Objective To assess whether having a subsequent child had an effect on the mental health of Chinese mothers who lost a child during an earthquake. Methods A cross-sectional survey of bereaved mothers was conducted 30 to 34 months after the 2008 Sichuan earthquake using individual structured interviews to assess sociodemographic characteristics, post-disaster experiences and mental health. The interviews incorporated standardized psychometric measures of anxiety, depression, post-traumatic stress disorder (PTSD) and complicated grief (CG). Social support was also assessed. An adjusted model taking potential confounders into account was used to explore any association between psychological symptoms and the birth of a subsequent child. Findings The prevalence of psychological symptoms was higher in mothers who did not have a child after losing the first one. In an adjusted model, symptoms of anxiety (odds ratio, OR: 3.37; 95% confidence interval, CI: 1.51–7.50), depression (OR: 9.47; 95% CI: 2.58–34.80), PTSD (OR: 5.11; 95% CI: 2.31–11.34) and CG (OR: 10.73; 95% CI: 1.88–61.39) were significantly higher among the 116 women without a subsequent child than among the 110 mothers who had another child after bereavement. More than two thirds of the mothers with new infants had clinically important psychological symptoms. Conclusion Women who have lost an only child in a natural disaster are especially vulnerable to long-term psychological problems, especially if they have reached an age when conception is difficult. Research should focus on developing and evaluating interventions designed to provide women with psychosocial support and reproductive services.
Resumen Objetivo Evaluar si tener un hijo posterior tuvo algún efecto en la salud mental de las madres chinas que perdieron a un hijo durante el terremoto. Métodos Se llevó a cabo un estudio transversal de madres en duelo entre 30 y 34 meses después del terremoto de Sichuan del año 2008, para lo que se realizaron entrevistas estructuradas de carácter individual con el fin de evaluar sus características sociodemográficas, sus experiencias tras el desastre y su salud mental. Las entrevistas incluyeron la medición psicométrica estandarizada de la ansiedad, la depresión, el trastorno de estrés postraumático (TEPT) y el duelo complicado, y también se evaluó el apoyo social. Se empleó un modelo ajustado que tomaba en consideración posibles factores para examinar cualquier relación entre los síntomas psicológicos y el nacimiento del siguiente hijo. Resultados La prevalencia de los síntomas psicológicos fue mayor en las madres que no tuvieron otro hijo tras perder al primero. En un modelo ajustado, los síntomas de ansiedad (cociente de posibilidades, OR: 3,37; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,51–7,50), depresión (OR: 9,47; IC del 95%: 2,58–34,80), TEPT (OR: 5,11; IC del 95%: 2,31–11,34) y duelo complicado (OR: 10,73; IC del 95%: 1,88–61,39) fueron notablemente superiores entre las 116 mujeres sin un hijo posterior que entre las 110 mujeres que habían tenido otro hijo tras el duelo. Más de dos terceras partes de las madres con bebés recientes presentaban síntomas psicológicos clínicamente relevantes. Conclusión Las mujeres que han perdido a un hijo único en un desastre natural son especialmente vulnerables a los problemas psicológicos a largo plazo, en particular cuando han alcanzado una edad en la que es difícil concebir de nuevo. La investigación debería centrarse en el desarrollo y la evaluación de intervenciones diseñadas para proporcionar a las mujeres apoyo psicológico y servicios de reproducción.
Résumé Objectif Évaluer si la naissance d'un nouvel enfant a eu un effet sur la santé mentale des mères chinoises qui ont perdu un enfant pendant un tremblement de terre. Méthodes Une étude transversale sur des mères endeuillées a été menée 30 à 34 mois après le tremblement de terre au Sichuan de 2008, en faisant appel à des entretiens structurés individuels permettant d'évaluer les caractéristiques sociodémographiques, ainsi que les expériences et la santé mentale après la catastrophe. Ces entretiens comprenaient des mesures psychométriques normalisées de l'anxiété, de la dépression, des troubles de stress post-traumatique (TSPT) et du deuil compliqué (DC). Le soutien social a également été évalué. Un modèle ajusté tenant compte des facteurs perturbateurs potentiels a été utilisé pour étudier toute association entre les symptômes psychologiques et la naissance d'un nouvel enfant. Résultats La prévalence des symptômes psychologiques était supérieure chez les mères qui n'ont pas eu d'autre enfant après avoir perdu le premier. Dans un modèle ajusté, les symptômes d'anxiété (rapport des cotes, RC: 3,37; intervalle de confiance, IC de 95%: 1,51–7,50), de dépression (RC: 9,47; IC de 95%: 2,58–34,80), de TSPT (RC: 5,11; IC de 95%: 2,31–11,34) et de DC (RC: 10,73; IC de 95%: 1,88–61,39) étaient significativement plus élevés chez les 116 femmes qui n'ont pas eu un autre enfant que chez les 110 mères qui en ont eu un autre après le décès du premier. Plus des deux tiers des mères qui ont eu un nouvel enfant présentaient des symptômes psychologiques cliniquement importants. Conclusion Les femmes qui ont perdu leur enfant unique dans une catastrophe naturelle sont particulièrement vulnérables aux problèmes psychologiques à long terme, surtout si elles ont atteint un âge où il est difficile de concevoir. La recherche devrait se concentrer sur le développement et l'évaluation des interventions destinées à apporter aux femmes un soutien psychosocial et des services de santé génésique.