Deficient financing of health services in low-income countries and the absence of universal insurance coverage leaves most of the informal sector in medical indigence, because people cannot assume the financial consequences of illness. The role of communities in solving this problem has been recognized, and many initiatives are under way. However, community financing is rarely structured as health insurance. Communities that pool risks (or offer insurance) have been described as micro-insurance units. The sources of their financial instability and the options for stabilization are explained. Field data from Uganda and the Philippines, as well as simulated situations, are used to examine the arguments. The article focuses on risk transfer from micro-insurance units to reinsurance. The main insight of the study is that when the financial results of micro-insurance units can be estimated, they can enter reinsurance treaties and be stabilized from the first year. The second insight is that the reinsurance pool may require several years of operation before reaching cost neutrality.
La deficiente financiación de los servicios de salud en los países de bajos ingresos y la falta de un seguro universal deja a la mayor parte del sector no estructurado en una situación de indigencia médica, pues la gente no puede afrontar las consecuencias financieras de las enfermedades. Se ha reconocido el papel que pueden desempeñar las comunidades en la resolución de este problema, y hay en marcha numerosas iniciativas en ese sentido. No obstante, la financiación comunitaria rara vez se organiza en forma de seguro de enfermedad. Las comunidades que mancomunan los riesgos (o que ofrecen algún tipo de seguro) se han descrito como unidades de microseguro. Se describen aquí las causas de su inestabilidad financiera y las alternativas para corregirla. Los argumentos presentados se examinan empleando datos del terreno de Uganda y Filipinas, así como situaciones simuladas. El artículo se centra en la transferencia del riesgo de las unidades de microseguro al reaseguro. El principal hallazgo del estudio es que, cuando es posible estimar los resultados financieros de las unidades de microseguro, éstas pueden participar en contratos de reaseguro y ser estables desde el primer año. El segundo hallazgo es que se pueden requerir varios años de funcionamiento del consorcio de reaseguro para lograr equilibrar los ingresos y los gastos.
En raison du financement insuffisant des services de santé dans les pays à faible revenu et de l’absence de couverture universelle par l’assurance-maladie, la plupart des personnes appartenant au secteur informel se trouvent totalement dépourvues de couverture médicale car elles ne peuvent pas assumer les conséquences financières de la maladie. Le rôle que peuvent jouer les communautés dans la solution de ce problème a été reconnu et de nombreuses initiatives sont en cours. Toutefois, le financement communautaire est rarement structuré comme une véritable assurancemaladie. Les communautés qui ont institué un partage des risques (ou qui offrent une assurance) ont été décrites comme des groupes de micro-assurance. Les causes de leur instabilité financière et les solutions qui s’offrent pour y remédier sont expliquées dans l’article. Des données factuelles concernant l’Ouganda et les Philippines ainsi que des simulations de situations sont utilisées pour examiner les arguments avancés. L’article met l’accent sur le transfert de risque des groupes de micro-assurance à des systèmes de réassurance. Le principal enseignement de cette étude est que, lorsque les résultats financiers des groupes de micro-assurance peuvent être estimés, il peuvent faire l’objet de traités de réassurance, ce qui permet de les stabiliser dès la première année. Le deuxième enseignement est qu’il faut parfois que le pool de réassurance fonctionne pendant plusieurs années avant que l’on puisse parvenir à équilibrer les recettes et les coûts.