Methods for measuring maternal mortality at national and subnational levels in the developing world lag far behind the demand for estimates. We evaluated use of the national population census as a means of measuring maternal mortality by assessing data from five countries (Benin, Islamic Republic of Iran, Lao People's Democratic Republic, Madagascar, and Zimbabwe) which identified maternal deaths in their censuses. Standard demographic methods were used to evaluate the completeness of reporting of adult female deaths and births in the year prior to the census. The results from these exercises were used to adjust the data. In four countries, the numbers of adult female deaths needed to be increased and three countries required upward adjustment of the numbers of recent births. The number of maternal deaths was increased by the same factor as that used for adult female deaths on the assumption that the proportion of adult female deaths due to maternal causes was correct. Age patterns of the various maternal mortality indicators were plausible and consistent with external sources of data for other populations. Our data suggest that under favourable conditions a national census is a feasible and promising approach for the measurement of maternal mortality. Moreover, use of the census circumvents several of the weaknesses of methods currently in use. However, it should also be noted that careful evaluation of the data and adjustment, if necessary, are essential. The public health community is urged to encourage governments to learn from the experience of these five countries and to place maternal mortality estimation in the hands of statistical agencies.
Los métodos disponibles para medir la mortalidad materna a nivel nacional y subnacional en el mundo en desarrollo están muy a la zaga de la demanda de estimaciones. Evaluamos el uso del censo de la población nacional como medio de medición de la mortalidad materna, analizando para ello los datos de cinco países (Benin, la República Islámica del Irán, la República Democrática Popular Lao, Madagascar y Zimbabwe) que consignaban las defunciones maternas en sus censos. Se usaron métodos demográficos convencionales para evaluar el grado de compleción de la notificación de las defunciones de mujeres adultas y de los nacimientos durante el año previo al censo, y los resultados obtenidos se utilizaron para ajustar los datos. En cuatro países hubo que aumentar las cifras correspondientes a las defunciones de mujeres adultas, y tres países requirieron un ajuste al alza de las cifras de los nacimientos recientes. El número de defunciones maternas fue incrementado empleando el mismo factor que para las defunciones de mujeres adultas, suponiendo que la proporción de esas defunciones atribuible a causas maternas era correcta. Los perfiles por edades de los diversos indicadores de la mortalidad materna fueron plausibles y coherentes con las fuentes externas de datos para otras poblaciones. Nuestros datos parecen indicar que, en condiciones favorables, el uso de un censo nacional es un método factible y prometedor para medir la mortalidad materna. Además, el uso del censo permite soslayar varias de las deficiencias de los métodos actualmente empleados. No obstante, debe señalarse también que para ello es esencial evaluar detenidamente los datos, y ajustarlos si es necesario. Hay que apremiar a la comunidad de salud pública para que aliente a los gobiernos a aprender de la experiencia de esos cinco países y a encomendar las estimaciones de la mortalidad materna a los organismos de estadística oportunos.
Les méthodes de mesure de la mortalité maternelle au niveau national et subnational dans les pays en développement sont très insuffisantes en regard de la demande d'estimations. Nous avons évalué l'utilisation des recensements nationaux de population comme moyen de mesurer la mortalité maternelle, en analysant les données de cinq pays (Bénin, Madagascar, République démocratique populaire lao, République islamique d’Iran et Zimbabwe) dans lesquels les décès maternels sont identifiés dans les recensements. Des méthodes démographiques classiques ont été utilisées pour évaluer l'exhaustivité de la notification des décès de femmes adultes et des naissances au cours de l'année précédant le recensement. Les résultats de ces études ont été utilisés pour ajuster les données. Il a fallu revoir à la hausse le nombre de décès de femmes adultes dans quatre pays et le nombre de naissances récentes dans trois pays. Le nombre de décès maternels a été augmenté du même facteur que celui de décès de femmes adultes en partant de l'hypothèse que la proportion de décès de femmes adultes liés à la maternité était correcte. La répartition par âge des divers indicateurs de mortalité maternelle était plausible et compatible avec les sources extérieures de données pour d'autres populations. Nos données indiquent que, dans des circonstances favorables, l'utilisation du recensement national constitue une approche réalisable et intéressante pour la mesure de la mortalité maternelle, et qu'elle évite en outre certaines faiblesses des méthodes actuellement en usage. Il faut cependant noter qu'il est indispensable d'évaluer soigneusement les données et si nécessaire de les ajuster. Les acteurs de santé publique sont instamment invités à encourager les gouvernements à tirer parti de l'expérience de ces cinq pays et à confier les estimations de mortalité maternelle à des agences de statistique.