PROBLEM: Harm reduction packages for people who inject illicit drugs, including those infected with human immunodeficiency virus (HIV), are cost-effective but have not been scaled up globally. In the north-eastern Indian states of Manipur and Nagaland, the epidemic of HIV infection is driven by the injection of illicit drugs, especially opioids. These states needed to scale up harm reduction programmes but faced difficulty doing so. APPROACH: In 2004, the Bill & Melinda Gates Foundation funded Project ORCHID to scale up a harm reduction programme in Manipur and Nagaland. LOCAL SETTING: In 2003, an estimated 10 000 and 16 000 people were injecting drugs in Manipur and Nagaland, respectively. The prevalence of HIV infection among people injecting drugs was 24.5% in Manipur and 8.4% in Nagaland. RELEVANT CHANGES: By 2012, the harm reduction programme had been scaled up to an average of 9011 monthly contacts outside clinics (80% of target); an average of 1709 monthly clinic visits (15% of target, well above the 5% monthly goal) and an average monthly distribution of needles and syringes of 16 each per programme participant. Opioid agonist maintenance treatment coverage was 13.7% and retention 6 months after enrolment was 63%. Antiretroviral treatment coverage for HIV-positive participants was 81%. LESSONS LEARNT: A harm reduction model consisting of community-owned, locally relevant innovations and business approaches can result in good harm reduction programme scale-up and influence harm reduction policy. Project ORCHID has influenced national harm reduction policy in India and contributed to the development of harm reduction guidelines.
SITUACIÓN: Los paquetes de medidas para reducir los daños que se producen entre las personas que se inyectan drogas ilegales, incluidas aquellas infectadas por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH), si bien eficaces en relación con el costo, no se han ampliado a nivel global. En los estados de Manipur y Nagaland, situados en el noreste de India, la epidemia de infecciones por el VIH se debe a la inyección de drogas ilegales, en especial de opiáceos. Estos estados tuvieron que ampliar sus programas de reducción de daños pero, al hacerlo, se enfrentaron a diversas dificultades. ENFOQUE: En el año 2004, la Bill & Melinda Foundation fundó el Proyecto ORCHID con objeto de ampliar un programa de reducción de daños en Manipur y Nagaland. MARCO REGIONAL: En el año 2003, se estimó que 10 000 y 16 000 personas se inyectaban drogas en Manipur y Nagaland, respectivamente. La prevalencia de la infección por el VIH entre los consumidores de drogas inyectables fue del 24,5% en Manipur y del 8,4% en Nagaland. CAMBIOS IMPORTANTES: Hasta el año 2012, el programa de reducción de daños se amplió hasta una media de 9011 contactos mensuales fuera de clínicas (80% del objetivo); una media de 1709 visitas clínicas (15% del objetivo, muy por encima del 5% de la meta mensual) y una distribución mensual media de 16 agujas y jeringuillas por participante en el programa. La cobertura del tratamiento de mantenimiento con opioides agonistas fue del 13,7% y la permanencia 6 meses después de la inscripción, del 63%. La cobertura del tratamiento con antirretrovirales para los participantes seropositivos fue del 81%. LECCIONES APRENDIDAS: Un modelo de reducción de daños consistente en innovaciones basadas en la comunidad y relevantes a nivel local y en enfoques comerciales puede resultar en una ampliación positiva del programa de reducción de daños e influir en la política de reducción de daños. El proyecto ORCHID ha influido en la política nacional de reducción de daños en India y ha contribuido al desarrollo de directrices para la reducción de daños.
PROBLÈME: Les kits de réduction des risques pour les personnes qui s'injectent des drogues illicites, y compris celles qui sont infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), sont rentables, mais n'ont pas été généralisés. Dans les États du Nord-est indien de Manipur et de Nagaland, l'épidémie d'infection au VIH est induite par l'injection de drogues illicites, en particulier les opioïdes. Ces États avaient besoin d'intensifier les programmes de réduction des risques, mais ils étaient confrontés à des difficultés pour le faire. APPROCHE: En 2004, la Fondation Bill-et-Melinda-Gates a financé le projet ORCHID pour intensifier un programme de réduction des risques dans le Manipur et le Nagaland. ENVIRONNEMENT LOCAL: En 2003, on estimait que 10 000 à 16 000 personnes s'injectaient de la drogue dans le Manipur et le Nagaland, respectivement. La prévalence de l'infection par le VIH chez les personnes s'injectant des drogues était de 24,5% dans le Manipur et de 8,4% dans le Nagaland. CHANGEMENTS SIGNIFICATIFS: En 2012, le programme de réduction des risques a été étendu à une moyenne de 9 011 contacts par mois en dehors des cliniques (80% de la cible), pour une moyenne de 1 709 visites cliniques mensuelles (15% de l'objectif, bien au-dessus de l'objectif de 5% par mois) et pour une distribution mensuelle moyenne d'aiguilles et de seringues de 16 pour chaque participant au programme. La couverture du traitement d'entretien par agoniste opioïde était de 13,7% et la rétention 6 mois après l'inscription était de 63%. La couverture du traitement antirétroviral pour les participants séropositifs était de 81%. LEÇONS TIRÉES: Un modèle de réduction des risques, constitué d'innovations pertinentes au niveau local et appartenant à la collectivité, ainsi que d'approches commerciales, peut entraîner une extension satisfaisante du programme de réduction des risques et influencer la politique de réduction des risques. Le projet ORCHID a influencé la politique nationale de réduction des risques en Inde et a contribué à l'élaboration de recommandations en matière de réduction des risques.