It is estimated that by 2020 two-thirds of the global burden of disease will be attributable to chronic noncommunicable diseases, most of them strongly associated with diet. The nutrition transition towards refined foods, foods of animal origin, and increased fats plays a major role in the current global epidemics of obesity, diabetes and cardiovascular diseases, among other noncommunicable conditions. Sedentary lifestyles and the use of tobacco are also significant risk factors. The epidemics cannot be ended simply by encouraging people to reduce their risk factors and adopt healthier lifestyles, although such encouragement is undoubtedly beneficial if the targeted people can respond. Unfortunately, increasingly obesogenic environments, reinforced by many of the cultural changes associated with globalization, make even the adoption of healthy lifestyles, especially by children and adolescents, more and more difficult. The present paper examines some possible mechanisms for, and WHO's role in, the development of a coordinated global strategy on diet, physical activity and health. The situation presents many countries with unmanageable costs. At the same time there are often continuing problems of undernutrition. A concerted multisectoral approach, involving the use of policy, education and trade mechanisms, is necessary to address these matters.
Se estima que para 2020 unas dos terceras partes de la carga mundial de morbilidad serán atribuibles a enfermedades no transmisibles crónicas, la mayoría de ellas estrechamente relacionadas con la dieta. La transición nutricional hacia los alimentos refinados, los alimentos de origen animal y una mayor cantidad de grasas está contribuyendo marcadamente a impulsar las actuales epidemias mundiales de obesidad, diabetes y enfermedades cardiovasculares, entre otras afecciones no transmisibles. Los modos de vida sedentarios y el consumo de tabaco son también factores de riesgo importantes. Estas epidemias no pueden atajarse mediante el simple expediente de alentar a las personas a evitar en lo posible los factores de riesgo y adoptar modos de vida más sanos, aunque tal estímulo es sin duda deseable cuando las personas destinatarias pueden reaccionar en consecuencia. Lamentablemente, los entornos crecientemente obesógenos, reforzados por muchos de los cambios culturales asociados a la globalización, dificultan cada vez más la adopción de modos de vida sanos, especialmente en el caso de los niños y adolescentes. En el presente artículo se analizan algunos mecanismos posibles para el desarrollo de una estrategia mundial coordinada en materia de alimentación, actividad física y salud, así como el papel de la OMS en ese sentido. La situación enfrenta a muchos países a costos indomeñables. Al mismo tiempo, a menudo persisten los problemas de desnutrición. Para abordar estas cuestiones se requiere un enfoque multisectorial concertado, que incluya el recurso a políticas, iniciativas de educación y mecanismos comerciales.
On estime que d'ici 2020 les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie mondiale actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non transmissibles. La sédentarité et le tabagisme sont également des facteurs de risque significatifs. Il n'est pas possible de stopper cette épidémie en encourageant simplement les gens à réduire leurs facteurs de risque et à adopter des modes de vie plus sains, bien qu'un tel encouragement soit sans aucun doute bénéfique si les personnes visées sont en mesure d'y répondre. Malheureusement, les environnements générateurs d'obésité, renforcés par nombre des changements culturels associés à la mondialisation, rendent de plus en plus difficile l'adoption de modes de vie plus sains, surtout parmi les enfants et les adolescents. Le présent article examine quelques mécanismes possibles, ainsi que le rôle de l'OMS, en vue de l'élaboration d'une stratégie coordonnée à l'échelle mondiale dans le domaine de l'alimentation, de l'activité physique et de la santé. Dans la situation actuelle, de nombreux pays sont confrontés à des coûts qu'ils ne peuvent assumer. De plus, il existe souvent par ailleurs des problèmes récurrents de sous-alimentation. Une approche multisectorielle concertée, faisant appel à des mécanismes politiques, éducatifs et commerciaux, est nécessaire pour répondre à ces questions.