OBJECTIVE: To assess the influence of country of origin effects and of adjustment and selection processes by comparing noncommunicable disease mortality and life expectancy among migrants to Israel from the former Soviet Union (FSU) with noncommunicable disease mortality and life expectancy among Israelis and the population of the Russian Federation. METHODS: Data from 926 870 FSU-immigrants who migrated to Israel between 1990 and 2003 (study cohort) were analysed. Life expectancy was calculated for the study cohort, all Israelis, and the population of the Russian Federation. Age-standardized death rates were calculated for grouped causes of death. FSU immigrants were additionally compared with other Israelis and with inhabitants of the Russian Federation using cause-specific standardized mortality ratios (SMRs). FINDINGS: Life expectancy at age 15 years in 2000-2003 was 61.0 years for male and 67.0 years for female FSU immigrants to Israel. Age-standardized death rates for FSU immigrants in Israel were similar to those of other Israelis and much lower than those of inhabitants of the Russian Federation. Relative to Israelis, the study cohort had a higher SMR for neoplasms, and particularly for stomach cancer. Mortality from brain cancer was higher when immigrants were compared to the Russian Federation (SMR: 1.71, 95% confidence interval, CI: 1.50-1.94 for males; SMR: 1.77, 95% CI: 1.56-2.02 for females), whereas mortality from stomach cancer was lower among immigrants relative to the Russian Federation (SMR: 0.43, 95% CI: 0.40-0.47 for males; SMR: 0.56, 95% CI: 0.52-0.61 for females). Mortality from external causes was lower among immigrants relative to the population of the Russian Federation (SMR: 0.20, 95% CI: 0.19-0.21 for males; SMR: 0.35, 95% CI: 0.33-0.37 for females) but significantly higher relative to other Israelis (SMR: 1.41, 95% CI: 1.35-1.47 for males; SMR: 1.08, 95% CI: 1.02-1.15). CONCLUSION: Noncommunicable disease mortality among FSU immigrants to Israel is lower than in the population of the Russian Federation. Mortality rates in FSU immigrants, particularly from circulatory diseases, have rapidly adjusted and have become similar to those of the destination country. However, immigrants from the FSU have considerably higher mortality than other Israelis from external causes and some noncommunicable diseases such as cancer. Mortality rates in these diaspora migrants show a mixed picture of rapid assimilation together with persistent country of origin effects, as well as the effects of adjustment hardships.
OBJETIVO: Evaluar la influencia del país de origen y de los procesos de adaptación y selección comparando la mortalidad por enfermedades no transmisibles y la esperanza de vida entre los migrantes a Israel de la antigua Unión Soviética (AUS) y la mortalidad por enfermedades no transmisibles y la esperanza de vida entre los israelíes y en la población de la Federación de Rusia. MÉTODOS: Se analizaron los datos correspondientes a 926 870 personas de la AUS que migraron a Israel entre 1990 y 2003 (cohorte de estudio). Se calculó la esperanza de vida de la cohorte de estudio, todos israelíes, y de la población de la Federación de Rusia. Se calcularon también las tasas de mortalidad normalizadas por edad para grupos de causas de mortalidad. Además, los inmigrantes de la AUS fueron comparados con otros israelíes y con los habitantes de la Federación de Rusia utilizando las razones de mortalidad normalizadas (RMN) por causas específicas. RESULTADOS: La esperanza de vida a los 15 años en 2000-2003 era de 61,0 años para los hombres y 67,0 años para las mujeres entre los inmigrantes de Israel procedentes de la AUS. Las tasas de mortalidad normalizadas por edad para los inmigrantes de Israel procedentes de la AUS fueron similares a las de otros israelíes y mucho más bajas que las de la población de la Federación de Rusia. En comparación con los israelíes, la cohorte de estudio presentaba una RMN mayor para las neoplasias, en particular para el cáncer de estómago. La mortalidad por cáncer cerebral fue mayor entre los inmigrantes que en la Federación de Rusia (RMN: 1,71, intervalo de confianza, IC, del 95%: 1,50-1,94 para los hombres; RMN: 1,77, IC95%: 1,56-2,02 para las mujeres), mientras que la mortalidad por cáncer de estómago entre los inmigrantes fue menor que la de la población de la Federación de Rusia (RMN: 0,43, IC95%: 0,40-0,47 para los varones; RMN: 0,56, IC95%: 0,52-0,61 para las mujeres). La mortalidad por causas externas entre los inmigrantes fue menor que en la población de la Federación de Rusia (RMN: 0,20, IC95%: 0,19-0,21 para los hombres; RMN: 0,35, IC95%: 0,33-0,37 para las mujeres) pero significativamente mayor que entre los otros israelíes (RMN: 1,41, IC95%: 1,35-1,47 para los hombres; RMN: 1,08, IC95%: 1,02-1,15 para las mujeres). CONCLUSIÓN: La mortalidad por enfermedades no transmisibles entre los inmigrantes de Israel procedentes de la AUS es más baja que en la población de la Federación de Rusia. Las tasas de mortalidad entre esos inmigrantes, en particular por problemas del aparato circulatorio, han evolucionado rápidamente hasta hacerse similares a las del país de destino. Sin embargo, los inmigrantes de la AUS presentan una mortalidad considerablemente mayor que la de otros israelíes por causas externas y por algunas enfermedades no transmisibles como el cáncer. Las tasas de mortalidad entre esos migrantes de la diáspora muestran un panorama desigual de asimilación rápida y efectos persistentes del país de origen, así como los efectos de las dificultades asociadas a la adaptación.
