PROBLEM: The use of evidence-based policy is gaining attention in developing countries. Frameworks to analyse the process of developing policy and to assess whether evidence is likely to influence policy-makers are now available. However, the use of evidence in policies on caring for people with mental illness in developing countries has rarely been analysed. APPROACH: This case study from Viet Nam illustrates how evidence can be used to influence policy. We summarize evidence on the burden of mental illness in Viet Nam and describe attempts to influence policy-makers. We also interviewed key stakeholders to ascertain their views on how policy could be affected. We then applied an analytical framework to the case study; this framework included an assessment of the political context in which the policy was developed, the links between organizations needed to influence policy, external influences on policy-makers and the nature of evidence required to influence policy-makers. LOCAL SETTING: The burden of mental illness among various population groups was large but there were few policies aimed at providing care for people with mental illness, apart from policies for providing hospital-based care for people with severe mental illness. RELEVANT CHANGES: The national plan proposes to incorporate screening for mental illness among women and children in order to implement early detection and treatment. LESSONS LEARNED: Evidence on the burden of mental ill-health in Viet Nam is patchy and research in this area is still relatively undeveloped. Nonetheless the policy process was influenced by the evidence from research because key links between organizations and policy-makers were established at an early stage, the evidence was regarded as rigorous and the timing was opportune.
PROBLEMA: En los países en desarrollo se está prestando una creciente atención a la aplicación de políticas basadas en la evidencia. Se dispone ya de sistemas para analizar el proceso de formulación de políticas y evaluar si la evidencia obtenida tiene alguna probabilidad de influir en las instancias normativas. Sin embargo, rara vez se ha analizado la aplicación de la evidencia a las políticas de atención a las personas con enfermedades mentales en los países en desarrollo. MÉTODOS: Este estudio de casos realizado en Viet Nam demuestra cómo puede usarse la evidencia para influir en las políticas. Resumimos la evidencia disponible sobre la carga de enfermedades mentales en Viet Nam y describimos los intentos de influir en las instancias normativas. Además entrevistamos a partes interesadas importantes a fin de conocer su opinión sobre la manera de influir en las políticas. A continuación aplicamos al estudio de casos un marco analítico que comprendía una evaluación del contexto político del desarrollo normativo, los vínculos entre organizaciones necesarios para influir en la política, las influencias externas en las instancias normativas, y la naturaleza de la evidencia requerida para influir en esas instancias. ENTORNO LOCAL: La carga de enfermedades mentales entre los diversos grupos de población era elevada, pero eran pocas las políticas orientadas a proporcionar atención a los afectados por esas enfermedades, aparte de las políticas destinadas a dispensar atención hospitalaria a las personas con enfermedades mentales graves. CAMBIOS IMPORTANTES: El plan nacional propone incorporar el cribado de las enfermedades mentales entre las mujeres y los niños a fin de implementar la detección y el tratamiento tempranos. LECCIONES APRENDIDAS: La evidencia disponible sobre la carga de morbilidad mental en Viet Nam es irregular, y las investigaciones en ese terreno están aún relativamente poco desarrolladas. Sin embargo, el proceso de formulación de las políticas se vio influido por la evidencia aportada por las investigaciones, debido a que en una fase temprana ya se establecieron vínculos entre las organizaciones y las instancias decisorias y a que la evidencia era rigurosa, y el momento, oportuno.
SITUATION: La mise en œuvre de politiques élaborées à partir d'une base factuelle suscite un intérêt grandissant dans les pays en développement. Des cadres permettant d'analyser le processus d'élaboration des politiques et d'évaluer dans quelle mesure ces résultats peuvent influencer les décideurs sont maintenant disponibles. Cependant, l'utilisation de bases factuelles dans la définition des politiques de prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux dans les pays en développement a rarement été analysée. DÉMARCHE: La présente étude de cas menée au Viêt Nam montre comment l'on peut utiliser des éléments factuels pour influer sur les politiques. Les données disponibles sur la charge de troubles mentaux au Viêt Nam ont été récapitulées et les tentatives pour influer à travers elles sur les décideurs ont été décrites. Des intervenants importants dans les politiques ont été interrogés pour évaluer leur opinion quant à la possibilité d'influer sur leurs décisions. Un cadre analytique a ensuite été appliqué à cette étude de cas. Ce cadre comprenait une évaluation du contexte politique dans lequel les politiques seraient mises au point, des liens entre organismes nécessaires pour influer sur elles, des influences externes sur les décisions et de la nature des données nécessaires pour exercer une influence. CONTEXTE LOCAL: La charge de troubles mentaux parmi les divers groupes de population était importante, mais il existait peu de politiques de prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux en dehors des politiques de prestation de soins hospitaliers à l'intention des malades atteints de troubles graves. MODIFICATIONS INTERÉSSANTES: Le plan national propose d'intégrer le dépistage des troubles mentaux chez les femmes et les enfants afin de permettre leur détection et leur traitement à un stade précoce. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Les données concernant les troubles mentaux au Viêt Nam sont parcellaires et la recherche dans ce domaine est relativement peu développée. Néanmoins, le processus d'élaboration des politiques a subi l'influence des résultats de la recherche car des liens entre les organismes et les décideurs politiques ont été établis à un stade précoce, les données ont été considérées comme solides et elles ont été disponibles à un moment opportun.