Problem The earthquake that struck Haiti in January 2010 caused 1.5 million people to be displaced to temporary camps. The Haitian Ministry of Public Health and Population and global immunization partners developed a plan to deliver vaccines to those residing in these camps. A strategy was needed to determine whether the immunization targets set for the campaign were achieved. Approach Following the vaccination campaign, staff from the Ministry of Public Health and Population interviewed convenience samples of households – in specific predetermined locations in each of the camps – regarding receipt of the emergency vaccinations. A camp was targeted for “mop-up vaccination” – i.e. repeat mass vaccination – if more than 25% of the children aged 9 months to 7 years in the sample were found not to have received the emergency vaccinations. Local setting Rapid monitoring was implemented in camps located in the Port-au-Prince metropolitan area. Camps that housed more than 5000 people were monitored first. Relevant changes By the end of March 2010, 72 (23%) of the 310 vaccinated camps had been monitored. Although 32 (44%) of the monitored camps were targeted for mop-up vaccination, only six of them had received such repeat mass vaccination when checked several weeks after monitoring. Lessons learnt Rapid monitoring was only marginally beneficial in achieving immunization targets in the temporary camps in Port-au-Prince. More research is needed to evaluate the utility of conventional rapid monitoring, as well as other strategies, during post-disaster vaccination campaigns that involve mobile populations, particularly when there is little capacity to conduct repeat mass vaccination.
Resumen Situación El terremoto que asoló Haití en enero de 2010 provocó el desplazamiento de 1,5 millones de personas a campamentos provisionales. El Ministro de Sanidad Pública y Población haitiano y las partes implicadas internacionales desarrollaron un plan para el reparto de vacunas entre los residentes de los campamentos. Fue necesario desarrollar una estrategia a fin de determinar si se habían logrado los objetivos de inmunización de la campaña. Enfoque Siguiendo la campaña de vacunación, el personal del Ministerio de Salud Pública y Población entrevistó muestras por conveniencia de hogares en emplazamientos predeterminados específicos de cada uno de los campamentos sobre la recepción de las vacunas de emergencia. Se seleccionaron los campamentos en los que más del 25 % de los niños con edades comprendidas entre 9 meses y 7 años de la muestra no habían recibido las vacunas de emergencia para una inmunización «de barrido», esto es, una vacunación masiva repetida. Marco regional La vigilancia rápida se puso en marcha en campamentos situados en la zona metropolitana de Port-au-Prince. En primer lugar se supervisaron los campamentos que acogían a más de 5000 personas. Cambios importantes A finales de marzo de 2012 se habían vigilado 72 (23,2 %) de los 310 campamentos vacunados. Aunque se habían seleccionado 32 (44 %) de los campamentos supervisados para la inmunización «de barrido», solo seis de ellos habían recibido la vacunación masiva cuando se efectuó un control varias semanas tras la supervisión. Lecciones aprendidas La supervisión rápida únicamente ofreció ventajas marginales en la consecución de los objetivos de inmunización en los campamentos temporales de Port-au-Prince. Es necesario llevar a cabo más investigaciones para evaluar la utilidad de la vigilancia rápida tradicional y otras estrategias durante las campañas de vacunación tras desastres en los que se vean involucradas poblaciones móviles, en particular, en los casos en los que haya poca capacidad para efectuar inmunizaciones masivas repetidas.
Résumé Problème Le séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010 a causé le déplacement de 1,5 million de personnes dans des camps temporaires. Le ministère de la Santé publique et de la Population d'Haïti et les partenaires mondiaux de vaccination ont élaboré un plan pour fournir des vaccins aux personnes qui résident dans ces camps. Une stratégie a été nécessaire pour déterminer si les objectifs de vaccination définis pour la campagne ont été atteints. Approche Après la campagne de vaccination, le personnel du ministère de la Santé publique et de la Population a interrogé un échantillon représentatif de ménages – dans des lieux prédéterminés spécifiques dans chacun des camps – en ce qui concernait la réception des vaccinations d'urgence. Un camp faisait l'objet d'une «campagne de vaccination de ratissage» – c'est-à-dire une vaccination de masse répétée – si plus de 25% des enfants âgés de 9 mois à 7 ans dans l'échantillon n'avaient pas reçu les vaccinations d'urgence. Environnement local Le suivi rapide a été mis en œuvre dans les camps situés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les camps accueillant plus de 5 000 personnes étaient surveillés en premier. Changements significatifs À la fin du mois de mars 2010, 72 (23,2%) des 310 camps vaccinés avaient été surveillés. Bien que 32 (44%) des camps surveillés aient fait l'objet d'une campagne de ratissage, seulement 6 d'entre eux avaient bénéficié d'une telle vaccination de masse répétée lors du contrôle effectué plusieurs semaines après le suivi. Leçons tirées Le suivi rapide n'a été que peu bénéfique dans la réalisation des objectifs de vaccination dans les camps temporaires de Port-au-Prince. Il est nécessaire d'effectuer plus de recherches pour évaluer l'utilité du suivi rapide traditionnel, ainsi que de mettre en place d'autres stratégies, pendant les campagnes de vaccination post-catastrophe, qui impliquent des populations mobiles, en particulier lorsqu'il y a peu de capacité pour mener à bien des vaccinations de masse répétées.