OBJECTIVE: To review progress towards adoption of contraception among married or cohabiting women in western and eastern Africa between 1991 and 2004 by examining subjective need, approval, access and use. METHODS: Indicators of attitudes towards and use of contraception were derived from Demographic and Health Surveys, which are nationally representative and yield internationally comparable data. Trends were examined for 24 countries that had conducted at least two surveys between 1986 and 2007. FINDINGS: In western Africa, the subjective need for contraception remained unchanged; about 46% of married or cohabiting women reported a desire to stop and/or postpone childbearing for at least two years. The percentage of women who approved of contraception rose from 32 to 39 and the percentage with access to contraceptive methods rose from 8 to 29. The proportion of women who were using a modern method when interviewed increased from 7 to 15% (equivalent to an average annual increase of 0.6 percentage points). In eastern African countries, trends were much more favourable, with contraceptive use showing an average annual increase of 1.4 percentage points (from 16% in 1986 to 33% in 2007). CONCLUSION: In western Africa, progress towards adoption of contraception has been dismally slow. Attitudinal resistance remains a barrier and access to contraceptives, though improving, is still shockingly limited. If this situation does not change radically in the short run, the United Nations population projections for this subregion are likely to be exceeded. In eastern Africa, the prospects for a future decline in fertility are much more positive.
OBJETIVO: Revisar el progreso hacia la adopción de métodos anticonceptivos en las mujeres casadas o que viven en pareja en África Oriental y Occidental entre los años 1991 y 2004 analizando su necesidad subjetiva, aprobación, acceso y uso. MÉTODOS: Los indicadores de las actitudes hacia la anticoncepción y el uso de los métodos anticonceptivos se extrajeron de las Encuestas Demográficas y de Salud, que son representativas a nivel nacional y generan datos comparables a nivel internacional. Se examinaron las tendencias de 24 países que habían realizado al menos dos encuestas entre los años 1986 y 2007. RESULTADOS: En África Occidental, la necesidad subjetiva de métodos anticonceptivos permaneció invariable; aproximadamente un 46% de las mujeres casadas o que vivían en pareja manifestaron su deseo de detener y/o posponer la maternidad durante al menos dos años. El porcentaje de mujeres que aprobaron la anticoncepción aumentó de 32 a 39 puntos y el porcentaje de acceso a los métodos anticonceptivos se elevó de un 8 a un 29 por ciento. La proporción de mujeres que estaba utilizando un método anticonceptivo moderno cuando se les realizó la entrevista aumentó de un 7 a un 15% (el equivalente a un aumento medio anual de 0,6 puntos porcentuales). En los países de África Oriental las tendencias fueron mucho más favorables: el uso de métodos anticonceptivos experimentó un aumento anual de 1,4 puntos porcentuales (del 16% de 1986 al 33% registrado en 2007). CONCLUSIÓN: El progreso hacia la adopción de métodos anticonceptivos ha sido catastróficamente lento en África Occidental. Las posturas de rechazo siguen siendo una barrera y el acceso a los métodos anticonceptivos, si bien ha mejorado, sigue siendo sorprendentemente limitado. En caso de que esta situación no cambie radicalmente a corto plazo es muy probable que se sobrepasen las proyecciones demográficas de las Naciones Unidas para esta subregión. En África Oriental, las perspectivas de un futuro descenso de la natalidad son mucho más positivas.
OBJECTIF: Observer le progrès de l'adoption de la contraception chez les femmes mariées ou en concubinage en Afrique occidentale et orientale entre 1991 et 2004 en examinant le besoin subjectif, l'acceptation, l'accès et l'utilisation. MÉTHODES: Les indicateurs d'attitude envers la contraception et son utilisation ont été dérivés des enquêtes de démographie et de santé publique qui sont représentatives au niveau national et fournissent des résultats internationalement comparables. Les tendances ont été étudiées pour 24 pays ayant mené au moins deux enquêtes entre 1986 et 2007. RÉSULTATS: En Afrique de l'Ouest, le besoin subjectif de contraception est resté inchangé, environ 46% des femmes mariées ou en concubinage ont indiqué un désir d'arrêter et/ou de retarder une maternité pendant au moins deux ans. Le pourcentage de femmes qui approuvaient la contraception s'est accru de 32 à 39 et le pourcentage de celles qui accédaient aux méthodes contraceptives, de 8 à 29. La proportion de femmes utilisant une méthode moderne au moment de leur interview s'est accrue de 7 à 15% (équivalant à une augmentation annuelle moyenne de 0,6 point de pourcentage). Dans les pays d'Afrique de l'Est, les tendances ont été beaucoup plus favorables, avec une utilisation des contraceptifs en augmentation annuelle moyenne de 1,4 point de pourcentage (de 16% en 1986 à 33% en 2007). CONCLUSION: En Afrique de l'Ouest, le progrès de l'adoption de la contraception a été désastreusement lente. L'attitude de résistance demeure une barrière et l'accès aux contraceptifs, bien qu'en progrès, est toujours terriblement limité. Si cette situation ne change pas radicalement dans le court terme, les estimations des Nations Unies pour la population de cette sous-région seront probablement dépassées. En Afrique de l'Est, les perspectives d'un futur déclin de la fertilité sont beaucoup plus positives.