OBJECTIF: Evaluer l'influence du pays d'origine et des processus d'adaptation et de sélection en comparant la mortalité par maladies non transmissibles et l'espérance de vie chez les immigrés en Israël issus de l'ex-Union soviétique avec ces mêmes variables chez les Israéliens et les habitants de la Fédération de Russie. MÉTHODES: Des données concernant 926 870 personnes émigrées de l'ex-Union soviétique en Israël entre 1990 et 2003 (étude de cohorte) ont été analysées. L'espérance de vie a été calculée pour la cohorte étudiée, l'ensemble des Israéliens et la population de la Fédération de Russie. Les taux de mortalité standardisés selon l'âge ont été déterminés par groupes de causes de décès. Les immigrés provenant de l'ex-Union soviétique ont en outre été comparés avec d'autres Israéliens et avec les habitants de la Fédération de Russie au moyen des taux de mortalité standardisés (TMS) selon la cause. RÉSULTATS: Sur la période 2000-2003, l'espérance de vie à 15 ans pour les immigrés provenant de l'ex-Union soviétique était de 61,0 ans pour les hommes et de 67,0 ans pour les femmes. Les taux de mortalité standardisés selon l'âge pour ces immigrés étaient similaires à ceux des autres Israéliens et nettement inférieurs à ceux des habitants de la Fédération de Russie. Par rapport aux Israéliens, les membres de la cohorte étudiée présentaient un TMS plus élevé pour les néoplasmes, en particulier pour le cancer de l'estomac. La mortalité par cancer du cerveau était plus forte chez les immigrés que chez les habitants de la Fédération de Russie (TMS : 1,71 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 1,50-1,94 pour les hommes ; TMS : 1,77, IC à 95 % : 1,56-2,02 pour les femmes), alors que les termes de cette comparaison s'inversaient pour le cancer de l'estomac (TMS : 0,43, IC à 95 % : 0,40-0,47 pour les hommes ; TMS : 0,56, IC à 95 % : 0,52-0,61 pour les femmes). La mortalité par cause externe était plus faible parmi les immigrés que dans la population de la Fédération de Russie (TMS : 0,20 ; IC à 95 % : 0,19-0,21 pour les hommes ; TMS : 0,35 ; IC à 95 % : 0,33-0,37 pour les femmes), mais significativement plus forte que parmi les autres Israéliens (TMS : 1,41, IC à 95 % : 1,35-1,47 pour les hommes ; TMS : 1,08, IC à 95 % : 1,02-1,15 pour les femmes). CONCLUSION: La mortalité par maladies non transmissibles des immigrés en Israël provenant de l'ex-Union soviétique est inférieure à celle des habitants de la Fédération de Russie. Les taux de mortalité chez ces immigrés, notamment par maladie circulatoire, se sont rapidement ajustés et sont devenus similaires à ceux du pays d'accueil. Cependant, les immigrés conservent des taux de mortalité par cause externe et pour certaines maladies non transmissibles, telles que le cancer, considérablement plus élevés que ceux des autres Israéliens. Les taux de mortalité parmi cette diaspora reflètent un mélange d'assimilation rapide et de persistance des effets du pays d'origine, ainsi que les effets des difficultés d'adaptation.