Résumé Cet article vise à savoir, dans le cadre de l’approche théorique push and pull et pour le cas de l’Espagne, comment les variables sociales influencent l’attribution de la modalité de la garde partagée, en distinguant les variables sociodémographiques (caractéristiques du mariage), d’une part, et contextuelles (structurelles économiques et opinion publique), d’autre part. La méthodologie utilisée pour étudier les données a été quantitative, avec recours à l’utilisation de la régression linéaire multiple comme technique d’analyse. La base de données exploitée a été générée à partir des statistiques sur les annulations, les séparations et les divorces de l’Institut national de la statistique (INE, selon l’acronyme en espagnol) et à partir de différents taux obtenus de l’INE et du Centre de recherches sociologiques. La principale conclusion est que, bien que les deux modèles de régression obtenus expliquent l’attribution de la garde partagée, les variables qui ont le plus grand pouvoir explicatif sont l’ensemble des variables contextuelles et, plus précisément, le produit intérieur brut de chaque communauté autonome.
Resumen El presente artículo pretende conocer bajo el enfoque teórico push and pull y para el caso de España, cómo influyen las variables sociales en la asignación de la modalidad compartida de la custodia, distinguiendo entre sociodemográficas (características del matrimonio), por un lado, y contextuales (estructurales-económicas y opinión pública), por otro. La metodología utilizada para el estudio de los datos ha sido de corte cuantitativo, utilizando como técnica de análisis la regresión lineal múltiple. La base de datos explotada ha sido generada a partir de la Estadística de Nulidades, Separaciones y Divorcios del Instituto Nacional de Estadística (INE) y de diferentes tasas obtenidas del INE y del Centro de Investigaciones Sociológicas. La conclusión principal es que, si bien los dos modelos de regresión obtenidos explican la asignación de la custodia compartida, las variables que presentan mayor poder explicativo son las contextuales y, concretamente, el producto interior bruto de cada comunidad autónoma.
Abstract The analysis of the social variables that influence the allocation of custody has become an increasingly recurrent phenomenon under study. The present article, using the push and pull theoretical approach and focusing on the case of Spain, aims to examine how these variables influence the allocation of the shared modality, distinguishing between sociodemographic (characteristics of marriage) on the one hand and contextual (structural-economic and public opinion) on the other. The methodology used to study the data has been quantitative, using multiple linear regression as an analysis technique. The created database has been generated from the Statistics on Annulments, Separations and Divorces of the National Statistics Institute (INE, in the Spanish acronym) and from different rates obtained from the INE and the Sociological Research Center. The main conclusion is that although the two regression models obtained explain the allocation of joint custody, it is the set of contextual variables and specifically the gross domestic product of each autonomous community that have the greatest explanatory power.