Contradictory symptoms mark Uruguay's current political framework. Education has become the central topic of the offcial discourse while the transformative guidelines implemented between 2005 and 2010 have been taken to pieces. In addition, the most relevant promoters of the "paradigmatic shif" have been kept out whereas the most highlighted players of the 90s "education reform" and those who designed, in inner circles, the present Law of Education, which ignores the huge 2006 Debate on Education are still in command. On top of it, autonomy has been restricted and the government is negotiating a new loan with the Interamerican Development Bank. As a result, we are prone to think that we might be facing a "restoring change" of neoliberal policies.
En la actualidad política uruguaya existen síntomas contradictorios: centralidad del tema educativo en el discurso oficial y simultáneamente, desarticulación de las líneas de transformación iniciadas en el período 20052010, sustitución de los actores más relevantes que impulsaron la "transformación paradigmática"; mantenimiento de quienes ocuparon lugares destacados en la "reforma educativa" de los 90 y los que impulsaron la actual Ley de Educación, elaborada en círculos cerrados, desconociendo el gran Debate educativo de 2006. Esto, unido al retaceo de la autonomía, y al hecho de que el gobierno está negociando un nuevo préstamo con el BID, nos lleva a plantear que podemos estar ante un "cambio restaurador" de las políticas neoliberales.
L'actualité politique uruguayenne présente des symptômes contradictoires: la centralité du thème éducatif dans le discours offciel et, en même temps, la désarticulation des lignes de transformation mises en œuvre entre 2005 et 2010; et la substitution des acteurs les plus pertinents ayant impulsé la "transformation paradigmatique" alors que tous ceux qui occupaient places de choix dans la "réforme éducative" des années 1990 et ceux qui ont conçu, à huis clos, la Loi sur l'éducation actuelle sans tenir compte du grand débat éducatif de 2006 ont été maintenus à leur poste. Si l'on y ajoute le fractionnement de l'autonomie et le fait que le gouvernement est en train de négocier un nouvel emprunt avec la Banque Interaméricaine de Développement, nous ne pouvons qu'affrmer que nous sommes face à un "changement restaurateur" des politiques néolibérales.