During the 2009 A(H1N1) influenza pandemic, the World Health Organization (WHO) asked all Member States to provide case-based data on at least the first 100 laboratory-confirmed influenza cases to generate an early understanding of the pandemic and provide appropriate guidance to affected countries. In reviewing the pandemic surveillance strategy, we evaluated the utility of case-based data collection and the challenges in interpreting these data at the global level. To do this, we assessed compliance with the surveillance recommendation and data completeness of submitted case records and described the epidemiological characteristics of up to the first 110 reported cases from each country, aggregated into regions. From April 2009 to August 2011, WHO received over 18 000 case records from 84 countries. Data reached WHO at different time intervals, in different formats and without information on collection methods. Just over half of the 18 000 records gave the date of symptom onset, which made it difficult to assess whether the cases were among the earliest to be confirmed. Descriptive epidemiological analyses were limited to summarizing age, sex and hospitalization ratios. Centralized analysis of case-based data had little value in describing key features of the pandemic. Results were difficult to interpret and would have been misleading if viewed in isolation. A better approach would be to identify critical questions, standardize data elements and methods of investigation, and create efficient channels for communication between countries and the international public health community. Regular exchange of routine surveillance data will help to consolidate these essential channels of communication.
Resumen Durante la pandemia de gripe A (H1N1) del año 2009, la Organización Mundial de la salud (OMS) pidió a todos los Estados miembros que proporcionaran datos de hasta los primeros 100 casos de gripe confirmados en laboratorios con objeto de comprender con rapidez la pandemia y proporcionar orientación adecuada a los países afectados. Con objeto de examinar la estrategia de vigilancia de la pandemia, hemos evaluado la utilidad de la recogida de datos sobre casos y los desafíos que supuso la interpretación de esos datos a nivel internacional. Para ello, evaluamos el cumplimiento con las recomendaciones de vigilancia y la integridad de los datos de los registros enviados y describimos las características epidemiológicas de, como mucho, los 110 primeros casos de cada país, agrupados por regiones. Entre abril de 2009 y agosto de 2011, la OMS recibió más de 18 000 registros de casos de 84 países en intervalos de tiempo y formatos distintos, y sin información alguna sobre los métodos de recogida. Solo algo más de la mitad de los 18 000 registros indicaba la fecha de aparición de los síntomas, lo que dificultó evaluar si los casos se encontraban entre los primeros que se confirmaron. Los análisis epidemiológicos descriptivos se limitaron a resumir las proporciones por edad, sexo y hospitalización. Los análisis centralizados de datos sobre casos tuvieron poco valor en la descripción de las características fundamentales de la epidemia. Fue difícil interpretar los resultados, que habrían resultado engañosos si se hubieran observado de forma aislada. Un enfoque más apropiado permitiría identificar las cuestiones críticas, estandarizar los datos y los métodos de investigación, y crear canales de comunicación entre los países y la comunidad sanitaria internacional. El intercambio regular de datos de vigilancia rutinarios ayudará a consolidar dichos canales de comunicación fundamentales.
Résumé Pendant la pandémie de grippe à virus A(H1N1) de l'année 2009, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a demandé à tous les États membres de fournir les données par cas sur au moins les 100 premiers cas de grippe confirmés en laboratoire afin d'obtenir une compréhension précoce de la pandémie et de fournir les directives appropriées aux pays touchés. En examinant la stratégie de surveillance de la pandémie, nous avons évalué l'utilité de la collecte des données par cas et les défis à relever dans l'interprétation de ces données au niveau mondial. Pour ce faire, nous avons évalué le respect des recommandations en matière de surveillance et l'exhaustivité des données des dossiers des cas soumis, et nous avons décrit les caractéristiques épidémiologiques des 110 premiers cas signalés de chaque pays, regroupés en régions. Sur la période allant d'avril 2009 à août 2011, l'OMS a reçu plus de 18 000 dossiers de cas fournis par 84 pays. Les données sont parvenues à l'OMS à différents intervalles de temps, sous différents formats et sans informations sur les méthodes de collecte. À peine plus de la moitié des 18 000 dossiers a donné la date d'apparition des symptômes, ce qui ne permet pas d'évaluer si les cas reçus faisaient partie des premiers cas à être confirmés. Les analyses épidémiologiques descriptives se sont limitées à synthétiser les rapports d'âge, de masculinité et d'hospitalisation. L'analyse centralisée des données par cas n'a que très peu de valeur dans la description des principales caractéristiques de la pandémie. Les résultats sont difficiles à interpréter et pourraient induire en erreur s'ils sont pris isolément. Une meilleure approche consisterait à identifier les questions essentielles, à normaliser les éléments des données et les méthodes d'investigation, et à créer des canaux efficaces de communication entre les pays et la communauté de la santé publique internationale. Les échanges réguliers de données de surveillance de routine aideront à consolider ces canaux de communication essentiels.