies de la communication par un ensemble de symboles appartenant à la noosphère où la rapidité est mise en exergue en tant qu'emblème omniprésent à tous les niveaux de la viehumaine, qui se traduit par une cosmovision dromophile. À partir de ce cadre axiologique, la lenteur est signifiée à la fois comme une opposition et comme une sorte de contre-culture, de même que sa richesse sémiotique et métaphorique, sous les formes de subjectivation ancrée dans le faire doucement, le calme, l'empressement et la mesure dans la « perte » de temps est mise en valeur, afin d'apporter une contribution esthétique d'un multivers.
Slowness is an inherent or imposed feature to consubstantial movement to the universe inhabited by multiple rhythms; the historical human emancipation has travelled from a strong attachment to the natural toward its artificiality, which involves rhythmical alterations dominated today by the speed of communication technologies, especially, by a group of symbols belonging to the noosphere in which the value of the speed is hoisted as an omnipresent emblem in all levels of human life, which is translated into a dromophilic cosmovision. From this axiological framework, slowness is therefore defined as opposition and as a kind of counterculture, at the same time that its semiotic and metaphorical richness is underscored in forms of subjectivation anchored to the poky, calm, the rush itself and rhythm in the "loss" of time, all this as an esthetic contribution of a multiverse.
La lentitud es un rasgo inherente o impuesto al movimiento consustancial al universo habitado por ritmos múltiples; la histórica emancipación humana ha transitado de un fuerte apego a lo natural hacia su artificialidad, lo que conlleva alteraciones rítmicas dominadas hoy por la velocidad de las tecnologías de la comunicación, especialmente, por un conjunto de símbolos pertenecientes a la noosfera en donde se enarbola el valor de la celeridad como emblema omnipresente en todos los niveles de la vida humana, que se traduce en una cosmovisión dromofílica. Desde este marco axiológico, la lentitud es significada a la vez como oposición y como una especie de contracultura, al mismo tiempo que se subraya su riqueza semiótica y metafórica en formas de subjetivación ancladas en lo despacio, el sosiego, el afán propio y el acompasamiento en la "pérdida" de tiempo, todo ello como contribución estética de un multiverso.