Abstract Women’s Suffrage Centennial has arrived in a culturally divisive time in the United States as well as in a high-stakes presidential election year. All this is accompanied with the emergence of «Black Lives Matter» movement on a global-scale in the wake of the African American man George Floyd’s death under the knees of white police officers. In an «I cannot breathe» America at a new cultural awakening moment, is the Centennial a divider or unifier for American women in 2020? This article aims to answer the question by revisiting the 14th and 15th Amendments to the Constitution and iconic figures like Elizabeth Cady Stanton, Susan B. Anthony, Frederick Douglass, William Edward Burghardt W.E.B. Du Bois, and Mary Church Terrell. In an interdisciplinary approach anchored in both historical and cultural studies, the article scrutinizes the split between the two visceral elements pertinent to cultural identity -gender and race- in Women’s Suffrage Movement, draws a pattern of their intersection, and maps out a «double consciousness» (to borrow W.E.B. Du Bois’ term). The article argues that the women’s suffrage movement was indeed a gigantic step towards the American ideal of gender equality, but it fell short of racial equality. There is a mixed legacy to embrace and to reevaluate at the same time. Therefore, Women’s Suffrage Centennial should not and cannot be a single-issue gender celebration, nor a one-size-fits-all symphony, but a landmark occasion for an intimate and nuanced dialog between gender and race. The article suggests that the Centennial should not only celebrate white American suffragists but should be an opportunity to make a historic step to cross the color line that has cutoff African American women, as well as women of color from other races, ethnicities, and heritages from the power center.
Resumen El Centenario del Sufragio Femenino ha llegado en un momento culturalmente divisivo en los Estados Unidos, así como en un año de elecciones presidenciales de alto riesgo. Todo esto va acompañado del surgimiento del movimiento «Black Lives Matter» (La vida de las personas negras importa) a escala mundial tras la muerte del afroamericano George Floyd bajo las rodillas de policías blancos. En una Estados Unidos de América en la que «no puedo respirar» es un nuevo momento de despertar cultural ¿Es el Centenario un divisor o unificador para las mujeres estadounidenses en 2020? Este artículo tiene como objetivo responder a la pregunta a partir de la revisión de las Enmiendas 14 y 15 a la Constitución y del pensamiento de figuras icónicas como Elizabeth Cady Stanton, Susan B. Anthony, Frederick Douglass, William Edward Burghardt Du Bois y Mary Church Terrell. Con un enfoque interdisciplinario anclado en los estudios históricos y culturales, el artículo analiza la división entre los dos elementos viscerales pertinentes a la identidad cultural (género y raza2) en el Movimiento por el Sufragio de la Mujer, dibuja un patrón de su intersección y traza una «doble conciencia» (tomando prestado el término de W.E.B. Du Bois). El artículo argumenta que el movimiento por el sufragio femenino fue de hecho un paso gigantesco hacia el ideal estadounidense de igualdad de género, pero no alcanzó la igualdad racial. Hay un legado mixto para abrazar y reevaluar al mismo tiempo; por lo tanto, el Centenario del Sufragio Femenino no debe ni puede ser una celebración de un solo tema de género, ni una sinfonía única para todos, sino una ocasión histórica para un diálogo íntimo y matizado entre género y raza. El artículo sugiere que el Centenario no solo debe celebrar a las sufragistas estadounidenses blancas, sino que debe ser una oportunidad para dar un paso histórico para cruzar la línea de color que ha aislado a las mujeres afroamericanas, así como a las mujeres de color de otras razas, etnias y herencias del centro de poder.
Résumé Le centenaire du suffrage des femmes est arrivé dans un moment culturellement décisif dans les États-Unis, ainsi que à un an des élections présidentielles à haut risque. Tout ceci est aussi accompagné de l’émergence du mouvement «Black Lives Matter» (La vie des noirs compte) à échelle mondial après la mort de l’afro-américain George Floyd sous les genoux des policiers blancs. Dans ces États-Unis d’Amérique où «je ne peux pas» respirer, c’est un nouveau moment d’éveil culturel. ¿Est-ce que le centenaire est un séparateur ou un unificateur des femmes américaines en 2020? Cet article vise à répondre cette question à partir de la révision des amendements 14 et 15 de la Constitution, ainsi que de la pensée des figures iconiques telles que Elizabeth Cady Stanton, Susan B. Anthony, Frederick Douglass, William Edward Burghardt Du Bois et Mary Church Terrell. Sous une approche interdisciplinaire ancrée dans les études historiques et culturelles, l’article analyse la séparation des deux éléments viscéraux pertinents à l’identité culturel (le genre et la race) dans le Mouvement pour le Suffrage des Femmes; cette dite séparation dessine un patron de leur intersection et en même temps trace «une double conscience» (terme emprunté de W.E.B Du Bois). L’article argumente que le mouvement du suffrage des femmes a été, en effet, un pas immense vers l’idéal américain d’égalité de genre mais il n’a pas atteint l’égalité raciale. Alors, il y a un héritage mixte pour embrasser et réévaluer en même temps; c’est pourquoi le centenaire du suffrage des femmes ne doit ni ne peut être une célébration du genre comme un seul sujet, non plus comme une seule symphonie unique pour tous; au contraire, elle est une occasion historique pour un dialogue intime et combiné entre le genre et la race. Finalement, cet article suggère que le Centenaire de doit pas seulement célébrer les Suffragettes américaines blanches, sinon qu’elle doit être une opportunité pour donner un pas historique et traverser la ligne de la couleur qui a isolé aux femmes afro-américaines, ainsi que les femmes de couleur d’autres races, ethnies et les héritages du centre du pouvoir.